J'avais environ 17 ans et cadette 15. Nous avions fêté joyeusement le réveillon. À notre rentrée, très tard, ma mère nous accueille, inquiète. « Où s'que vous êtiez ? »... On descend dans la cave en riant. « Ben maman, ça Nowel ou ça Nowel pas! ».
Je souris encore quand j'y pense...
Cette année, nous avons eu un Noël Lacordaire. Sobre toute la gang. C'est le deuxième. Ça fait tellement de bien et on a pas eu moins de fun. Juste une paix en plus. De la douceur.
Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
vendredi 28 décembre 2018
mercredi 26 décembre 2018
Missionnaires de Noël
Il fut un temps où mes Îles éloignées de tout, recevaient de temps en temps un prêtre missionnaire. Les moyens de transport ont évolué... mais le nombre de prêtre a diminué.
Cette année, deux prêtres pour huit messes de Noël en deux jours! Oufff Ce qu'ils doivent en avoir marre des chansons de Noël!
J'ai chicané la pauvre secrétaire de notre paroisse car notre traditionnelle messe de minuit du 24 décembre... ramenée à 20 heures pour les enfants, a été déplacée en après-midi du 25. Bon... pas fort... mais c'est que ça vous coupe une journée d'organisation de souper traditionnel ça! Et puis notre belle église pleine à craquer (Hé oui, encore...)... allons-nous manquer de monde ? Et les rénos essentielles ? Etc.
Mais je m'en suis voulue de cet excès d'humeur car la pauvre fille devait plaire à toute la population madelinienne... et puis, si les messes sont pour créer des chicanes... on est à côté de la trac! Jésus est né pour nous apprendre à aimer... c'est tout de même lui qu'on fête!
Alors notre bon Père Romero, au gros accent espagnol mais hyper sympa nous a accueilli dans cette messe qui semblait faite particulièrement pour les enfants. Ceux-ci étaient au moins dégagés de l'impatience d'ouvrir leurs cadeaux. Et l'église était presque pleine... Et puis, en plein sermon sur la sainte famille, il a traversé d'un bout à l'autre, pour faire changement, pour se rapprocher de nous et nous faire réfléchir sur nos relations familiales, l'écoute, la communication. Beaucoup de couples sont séparés. Et ceux qui demeurent ensemble... comment s'aiment-ils? Comment vivre la paix et l'amour en famille ?
Voilà pourquoi j'aime tant ce moment de nos jours. J'ai le privilège d'assister à des offices où des prêtres sincères inscrivent concrètement la Parole dans nos vies. Même encore... après un marathon de messes!
Cette année, deux prêtres pour huit messes de Noël en deux jours! Oufff Ce qu'ils doivent en avoir marre des chansons de Noël!
J'ai chicané la pauvre secrétaire de notre paroisse car notre traditionnelle messe de minuit du 24 décembre... ramenée à 20 heures pour les enfants, a été déplacée en après-midi du 25. Bon... pas fort... mais c'est que ça vous coupe une journée d'organisation de souper traditionnel ça! Et puis notre belle église pleine à craquer (Hé oui, encore...)... allons-nous manquer de monde ? Et les rénos essentielles ? Etc.
Mais je m'en suis voulue de cet excès d'humeur car la pauvre fille devait plaire à toute la population madelinienne... et puis, si les messes sont pour créer des chicanes... on est à côté de la trac! Jésus est né pour nous apprendre à aimer... c'est tout de même lui qu'on fête!
Alors notre bon Père Romero, au gros accent espagnol mais hyper sympa nous a accueilli dans cette messe qui semblait faite particulièrement pour les enfants. Ceux-ci étaient au moins dégagés de l'impatience d'ouvrir leurs cadeaux. Et l'église était presque pleine... Et puis, en plein sermon sur la sainte famille, il a traversé d'un bout à l'autre, pour faire changement, pour se rapprocher de nous et nous faire réfléchir sur nos relations familiales, l'écoute, la communication. Beaucoup de couples sont séparés. Et ceux qui demeurent ensemble... comment s'aiment-ils? Comment vivre la paix et l'amour en famille ?
Voilà pourquoi j'aime tant ce moment de nos jours. J'ai le privilège d'assister à des offices où des prêtres sincères inscrivent concrètement la Parole dans nos vies. Même encore... après un marathon de messes!
mardi 25 décembre 2018
JOYEUX NOËL
Beaucoup d'amour! Du vrai, du pur, du désintéressé.
De l'amour spirituel qui dépasse les frontières physiques, culturelles, religieuses et géographiques.
De l'amour lumineux et doux.
De l'amour qu'on se dit sans pudeur.
De l'amour qui sait aimer... donner, servir et veiller sur soi et sur les autres.
Bisous!
AMOUR, PAIX ET JOIE.
De l'amour spirituel qui dépasse les frontières physiques, culturelles, religieuses et géographiques.
De l'amour lumineux et doux.
De l'amour qu'on se dit sans pudeur.
De l'amour qui sait aimer... donner, servir et veiller sur soi et sur les autres.
Bisous!
AMOUR, PAIX ET JOIE.
vendredi 21 décembre 2018
Opération Nez Rouge
Ce soir je participe à l'Opération Nez Rouge. Très populaire au Québec. Que du bon. On ramasse les fêteux du temps des Fêtes et on ramène leur auto. On ramasse des sous (les pourboires) pour des bonnes causes.
J'en ai déjà profité un soir de party de Noël du bureau. Un grand colosse avait réussi à se plier en quatre et à ramener notre mini Renault 5...
Ma famille aussi en a bénéficié et plusieurs participent à l'organisation Nez Rouge chaque année.
Faut bien donner au suivant...
Et puis... c'est comme une bouffée de Noël dans son sens le plus solidaire et joyeux.

Y m'aimeront comme chus : 2e lecture
Au fil du temps, j'ai réalisé que cette phrase recèle tout de même une certaine philosophie pour les perfectionnistes comme moi.
« Y m'aimeront comme chus »... avec mes qualités et mes défauts... et pied de nez pour les autres. Amour inconditionnel... au moins bon pour décomplexer ceux qui sont jamais contents d'eux-mêmes. Comme moi qui me trouvait toujours trop grosse à vingt ans... imaginez des années plus tard! Haaa, si j'avais su, je me serais beaucoup plus appréciée.
Faut dire qu'on a grandit avec les Bond Girls et autres beautés du cinéma et des romans Harlequins. Les belles filles venaient de « l'extérieur des Îles », toutes maquillées. Faut dire aussi que les jeunes d'aujourd'hui ont de quoi se sentir « creton » comparés à la plus belle fille du monde (comme si y en avait qu'une !), aux supers beaux comédiens, aux modèles pornos, aux gros biceps boostés aux piqures... étampés d'un bord à l'autre des médias sociaux, de la télé et du cinéma.
Haaa s'ils savaient à quel point ils sont tous beaux et aimés de Dieu... malgré les travers.
Il avait pas tout à fait tort tout de même ce « charlibou »... et certainement aussi des qualités, des talents, voire des dons que je ne lui ai pas trouvées à l'époque... ou qu'il a développées depuis. On en a tous.
« Y m'aimeront comme chus »... avec mes qualités et mes défauts... et pied de nez pour les autres. Amour inconditionnel... au moins bon pour décomplexer ceux qui sont jamais contents d'eux-mêmes. Comme moi qui me trouvait toujours trop grosse à vingt ans... imaginez des années plus tard! Haaa, si j'avais su, je me serais beaucoup plus appréciée.
Faut dire qu'on a grandit avec les Bond Girls et autres beautés du cinéma et des romans Harlequins. Les belles filles venaient de « l'extérieur des Îles », toutes maquillées. Faut dire aussi que les jeunes d'aujourd'hui ont de quoi se sentir « creton » comparés à la plus belle fille du monde (comme si y en avait qu'une !), aux supers beaux comédiens, aux modèles pornos, aux gros biceps boostés aux piqures... étampés d'un bord à l'autre des médias sociaux, de la télé et du cinéma.
Haaa s'ils savaient à quel point ils sont tous beaux et aimés de Dieu... malgré les travers.
Il avait pas tout à fait tort tout de même ce « charlibou »... et certainement aussi des qualités, des talents, voire des dons que je ne lui ai pas trouvées à l'époque... ou qu'il a développées depuis. On en a tous.
mardi 18 décembre 2018
Y m'aimeront comme chus...
Ce soir-là, il y a un siècle de ma vie, nous partons pour sortir prendre un verre. Il a ses vieux pantalons de jogging tachés.
Moi : « Ben on va passer chez vous pour que tu te changes... »
Lui : « Ben nonnn... Y m'aimeront comme chus!... »
Moi : « ... ! »
On se doute que cette relation fut de très courte durée.
Peut-être que les autres l'ont aimé tel qu'il était... Moi j'y ai vu un laisser-aller, un manque de respect de soi-même et une inconscience totale de sa compagne.
Dieu nous aime tel que nous sommes... mais, je crois, en donnant le meilleur de nous-même. Parfois ce meilleur est petit ou caché, selon notre état mental et physique. Parfois aussi, la paresse et la peur nous restreignent, créant un blocage à tout changement.
La prise de conscience sert justement à ça. À se regarder. À voir les occasions ratées, négligées, brisées. À se mettre au travail pour améliorer les points faibles, réparer, rebâtir les ponts, construire.
La parabole des talents de Jésus vise à nous faire prendre conscience de l'importance d'utiliser et mettre à profit nos qualités, nos dons et nos talents particulièrement pour le bien des autres, en travaillant ainsi notre à propre bien, notre rédemption.
Nous en avons tous. Ne serait-ce que celui d'aimer.
Moi : « Ben on va passer chez vous pour que tu te changes... »
Lui : « Ben nonnn... Y m'aimeront comme chus!... »
Moi : « ... ! »
On se doute que cette relation fut de très courte durée.
Peut-être que les autres l'ont aimé tel qu'il était... Moi j'y ai vu un laisser-aller, un manque de respect de soi-même et une inconscience totale de sa compagne.
Dieu nous aime tel que nous sommes... mais, je crois, en donnant le meilleur de nous-même. Parfois ce meilleur est petit ou caché, selon notre état mental et physique. Parfois aussi, la paresse et la peur nous restreignent, créant un blocage à tout changement.
La prise de conscience sert justement à ça. À se regarder. À voir les occasions ratées, négligées, brisées. À se mettre au travail pour améliorer les points faibles, réparer, rebâtir les ponts, construire.
La parabole des talents de Jésus vise à nous faire prendre conscience de l'importance d'utiliser et mettre à profit nos qualités, nos dons et nos talents particulièrement pour le bien des autres, en travaillant ainsi notre à propre bien, notre rédemption.
Nous en avons tous. Ne serait-ce que celui d'aimer.
dimanche 16 décembre 2018
Prendre conscience...
... c'est voir... c'est réaliser. Et lorsque l'on commence à « voir » pour de vrai, avec la conscience du coeur, on ne peut plus fermer les yeux.
Avez-vous remarqué que certains voient... ce qu'ils veulent bien voir ? Ce qui fait leur affaire ?
Parfois, on est tellement centré sur nous-même. Comme si un mur invisible nous séparait des autres. Peut-être est-ce voulu par la nature, pendant un temps, pour concentrer nos énergies et régler certains problèmes. Cet égocentrisme prend toutefois une place si grande dans le monde... ne répondre qu'à nos besoins en fermant les yeux, c'est polluer et épuiser les ressources. S'offrir le monde en cadeau de Noël... dans tous les sens du terme.
La conscience de l'autre, l'empathie en fait, se mettre à la place de l'autre, à la place de toute vie, entretient la solidarité et tisse une toile aux fils d'amour. Elle tisse le chemin de Dieu, de l'un à l'autre, de Lui à nous.
Avez-vous remarqué que certains voient... ce qu'ils veulent bien voir ? Ce qui fait leur affaire ?
Parfois, on est tellement centré sur nous-même. Comme si un mur invisible nous séparait des autres. Peut-être est-ce voulu par la nature, pendant un temps, pour concentrer nos énergies et régler certains problèmes. Cet égocentrisme prend toutefois une place si grande dans le monde... ne répondre qu'à nos besoins en fermant les yeux, c'est polluer et épuiser les ressources. S'offrir le monde en cadeau de Noël... dans tous les sens du terme.
La conscience de l'autre, l'empathie en fait, se mettre à la place de l'autre, à la place de toute vie, entretient la solidarité et tisse une toile aux fils d'amour. Elle tisse le chemin de Dieu, de l'un à l'autre, de Lui à nous.
jeudi 13 décembre 2018
La conscience de petite Cocotte
Lorsqu'elle était bébé, ma petite furette était une vraie petite tête de linotte. Elle courait partout, hyperactive, incapable de s'arrêter deux minutes pour que je la prenne en photo.
Et puis un jour, elle est tombée gravement malade. Elle a ralenti. Avant que je sache ce qu'il lui arrive, et bien des dollars chez le vétérinaire, elle est sortie de son nid dans le sofa, et, pour la première fois, est venue se coller de tout son long contre ma cuisse. Elle a eu besoin de se rapprocher de moi. Elle a mis toute sa petite confiance en moi. Mais je dirais, au-delà de tout, qu'elle a pris conscience que j'étais là, vraiment, pour elle. C'est à partir de ce jour que nous avons « connecté » elle et moi.
Je n'avais jamais connu ça auparavant avec un animal, bien que j'avais beaucoup aimé notre chienne de la famille des années auparavant. Une étrange complicité et un amour inconditionnel se sont révélés.
Rien n'arrive pour rien. Nous avons eu sept ans de bonheur, partagés entre la joie des retrouvailles après le travail, l'exaspération de ses petites délinquances, le rire.
Cette prise de conscience d'un animal, est décuplée chez l'être humain... lorsque, enfin, nous prenons conscience de notre dimension spirituelle, de chaque moment, des autres.
Des millénaires à évoluer, puis à regarder vers le haut en se demandant ce que le ciel peut bien cacher... puis à regarder à l'intérieur de nous... puis à prendre conscience d'une lumière, d'une force supérieure. Et le plus spécial, c'est qu'il n'y a que les êtres conscients... qui sachent ce que c'est qu'être conscient!
Fascinant tout de même.
Et puis un jour, elle est tombée gravement malade. Elle a ralenti. Avant que je sache ce qu'il lui arrive, et bien des dollars chez le vétérinaire, elle est sortie de son nid dans le sofa, et, pour la première fois, est venue se coller de tout son long contre ma cuisse. Elle a eu besoin de se rapprocher de moi. Elle a mis toute sa petite confiance en moi. Mais je dirais, au-delà de tout, qu'elle a pris conscience que j'étais là, vraiment, pour elle. C'est à partir de ce jour que nous avons « connecté » elle et moi.
Je n'avais jamais connu ça auparavant avec un animal, bien que j'avais beaucoup aimé notre chienne de la famille des années auparavant. Une étrange complicité et un amour inconditionnel se sont révélés.
Rien n'arrive pour rien. Nous avons eu sept ans de bonheur, partagés entre la joie des retrouvailles après le travail, l'exaspération de ses petites délinquances, le rire.
Cette prise de conscience d'un animal, est décuplée chez l'être humain... lorsque, enfin, nous prenons conscience de notre dimension spirituelle, de chaque moment, des autres.
Des millénaires à évoluer, puis à regarder vers le haut en se demandant ce que le ciel peut bien cacher... puis à regarder à l'intérieur de nous... puis à prendre conscience d'une lumière, d'une force supérieure. Et le plus spécial, c'est qu'il n'y a que les êtres conscients... qui sachent ce que c'est qu'être conscient!
Fascinant tout de même.
vendredi 7 décembre 2018
J'étais oùùù ?
Dans le même ordre d'idée, en conduisant, j'ai réalisé une chose... je me suis demandée où j'étais lorsque, par exemple, des amies ont perdu un parent. Je n'ai pas souvenance de les avoir soutenues. Au moins, aujourd'hui, on peut envoyer un mot par courriel... Beaucoup plus facile. J'ai tellement partagé ma vie en dix, entre les Îles et la Grand'Terre, entre ma famille, mes études, mes jobs, mes projets et mes amours. Trop de trop en même temps. Et pourtant, je n'aurais pu faire autrement il me semble. Notre génération en a arraché pour se construire et gagner sa vie.
J'aimais recevoir mes amies pour ma fête, mais où étais-je à la leur ? J'en ai célébré... mais pas toutes. Comme si j'avais zappé une partie de ma vie... De la leur en tout cas. J'en ai glissé un mot à l'une d'entre elles dans un resto en descendant. « J'ai tellement aimé mes amies... mais ais-je été une bonne amie ? »... Elle m'a répondu : « Oh, tu sais, on avait toutes nos vies »...
Comme si mon énergie limitée devait se concentrer sur quelques personnes pour des relations de qualité. C'est dur de suivre tout le monde quand sa propre vie est mouvementée... C'est pour cela que suivre toutes les vies sur Facebook sort de mon entendement. Trop de trop... derrière l'écran. Déjà dur de prendre soin et de suivre la vie de mes proches en 3D.
J'aimais recevoir mes amies pour ma fête, mais où étais-je à la leur ? J'en ai célébré... mais pas toutes. Comme si j'avais zappé une partie de ma vie... De la leur en tout cas. J'en ai glissé un mot à l'une d'entre elles dans un resto en descendant. « J'ai tellement aimé mes amies... mais ais-je été une bonne amie ? »... Elle m'a répondu : « Oh, tu sais, on avait toutes nos vies »...
Comme si mon énergie limitée devait se concentrer sur quelques personnes pour des relations de qualité. C'est dur de suivre tout le monde quand sa propre vie est mouvementée... C'est pour cela que suivre toutes les vies sur Facebook sort de mon entendement. Trop de trop... derrière l'écran. Déjà dur de prendre soin et de suivre la vie de mes proches en 3D.
jeudi 6 décembre 2018
Par action et par omission
Je comprends mieux aujourd'hui lorsqu'on dit : « Pécher par action et
par omission ». La mauvaise action, ça on le comprend bien... par
contre, ne pas agir dans certaines circonstances, ne pas dire la bonne
parole. Comme lorsque l'on se tait devant l'intimidation. Ça m'est
arrivé un jour dans le bus au cours de l'une de mes premières visites à Montréal. Un vieil itinérant de race blanche, sale et soul insulte un monsieur noir, en veston cravate. Une vraie caricature! Celui-ci reste calme et digne.
Il ne dit rien. Nous, les autres occupants du bus, on est sous le choc je crois bien. J'ai peur
d'envenimer. Personne
ne fait un geste, même pas pour demander au monsieur class comment il se sent après coup. Pas glorieux.
Mais il m'est arrivé aussi cependant de dire « Arrête! » à un gars qui en écœurait un autre à une joute de balle-molle. Surpris, il a arrêté, s'est planté ensuite devant moi d'un air sérieux... je l'ai regardé sans bronché... à mes risques et périls... heu... et j'ai trouvé tout ça dommage qu'il ait l'air d'un arriéré car il était beau.
Parfois aussi, ne pas faire le bon geste n'enlève rien... ni n'ajoute rien. Pas de petit + qui aurait fait du bien... Ça doit être pour ça qu'on dit qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
Mais il m'est arrivé aussi cependant de dire « Arrête! » à un gars qui en écœurait un autre à une joute de balle-molle. Surpris, il a arrêté, s'est planté ensuite devant moi d'un air sérieux... je l'ai regardé sans bronché... à mes risques et périls... heu... et j'ai trouvé tout ça dommage qu'il ait l'air d'un arriéré car il était beau.
Parfois aussi, ne pas faire le bon geste n'enlève rien... ni n'ajoute rien. Pas de petit + qui aurait fait du bien... Ça doit être pour ça qu'on dit qu'il n'est jamais trop tard pour bien faire.
mardi 4 décembre 2018
Confessions 3 Asta la vista Père Miguel
En quittant le centre-ville, j'ai laissé aussi mon guide spirituel. Peut-être le reverrais-je un jour, mais c'est toute une expédition d'y retourner.
Lorsque je l'ai rencontré pour la première fois, référée par mon amie Charlotte, je sentais que je devais être guidée par quelqu'un d'inspiré, dans le but d'entreprendre une vraie démarche spirituelle. De passer au travers mes peurs, d'être à l'écoute, de me discipliner, de mieux comprendre ce monde très « spécial » et comment je m'y inscris.
Mais quelques semaines avant de terminer, j'ai toutefois ressenti le besoin de lui parler des peines que j'ai causées, mes remords, mes prises de conscience; ce que l'on appelait « péchés ». Il me demande alors à chaque fois avant de commencer : « Une discussion ou une confession ? ». Je lui réponds : « Ben... les deux ? ».
J'avais peur d'être jugée, mais je me sens en confiance. Il m'écoute, simplement. En fait, j'aurais même aimé avoir plus de temps pour dissoudre une à une chacune de mes noirceurs intérieures. J'y ai été par thèmes : mes relations amoureuses, mes amitiés, etc. Mais ce qui ressort de ces moments, est grosso modo de repartir du bon pied. Que « bien souvent, on peut faire plus de mal que de bien à soi-même et aux autres à ressasser et rebrasser d'anciennes histoires. Qu'il faut avoir de la gratitude pour tout. Qu'il nous faut prier et travailler à la sainteté »... que je traduis par devenir et donner le meilleur de nous-même.
« euh... Une petite bénédiction avec ça ? »
Et je me suis dit, en tout cas, si j'ai l'occasion de me racheter, simplement... ben je le ferai.
lundi 3 décembre 2018
Confessions 2
Les années ont passé. Je me sens plus à l'aise lorsqu'on nous fait réfléchir en groupe, à certaines occasions, au Vendredi Saint par exemple. Habituellement, dans une atmosphère feutrée, quelqu'un pose des questions très pertinentes, pour nous faire réfléchir et prendre conscience de nos gestes, nos paroles.
Mais j'apprécie particulièrement parler simplement avec un prêtre. C'est arrivé à quelques reprises, lorsque j'étais ado, dans mon groupe de jeunes. Parler l'un à côté de l'autre, un peu à l'écart. Parler à un ami, comme parler à Dieu dans notre cœur.
Avec Père Miguel, mon guide spirituel, j'ai discuté de bien des choses. D'abord, je l'ai invité dans un resto. Puis on discutait dans l'église, derrière l'autel. Assis côte-à-côte, comme des amis qui se confient. J'ai compris que dans ce lieu privilégié, il ressentait toute l'énergie nécessaire pour entendre les lourdeurs des fidèles, pour dissoudre nos noirceurs.
Et j'ai compris toute l'importance qu'ont eut les prêtres à une certaine époque. Dispersés dans toutes les régions du Québec, même les plus éloignées, ils offraient des grands ménages de conscience gratuitement. Comme lorsque l'on dit tout à un psy. Mais ceux-ci demeurent une denrée rare, malgré le fait que, médecins de l'esprit, ils devraient être aussi disponibles et assumés par le système public que les médecins du corps.
Les médecins de l'âme ont une dimension de plus. Une connexion directe avec le céleste. Des réponses « inspirées ». Le pardon. La bénédiction.
Ça fait du bien en titi.
dimanche 2 décembre 2018
Confessions
Je dois vous faire une confession... je n'aime pas la confession. En fait, je n'aime pas la petite boîte à volets où, traditionnellement on rencontre le prêtre pour confesser ses péchés. Ça me semble bizarre et froid, avec la traditionnelle phrase apprise au primaire : « Mon père, pardonnez-moi car j'ai vraiment péché »... sans trop savoir quoi dire à ce moment.
Infaillible gourmande... j'ai déjà avoué avoir mangé en cachette, des pâtisseries de Noël bien avant les Fêtes... directement soutirées du congélateur! Le prêtre a failli s'étouffer de rire. Un autre jour, à 10 ans, j'ai admis avoir fumé des cigarettes... pas très convaincante non plus.
La totale, c'est mon frère, très jeune à l'époque, qui avait demandé conseil à un ami. Mi-sérieux, mi-riant, il lui répond : « Ben compte tes sacres! » ... Et mon frère d'avouer au prêtre : « Ben j'ai dit 15 tabarnac... 6 câlisse...8 ostie..! »
jeudi 22 novembre 2018
J'ai laissé...
... une petite communauté. Un minuscule « village d'irréductibles Gaulois » comme on dit dans Astérix. Une seconde famille où j'ai passé plus de temps qu'avec ma parenté. Parfois on s'entendait, et d'autres fois c'était plus difficile. ¨Ça prend un mer de patience, une maîtrise de soi que j'ai bûché avec les années... J'y ai appris tant de leçons de vie depuis 18 ans, que je ne pourrais en vouloir à qui que ce soit.
Comme une combinaison de cadenas à numéros, par « sélection naturelle »... nous avons fini par former, la section de Montréal, un petit groupe très agréable, plus harmonieux. Où un filet d'amour s'écoule envers et contre tout.
Parfois, à force de discuter et de mieux se connaître, on osait se parler de notre religion catholique. Tapie sous la surface, invisible dans ce monde professionnel. L'une « m'a avoué » qu'elle disait le chapelet. Un autre, beau grand gaillard, m'a montré une mini statue de la Vierge sur son bureau. Il nous a dit un jour, bouleversé, qu'une personne s'était effondrée devant lui dans le métro, et qu'il avait prié pour elle.
Moi, je leur parlais des anges à la première occasion.Et comme la belle Charlotte l'a fait pour moi, pendant son court passage au bureau, j'en ai amené à la Basilique, dans cette petite chapelle en arrière, qui fut, en fait, la première au Canada. Comme un secret bien gardé. Pour une pause spirituelle et surtout, pour se donner des forces dans la folie de nos jours. Sur l'heure du midi, une messe toute simple et rapide. Car la fin de semaine est bien occupée avec les enfants, les courses, les sorties... ou trop précieuse pour se reposer.
Un arrêt improbable dans une journée stressante... pour se calmer, attraper un rayon de lumière, un message de sagesse, un brin d'espoir.
Comme une combinaison de cadenas à numéros, par « sélection naturelle »... nous avons fini par former, la section de Montréal, un petit groupe très agréable, plus harmonieux. Où un filet d'amour s'écoule envers et contre tout.
Parfois, à force de discuter et de mieux se connaître, on osait se parler de notre religion catholique. Tapie sous la surface, invisible dans ce monde professionnel. L'une « m'a avoué » qu'elle disait le chapelet. Un autre, beau grand gaillard, m'a montré une mini statue de la Vierge sur son bureau. Il nous a dit un jour, bouleversé, qu'une personne s'était effondrée devant lui dans le métro, et qu'il avait prié pour elle.
Moi, je leur parlais des anges à la première occasion.Et comme la belle Charlotte l'a fait pour moi, pendant son court passage au bureau, j'en ai amené à la Basilique, dans cette petite chapelle en arrière, qui fut, en fait, la première au Canada. Comme un secret bien gardé. Pour une pause spirituelle et surtout, pour se donner des forces dans la folie de nos jours. Sur l'heure du midi, une messe toute simple et rapide. Car la fin de semaine est bien occupée avec les enfants, les courses, les sorties... ou trop précieuse pour se reposer.
Un arrêt improbable dans une journée stressante... pour se calmer, attraper un rayon de lumière, un message de sagesse, un brin d'espoir.
dimanche 18 novembre 2018
Une belle sortie
Ma retraite en a surpris plus d'un. Je tenais à effectuer une belle sortie, j'ai donc fait table rase sur toutes les situations problématiques. J'ai effacé l'ardoise. À quoi ça servirait de garder rancune ? Comme j'ai déjà dit un jour : « J'aime le monde, même s'il y a des personnes avec qui je ne travaillerais pas, avec qui je serai incapable d'habiter ou à qui je ne prêterais pas d'argent! ».
J'ai simplement mentionné, le jour où on m'a offert un bouquet surprise : « Vous savez, quand l'automne est arrivé, ça ne prend pas un gros coup de vent pour faire tomber la feuille! On est comme des diamants bruts... on se fait sculpter par la vie... un petit coup par ci... un petit coup par là.... et tout d'un coup... on se regarde dans une vitrine et on se trouve beau... ».
L'une des personnes avec qui j'ai eu beaucoup de difficultés, m'a fait la surprise de faire l'aller-retour Québec-Montréal, exprès pour ma fête de mon départ. Je n'ai pas compris pourquoi elle avait l'air si reconnaissante. De mon pardon, peut-être. Mais ne serait-ce que pour l'effort qu'elle a réalisé cette journée-là, j'ai glissé à une autre collègue : « Ça vaut tous les pardons du monde! ». Et puis on a eu l'occasion de discuter. On a pris au vol le moment qui nous a été offert.
Qui sait l'effet papillon qui peut en ressortir pour cette belle communauté, malgré tout, qu'est notre direction ? Cette famille professionnelle que la vie nous prête. Ce sont les personnes qui ont le plus de difficulté à aimer qui ont le plus besoin d'amour.
Et comme dirait les « messages de l'univers » : « Quand une porte se ferme, d'autres se rouvrent... ».
J'ai simplement mentionné, le jour où on m'a offert un bouquet surprise : « Vous savez, quand l'automne est arrivé, ça ne prend pas un gros coup de vent pour faire tomber la feuille! On est comme des diamants bruts... on se fait sculpter par la vie... un petit coup par ci... un petit coup par là.... et tout d'un coup... on se regarde dans une vitrine et on se trouve beau... ».
L'une des personnes avec qui j'ai eu beaucoup de difficultés, m'a fait la surprise de faire l'aller-retour Québec-Montréal, exprès pour ma fête de mon départ. Je n'ai pas compris pourquoi elle avait l'air si reconnaissante. De mon pardon, peut-être. Mais ne serait-ce que pour l'effort qu'elle a réalisé cette journée-là, j'ai glissé à une autre collègue : « Ça vaut tous les pardons du monde! ». Et puis on a eu l'occasion de discuter. On a pris au vol le moment qui nous a été offert.
Qui sait l'effet papillon qui peut en ressortir pour cette belle communauté, malgré tout, qu'est notre direction ? Cette famille professionnelle que la vie nous prête. Ce sont les personnes qui ont le plus de difficulté à aimer qui ont le plus besoin d'amour.
Et comme dirait les « messages de l'univers » : « Quand une porte se ferme, d'autres se rouvrent... ».
samedi 17 novembre 2018
Il faut dire...
Qu'aux difficultés professionnelles se sont ajoutés l'accompagnement de Tantounette jusqu'à la fin... la fatigue, une tendinite/capsulite... les préoccupations familiales et mon projet de mémoire. Tout pour user les nerfs, la patience, le corps.
Aussi, comme un refrain lancinant, chaque matin, ou presque, pendant six ans, je passais devant une longue bâtisse dont le mur arrière était rempli de ce graffiti : « Work is long when you're wearing a thong ». Me rappelant ce besoin de liberté de parole.
Chaque fois, cette phrase semblait me parler directement. Comme si les mots s'accumulaient dans ma gorge. C'est aussi un peu pour cela que j'ai rédigé « ce journal spirituel ».
Et puis, deux jours avant de terminer cet emploi occupé depuis tant d'années, le graffité est disparu. Nettoyé ou repeint.
Aussi, comme un refrain lancinant, chaque matin, ou presque, pendant six ans, je passais devant une longue bâtisse dont le mur arrière était rempli de ce graffiti : « Work is long when you're wearing a thong ». Me rappelant ce besoin de liberté de parole.
Chaque fois, cette phrase semblait me parler directement. Comme si les mots s'accumulaient dans ma gorge. C'est aussi un peu pour cela que j'ai rédigé « ce journal spirituel ».
Et puis, deux jours avant de terminer cet emploi occupé depuis tant d'années, le graffité est disparu. Nettoyé ou repeint.
vendredi 16 novembre 2018
La vie comme un torrent
J'ai traversé cette année comme les rapides d'une rivière. L'automne dernier, j'avais rêvé qu'on me disait : « Tu vas vivre l'horreur et après tu vas être bien ». J'ai passé une année extrêmement difficile au bureau. D'un dossier à l'autre, avec certaines collègues, d'une tuile ou d'une déception à l'autre. Mais aussi les retards réguliers des transports en commun, les attentes et les trajets interminables, le froid glacial ou le soleil de plomb. Comme si tout se liguait contre moi pour me faire lâcher prise. Quand la vie veut me voir changer de voie, elle s'y met à plein!
Pendant quelques jours, au printemps, plusieurs personnes m'ont interpellée sur une éventuelle retraite. Même le conseiller financier du bureau, que je ne rencontrais jamais, s'est planté devant la porte de mon cubicule en me demandant si j'y avais pensé... et ben. Je lui ai demandé : « Êtes-vous mon ange gardien déguisé ? » Quand les signes sont énormes... faut bien accepter de les lire. Ce que j'entrevoyais seulement dans quelques années... s'est finalement concrétisé prématurément.
Bon ok, la rente ne sera pas aussi bien qu'elle pourrait l'être... c'est un choix. Mais plus de temps pour mes recherches (vocation tardive). Plus de temps pour mes relations familiales. Plus de temps pour ma spiritualité... enfin j'espère, et autres projets. Faut se discipliner car la force de l'inertie est très grande. Contrer la paresse et la peur... Ne plus faire trop de choses à la fois. Un tel luxe.
Pendant quelques jours, au printemps, plusieurs personnes m'ont interpellée sur une éventuelle retraite. Même le conseiller financier du bureau, que je ne rencontrais jamais, s'est planté devant la porte de mon cubicule en me demandant si j'y avais pensé... et ben. Je lui ai demandé : « Êtes-vous mon ange gardien déguisé ? » Quand les signes sont énormes... faut bien accepter de les lire. Ce que j'entrevoyais seulement dans quelques années... s'est finalement concrétisé prématurément.
Bon ok, la rente ne sera pas aussi bien qu'elle pourrait l'être... c'est un choix. Mais plus de temps pour mes recherches (vocation tardive). Plus de temps pour mes relations familiales. Plus de temps pour ma spiritualité... enfin j'espère, et autres projets. Faut se discipliner car la force de l'inertie est très grande. Contrer la paresse et la peur... Ne plus faire trop de choses à la fois. Un tel luxe.
dimanche 21 octobre 2018
Action de grâce 2018
J'aime la fête de l'Action de grâce au Québec. Chez nos voisins des États-Unis c'est très fêté. Quel beau moment pour se retrouver entre parents et amis, au cœur de l'automne. En rappel, au début, j'ai commencé à célébrer pour pratiquer la recette de dinde de Noël de ma mère. Puis c'est devenu une tradition. J'aime inviter parents ou amis pour cette fin des récoltes, cette abondance. Pour moi, c'est la fête de la reconnaissance, du grand merci.
En préparant le repas, cette année, j'ai eu une pensée toute spéciale pour ces mères du monde entier. Particulièrement celles qui n'ont pas grand chose pour combler les ventres vides de toute la famille. Celles qui font face aux pénuries des sécheresses, des inondations, des ouragans. Celles qui doivent composer avec une inflation galopante, des salaires ridicules. Celles qui sont fatiguées... Les pères aussi, ceux qui cuisinent...
Cette année, nous avons invité Jack et sa tendre moitié. Couché sur son lit d'hôpital, à l'urgence, je lui avais dit que nous les inviterions dès que tout ça serait passé... Envers et contre tout, un an plus tard, quelle belle occasion pour les inviter que le soir de l'Action de grâce. Pour le grand merci de ce beau miracle... entre autres.
Quelle belle soirée.
En préparant le repas, cette année, j'ai eu une pensée toute spéciale pour ces mères du monde entier. Particulièrement celles qui n'ont pas grand chose pour combler les ventres vides de toute la famille. Celles qui font face aux pénuries des sécheresses, des inondations, des ouragans. Celles qui doivent composer avec une inflation galopante, des salaires ridicules. Celles qui sont fatiguées... Les pères aussi, ceux qui cuisinent...
Cette année, nous avons invité Jack et sa tendre moitié. Couché sur son lit d'hôpital, à l'urgence, je lui avais dit que nous les inviterions dès que tout ça serait passé... Envers et contre tout, un an plus tard, quelle belle occasion pour les inviter que le soir de l'Action de grâce. Pour le grand merci de ce beau miracle... entre autres.
Quelle belle soirée.
samedi 20 octobre 2018
Le temps des labours
C'est l'automne... le temps des labours. Nos cœurs aussi se font labourer avec tous ces départs pour l'autre monde. Pas juste beau-papa. Aux Îles y en a plein. Des vieux mais aussi la jeune cinquantaine et même moins. Le père d'une amie, le tendre moitié d'une ancienne collègue, le beau grand garçon de 38 ans d'un autre collègue.
Une équipière au bureau, a beaucoup de difficultés à traverser le deuil de sa grand-mère. Elle vit une peine immense depuis son grand départ l'an dernier, car elle l'a élevée comme sa fille. Pour d'autres raisons aussi qu'elle a confié à deux psy. Rien n'y fait. Je l'ai référée à un prêtre pour entreprendre une démarche de pardon. Pour se pardonner à elle-même d'abord. Pour se reconnecter à Dieu. Elle est reconnaissante pour ces paroles qu'on ose plus dire aujourd'hui...
J'ai ajouté : « Comme rien n'arrive pour rien, je crois que ces moments de peine servent à creuser en nous pour nous rendre plus sensible, plus à l'écoute, des autres, des signes, de l'inspiration, de Dieu. La vie nous retourne comme la charrue ouvre la terre à l'automne. Pour la faire produire plus de fruits. » J'ajouterais encore, pour nous rappeler la fragilité de la vie, que nous devons lui donner un sens profond, que nous sommes ici pour avancer sur ce chemin intérieur pour devenir et donner le meilleur de nous-mêmes.
Tout ça c'est bien beau... mais est-ce que la terre a mal elle aussi ?...
Une équipière au bureau, a beaucoup de difficultés à traverser le deuil de sa grand-mère. Elle vit une peine immense depuis son grand départ l'an dernier, car elle l'a élevée comme sa fille. Pour d'autres raisons aussi qu'elle a confié à deux psy. Rien n'y fait. Je l'ai référée à un prêtre pour entreprendre une démarche de pardon. Pour se pardonner à elle-même d'abord. Pour se reconnecter à Dieu. Elle est reconnaissante pour ces paroles qu'on ose plus dire aujourd'hui...
J'ai ajouté : « Comme rien n'arrive pour rien, je crois que ces moments de peine servent à creuser en nous pour nous rendre plus sensible, plus à l'écoute, des autres, des signes, de l'inspiration, de Dieu. La vie nous retourne comme la charrue ouvre la terre à l'automne. Pour la faire produire plus de fruits. » J'ajouterais encore, pour nous rappeler la fragilité de la vie, que nous devons lui donner un sens profond, que nous sommes ici pour avancer sur ce chemin intérieur pour devenir et donner le meilleur de nous-mêmes.
Tout ça c'est bien beau... mais est-ce que la terre a mal elle aussi ?...
jeudi 18 octobre 2018
La Pauline
Celle qui pense à tout. Celle qui sait tout dans ces moments-là. L'indispensable d'une famille. Elle était en voyage au moment où son père est parti. Elle fut « inspirée » de téléphoner ce soir-là, alors qu'on était rassemblés à l'hôpital. Un ange ? Sa mère ? Son père ? Qui sait ? Sa sœur lui a annoncé au téléphone. Elle est revenue plus tôt. Évidemment.
Je me demande, que fera-t-on sans les Pauline ? Pour tous ces détails de ces rituels qui ont marqué notre vie ? Des connaissances à transmettre.
Déjà qu'elles ne peuvent penser à tout. Surtout dans ces moments d'émotion. Belle-maman n'avait pas de chapelet dans les mains. Mon conjoint s'est tourné vers moi et m'a demandé de but en blanc si j'en avais un... comme de fait, exceptionnellement, ben oui! Un deuxième! Un rose, plus joli que celui de plastique que je traîne un peu partout. Sa pensée pour ce détail m'a surprise..J'ai trouvé ça beau.
Haaa, les Pauline. Une espèce rare... à apprécier.
Je me demande, que fera-t-on sans les Pauline ? Pour tous ces détails de ces rituels qui ont marqué notre vie ? Des connaissances à transmettre.
Déjà qu'elles ne peuvent penser à tout. Surtout dans ces moments d'émotion. Belle-maman n'avait pas de chapelet dans les mains. Mon conjoint s'est tourné vers moi et m'a demandé de but en blanc si j'en avais un... comme de fait, exceptionnellement, ben oui! Un deuxième! Un rose, plus joli que celui de plastique que je traîne un peu partout. Sa pensée pour ce détail m'a surprise..J'ai trouvé ça beau.
Haaa, les Pauline. Une espèce rare... à apprécier.
dimanche 14 octobre 2018
Malgré tout
C'est un privilège que de pouvoir mourir doucement dans un lit d'hôpital, accompagné de sa famille.
L'une de mes belles-sœurs avait donné à son père, il y a quelques années, le livre La vie après la vie pour le rassurer quand viendrait le temps de franchir la grande porte... et il l'a lu. Il n'avait pas peur. Il était prêt, fatigué. Il nous l'a dit, deux jours plus tôt à l'hôpital. C'est un cadeau pour ceux qui l'aiment.
C'est aussi un grand privilège que d'être encore accompagné dans cette étape si importante par un service de liturgie, par un prêtre... pour ceux qui croient ou qui accompagnent un croyant. Ce prêtre était sympa. Ça aide. Mon voisin de table me dit, au resto après la messe : « Ça m'a rappelé mon Notre Père... C'est important quand même les rituels dans les étapes importantes... le baptême, le mariage...et surtout celle-là! Aujourd'hui c'est un peu de tout... »... et je lis dans son regard évasif... on est un peu perdu, éparpillé... difficile de s'y retrouver.
La vie passe... on vieillit tous... Même jeune, il est dit : « Je viendrai comme un voleur... ». Aussi bien être prêt tout le temps.
Et puis j'ai entendu un nouvel Ave Maria.Très beau. Quel baume au cœur.
L'une de mes belles-sœurs avait donné à son père, il y a quelques années, le livre La vie après la vie pour le rassurer quand viendrait le temps de franchir la grande porte... et il l'a lu. Il n'avait pas peur. Il était prêt, fatigué. Il nous l'a dit, deux jours plus tôt à l'hôpital. C'est un cadeau pour ceux qui l'aiment.
C'est aussi un grand privilège que d'être encore accompagné dans cette étape si importante par un service de liturgie, par un prêtre... pour ceux qui croient ou qui accompagnent un croyant. Ce prêtre était sympa. Ça aide. Mon voisin de table me dit, au resto après la messe : « Ça m'a rappelé mon Notre Père... C'est important quand même les rituels dans les étapes importantes... le baptême, le mariage...et surtout celle-là! Aujourd'hui c'est un peu de tout... »... et je lis dans son regard évasif... on est un peu perdu, éparpillé... difficile de s'y retrouver.
La vie passe... on vieillit tous... Même jeune, il est dit : « Je viendrai comme un voleur... ». Aussi bien être prêt tout le temps.
Et puis j'ai entendu un nouvel Ave Maria.Très beau. Quel baume au cœur.
Aurevoir beau-papa
C'était la messe des funérailles de mon beau-père aujourd'hui, par une belle journée d'octobre et ses couleurs d'automne. Quatre ans, jour pour jour après son épouse qu'il aimait tendrement et qu'il avait hâte de rejoindre. Quel romantisme de la vie!... Un de ces couples comme il ne s'en fait plus, 65 ans à ses côtés.
Je ne le connaissais que depuis quelques années, sans savoir ce qu'il a été comme père ou comme mari. Mais je l'ai vu prendre soin d'elle, gravement atteinte du Parkinson. Il l'a visitait chaque jour, à son CHSLD. À 86 ans, elle se mettait encore du rouge à lèvre pour l'accueillir...
Le jour précédant le décès de ma belle-mère, nous l'avons veillée, mon conjoint et moi. Malgré la tristesse et notre oppression, je retiens la beauté du moment. Lui, assis dans sa chaise, épuisé de fatigue mais résiste pour accompagner son épouse dans ce dernier droit. Elle, le souffle court, repose aidée de la morphine. L'infirmière lui administre doucement, en lui parlant, une interdose pour s'assurer qu'elle ne souffre pas après le changement de position.
Au risque de passer pour une extraterrestre, je sors mon chapelet et le dit à voix haute dans la chambre. J'entends parfois mon beau-père le réciter avec moi. Petit moment d'éternité avant le grand départ... cette nuit-là.
Je ne le connaissais que depuis quelques années, sans savoir ce qu'il a été comme père ou comme mari. Mais je l'ai vu prendre soin d'elle, gravement atteinte du Parkinson. Il l'a visitait chaque jour, à son CHSLD. À 86 ans, elle se mettait encore du rouge à lèvre pour l'accueillir...
Le jour précédant le décès de ma belle-mère, nous l'avons veillée, mon conjoint et moi. Malgré la tristesse et notre oppression, je retiens la beauté du moment. Lui, assis dans sa chaise, épuisé de fatigue mais résiste pour accompagner son épouse dans ce dernier droit. Elle, le souffle court, repose aidée de la morphine. L'infirmière lui administre doucement, en lui parlant, une interdose pour s'assurer qu'elle ne souffre pas après le changement de position.
Au risque de passer pour une extraterrestre, je sors mon chapelet et le dit à voix haute dans la chambre. J'entends parfois mon beau-père le réciter avec moi. Petit moment d'éternité avant le grand départ... cette nuit-là.
lundi 8 octobre 2018
Dora l'exploratrice
Je me suis déjà dit que lorsque je serai de « l'autre côté », je me permettrai de flotter dans l'univers pour voir enfin ce qu'il en est. Découvrir les planètes, leur beauté. Pas pareil de regarder les photos des satellites... et franchement, au prix que ça coûte! On pourrait restaurer notre belle Terre!
Mais j'ai pensé aussi que je risquais peut-être de m'y perdre, seule, dans tout cet espace immense à la fois vide et rempli... mais froid. Et finalement, ça ne me tente plus.
La journée au parc s'est conclue entre autres sur cette parole de l'un des messieurs : « Tant qu'à explorer, restons dans la même ligne de pensée... notre religion catholique regorge de découvertes intéressantes... ».
J'ajoute : « Moi, en tout cas, j'ai hâte que tu ais terminé ton cours et de la tête on passe au cœur ». Parce que trop intellectualiser les messages de Jésus... ça sert à quoi ? C'est beaucoup plus dur de mettre en pratique. C'est pourtant le simple but de la chose ! Et quelle que soit la religion, c'est la prière qui compte... et qui n'est pas facile à faire. À trouver le temps. Le bon moment. Le bon endroit. Se concentrer, déconnecter du reste.
« Ben c'est bon d'apprendre pour comprendre. Mais pour la prière, il faut aussi trouver son moment » nous dit l'autre ami... Moment d'intimité et de silence. Parfois même au travers le brouhaha du métro, quand on ferme les yeux. Ça vous change de voir défiler les stations, les publicités, les vas-et-viens. Ça trompe l'impatience d'arriver à destination. Un oasis intérieur... dans un tout petit espace.
Mais j'ai pensé aussi que je risquais peut-être de m'y perdre, seule, dans tout cet espace immense à la fois vide et rempli... mais froid. Et finalement, ça ne me tente plus.
La journée au parc s'est conclue entre autres sur cette parole de l'un des messieurs : « Tant qu'à explorer, restons dans la même ligne de pensée... notre religion catholique regorge de découvertes intéressantes... ».
J'ajoute : « Moi, en tout cas, j'ai hâte que tu ais terminé ton cours et de la tête on passe au cœur ». Parce que trop intellectualiser les messages de Jésus... ça sert à quoi ? C'est beaucoup plus dur de mettre en pratique. C'est pourtant le simple but de la chose ! Et quelle que soit la religion, c'est la prière qui compte... et qui n'est pas facile à faire. À trouver le temps. Le bon moment. Le bon endroit. Se concentrer, déconnecter du reste.
« Ben c'est bon d'apprendre pour comprendre. Mais pour la prière, il faut aussi trouver son moment » nous dit l'autre ami... Moment d'intimité et de silence. Parfois même au travers le brouhaha du métro, quand on ferme les yeux. Ça vous change de voir défiler les stations, les publicités, les vas-et-viens. Ça trompe l'impatience d'arriver à destination. Un oasis intérieur... dans un tout petit espace.
vendredi 5 octobre 2018
Conversation au parc 3
Impossible de passer ceci sous silence...
Pendant que nous discutons ce jour-là, assis à notre table de pic-nique, quelques personnes passent près de nous. D'abord les hommes, habillés légèrement, qui discutent entre eux. Puis une femme voilée de noir complètement, silencieuse. Il fait un peu frais en cette journée de fin d'été. Mais je me rappelle être allée me rafraîchir dans un autre parc un jour de canicule. Les hommes marchaient détendus, habillés en pantalons courts et T-shirt. La femme, comme celle-ci, voilée en noir, complètement. Le noir attire le soleil. C'est pour cela qu'on recouvre maintenant les toits en matériaux blancs, pour éviter les îlots de chaleur...
Combien de degrés faisaient-ils sous son vêtement ?
Pourquoi cette femme n'a pas le droit d'exister aux yeux des autres ?
Au moins, chez les Juifs orthodoxes, les hommes sont autant habillés que les femmes, en manteaux noirs, longs étouffants et chapeaux.
En partant, l'un de nos nouveaux amis me dit : « Tu sais, bien souvent ce sont les femmes elles-mêmes qui demandent à revêtir le niquab... ».
Et moi, songeuse : « Oui... comme pour l'excision... ».
Nos religieuses ont revêtu aussi des habits contraignants. Un jour on leur a dit, vous n'êtes plus obligées... c'est dans le coeur que tout se passe. Malgré tout, certaines en portent encore. Des femmes du monde entier portent des voiles sur leur tête, des foulards cachent leurs cheveux, des mantilles ou des châles. Par respect religieux. Mon vieux père lui-même, cet été, était contrarié de me voir en chemise sans manches en cette chaude journée d'été, pour aller à la messe. C'est la première fois que je lui entendais une telle remarque. Pour ne pas perturber son rare moment à l'église de notre paroisse, et m'obstiner, j'ai changé ma chemise pour des manches un peu plus longues... puis j'ai constaté que l'une des animatrices en avant, portait une robe sans manches...
Et puis quoi ? Dieu nous veut tel que nous sommes. Nous aime tel que nous sommes. Seulement le regard tourné vers Lui, l'âme offerte à sa lumière. La conscience ouverte à nous-mêmes et aux autres.
Au moins, au moins, en tout temps, qu'Il puisse voir notre sourire.
Pendant que nous discutons ce jour-là, assis à notre table de pic-nique, quelques personnes passent près de nous. D'abord les hommes, habillés légèrement, qui discutent entre eux. Puis une femme voilée de noir complètement, silencieuse. Il fait un peu frais en cette journée de fin d'été. Mais je me rappelle être allée me rafraîchir dans un autre parc un jour de canicule. Les hommes marchaient détendus, habillés en pantalons courts et T-shirt. La femme, comme celle-ci, voilée en noir, complètement. Le noir attire le soleil. C'est pour cela qu'on recouvre maintenant les toits en matériaux blancs, pour éviter les îlots de chaleur...
Combien de degrés faisaient-ils sous son vêtement ?
Pourquoi cette femme n'a pas le droit d'exister aux yeux des autres ?
Au moins, chez les Juifs orthodoxes, les hommes sont autant habillés que les femmes, en manteaux noirs, longs étouffants et chapeaux.
En partant, l'un de nos nouveaux amis me dit : « Tu sais, bien souvent ce sont les femmes elles-mêmes qui demandent à revêtir le niquab... ».
Et moi, songeuse : « Oui... comme pour l'excision... ».
Nos religieuses ont revêtu aussi des habits contraignants. Un jour on leur a dit, vous n'êtes plus obligées... c'est dans le coeur que tout se passe. Malgré tout, certaines en portent encore. Des femmes du monde entier portent des voiles sur leur tête, des foulards cachent leurs cheveux, des mantilles ou des châles. Par respect religieux. Mon vieux père lui-même, cet été, était contrarié de me voir en chemise sans manches en cette chaude journée d'été, pour aller à la messe. C'est la première fois que je lui entendais une telle remarque. Pour ne pas perturber son rare moment à l'église de notre paroisse, et m'obstiner, j'ai changé ma chemise pour des manches un peu plus longues... puis j'ai constaté que l'une des animatrices en avant, portait une robe sans manches...
Et puis quoi ? Dieu nous veut tel que nous sommes. Nous aime tel que nous sommes. Seulement le regard tourné vers Lui, l'âme offerte à sa lumière. La conscience ouverte à nous-mêmes et aux autres.
Au moins, au moins, en tout temps, qu'Il puisse voir notre sourire.
jeudi 4 octobre 2018
Conversation au parc 2
Je rappelle à mon amie, ces paroles de Père John au monastère de Charlevoix, qui m'avait rappelée à l'ordre de faire un ménage dans ma vie, dans mes bébelles de différentes religions et autres. Au fond, de concentrer mon énergie.
L'un des messieurs renchérit en nous disant que le Dalaï-Lama a dit la même chose... peut-être découragé de voir toute cette désertion catholique. Il a dit qu'il nous faut chacun continuer sur notre chemin personnel, dans la voie que la vie nous a montrée. Car le risque est grand de nous disperser.
L'autre nous entretient sur la différence fondamentale d'avec certaines autres religions : la relation que nous construisons avec le Père. Beaucoup plus que la seule recherche de la paix intérieure, qu'un immense néant.Qu'il nous faut trouver le moment pour prier... notre moment.
C'est à ça aussi que je pense, lors de notre souper improvisé avec nos bons voisins. Il y a cet état intérieur important à cultiver que nous apprend entre autres le bouddhisme par une douce méditation et la conscience de soi... mais nous pouvons aussi travailler en nous imprégnant des préceptes de Jésus.
Et m'apparaissent les limites du bouddisme lorsque je repense à toutes ces fois où j'ai eu besoin de ces liens invisibles... et où j'ai reçu tant d'aides précieuses... où je ne me suis pas sentie seule malgré les apparences, notamment au cours de mes voyages. C'est dans le ressenti que ça se passe. Je ne peux que transmettre un témoignage et peut-être le goût d'avancer sur ce chemin... le moins fréquenté.
dimanche 30 septembre 2018
Conversation au parc
Nous sommes retournées au parc, mon amie de la kt et moi, par une belle journée d'automne. En fait, elle m'a invitée à partager un moment de discussion spirituelle avec deux messieurs de ses amis d'un certain âge. L'un a déjà été moine, et l'autre je ne sais plus. Ils étudient la théologie, comme elle.
La discussion est très intéressante. Mais bientôt, je me rencontre que mon amie glisse... doucement vers la « sortie ». Elle qui nous a déjà dit à tous, avoir vécu une vraie conversion. De celle qui change l'âme et lui donne le goût d'en connaître plus sur ce chemin de lumière.
Elle n'a plus le goût d'aller à la messe. Elle qui, pourtant, m'avait montré que les yeux fermés lors de la messe, on ressent plus les paroles, on les « entend » mieux. Je le fais parfois aujourd'hui, quittant le prêtre et l'autel des yeux, pour qu'elles résonnent en moi.
En discutant, nous comprenons qu'elle est mal tombée sur un prêtre très stricte, voire très dur, à un moment de sa vie où elle a besoin de liberté. Besoin de piger ici et là, de redécouvrir, de découvrir. D'aucun diront : « Ben qu'elle y aille don! ». Mais voilà, l'un des messieurs lui rappelle qu'elle a demandé à être guidée, conseillée. Et dans cette voie, on se fait ramener sur le chemin. Notre chemin spirituel. Et je crois qu'inconsciemment, elle avait besoin de se faire parler aujourd'hui...
La discussion est très intéressante. Mais bientôt, je me rencontre que mon amie glisse... doucement vers la « sortie ». Elle qui nous a déjà dit à tous, avoir vécu une vraie conversion. De celle qui change l'âme et lui donne le goût d'en connaître plus sur ce chemin de lumière.
Elle n'a plus le goût d'aller à la messe. Elle qui, pourtant, m'avait montré que les yeux fermés lors de la messe, on ressent plus les paroles, on les « entend » mieux. Je le fais parfois aujourd'hui, quittant le prêtre et l'autel des yeux, pour qu'elles résonnent en moi.
En discutant, nous comprenons qu'elle est mal tombée sur un prêtre très stricte, voire très dur, à un moment de sa vie où elle a besoin de liberté. Besoin de piger ici et là, de redécouvrir, de découvrir. D'aucun diront : « Ben qu'elle y aille don! ». Mais voilà, l'un des messieurs lui rappelle qu'elle a demandé à être guidée, conseillée. Et dans cette voie, on se fait ramener sur le chemin. Notre chemin spirituel. Et je crois qu'inconsciemment, elle avait besoin de se faire parler aujourd'hui...
samedi 15 septembre 2018
Mes amis bouddhistes
En fait c'est plutôt elle, je crois. Lui, je ne sais pas.
Des statues de Bouddha ornent ici et là le devant et l'arrière de leur maison. La belle cours arrière reflète cette paix que le gros bonhomme ventru répand avec son sourire. Une cours aménagée, zen, remplie de fleurs, de tomates et de vignes.
Elle médite.
Lui, je ne sais pas.
Mais ils forment un beau couple, ensemble depuis des années. Parents et bientôt grands parents. Ils ont gardé la jeunesse... et leur taille! Ils partagent le goût du voyage, de longues marches... ils ont marché le chemin de Compostelle. En le disant, je me perds un peu en conjectures. C'est un chemin spirituel. Un chemin de foi.. ? Un chemin de profondeur intérieure et de lâcher prise en tout cas. Je leur raconte en nous faisant rire, mes anecdotes d'avion, dont le « miracle de Noël » que j'ai déjà décrit dans un billet. Mais je ne vais pas plus loin dans mes croyances, respectueuse de nos invités.
Elle m'étonne lorsqu'on parle d'environnement. La planète change. Il faut l'accepter. Comme tous ces milliards d'années de changements, de bouleversements. D'une certaine façon, je suis un peu d'accord, car la tâche est trop lourde. On se sent impuissant. Avoir la « sérénité d'accepter ce que l'on ne peut changer »...
Lui, glisse cependant que nous ne devons pas nous déresponsabiliser. Je suis aussi d'accord, car, quel que soit le résultat, nous devons faire notre part, tenter d'améliorer les choses... « Avoir le courage de changer ce que l'on peut... »
Mais je lis, dans ses remarques, un profond besoin d'être heureuse. De ne pas endosser toute la misère du monde. Ne pas se sentir responsable de tout, coupable de tout, en devoir de tout. Vivre en paix comme ce gros Bouddha.
... « et la sagesse d'en connaître la différence »...
Dans ce souper improvisé sur notre galerie, dans cette soirée chaude, très chaude de septembre, que nous offrent les changements climatiques, avec notre beau petit feu de camp que mon conjoint a le don de monter... sous notre arbre « magique » illuminé de nos lumières de Noël blanches allumées à l'année... mais qui me font tellement de bien au moral... ainsi qu'à nos voisins... Nous leur réchauffons le cœur pour leur avion reporté à demain, probablement à cause de l'ouragan Florence, et qui retarde leurs magnifiques vacances. Et s'il y a du bon en chaque chose, aussi étonnant que cela puisse être, c'est bien cela. Ce partage de nourriture et d'amitié... quelles que soient nos croyances.
Des statues de Bouddha ornent ici et là le devant et l'arrière de leur maison. La belle cours arrière reflète cette paix que le gros bonhomme ventru répand avec son sourire. Une cours aménagée, zen, remplie de fleurs, de tomates et de vignes.
Elle médite.
Lui, je ne sais pas.
Mais ils forment un beau couple, ensemble depuis des années. Parents et bientôt grands parents. Ils ont gardé la jeunesse... et leur taille! Ils partagent le goût du voyage, de longues marches... ils ont marché le chemin de Compostelle. En le disant, je me perds un peu en conjectures. C'est un chemin spirituel. Un chemin de foi.. ? Un chemin de profondeur intérieure et de lâcher prise en tout cas. Je leur raconte en nous faisant rire, mes anecdotes d'avion, dont le « miracle de Noël » que j'ai déjà décrit dans un billet. Mais je ne vais pas plus loin dans mes croyances, respectueuse de nos invités.
Elle m'étonne lorsqu'on parle d'environnement. La planète change. Il faut l'accepter. Comme tous ces milliards d'années de changements, de bouleversements. D'une certaine façon, je suis un peu d'accord, car la tâche est trop lourde. On se sent impuissant. Avoir la « sérénité d'accepter ce que l'on ne peut changer »...
Lui, glisse cependant que nous ne devons pas nous déresponsabiliser. Je suis aussi d'accord, car, quel que soit le résultat, nous devons faire notre part, tenter d'améliorer les choses... « Avoir le courage de changer ce que l'on peut... »
Mais je lis, dans ses remarques, un profond besoin d'être heureuse. De ne pas endosser toute la misère du monde. Ne pas se sentir responsable de tout, coupable de tout, en devoir de tout. Vivre en paix comme ce gros Bouddha.
... « et la sagesse d'en connaître la différence »...
Dans ce souper improvisé sur notre galerie, dans cette soirée chaude, très chaude de septembre, que nous offrent les changements climatiques, avec notre beau petit feu de camp que mon conjoint a le don de monter... sous notre arbre « magique » illuminé de nos lumières de Noël blanches allumées à l'année... mais qui me font tellement de bien au moral... ainsi qu'à nos voisins... Nous leur réchauffons le cœur pour leur avion reporté à demain, probablement à cause de l'ouragan Florence, et qui retarde leurs magnifiques vacances. Et s'il y a du bon en chaque chose, aussi étonnant que cela puisse être, c'est bien cela. Ce partage de nourriture et d'amitié... quelles que soient nos croyances.
mardi 11 septembre 2018
Signes d'amour et d'amitié
J'ai ramené mon père à la messe de notre belle paroisse, dans la beauté de la lumière de cette fin de journée de samedi. Il est toujours tout heureux de retrouver son banc, un peu en retrait, pour lui permettre d'allonger sa jambe un peu raide. Il aime son église, sa messe, la sollicitude des gens de notre île.
C'est Père Romero aujourd'hui. Un autre retour des missions d'antan.. il est espagnol et très sympathique.
J'aide mon père à suivre dans le livret... c'est de plus en plus difficile pour lui mais il a toute la meilleure volonté du monde.
Ce sont les Chevaliers de Colomb qui se chargent de la quête. Ils sont beaux avec leur manteaux arborant le sigle de cet organisme. Rendu à notre banc, l'un de ses « frères chevaliers » lui serre la main, tout heureux de le revoir. Geste tendre d'amitié masculine. Je suis touchée.
Je souhaite tant que les jeunes hommes madelinots et d'ailleurs s'y engagent. Que de belles valeurs. Une force tranquille. Un réseau de beaux exemples solidaires. Ce monde en a tant besoin !
C'est Père Romero aujourd'hui. Un autre retour des missions d'antan.. il est espagnol et très sympathique.
J'aide mon père à suivre dans le livret... c'est de plus en plus difficile pour lui mais il a toute la meilleure volonté du monde.
Ce sont les Chevaliers de Colomb qui se chargent de la quête. Ils sont beaux avec leur manteaux arborant le sigle de cet organisme. Rendu à notre banc, l'un de ses « frères chevaliers » lui serre la main, tout heureux de le revoir. Geste tendre d'amitié masculine. Je suis touchée.
Je souhaite tant que les jeunes hommes madelinots et d'ailleurs s'y engagent. Que de belles valeurs. Une force tranquille. Un réseau de beaux exemples solidaires. Ce monde en a tant besoin !
lundi 10 septembre 2018
Et si ?
« On » gratte à ma porte de chambre... juste comme je dois me réveiller tôt pour un rendez-vous avec mon père.
Mon cell, que je n'ai pas programmé, me réveille juste à temps une autre fois...
Et enfin, dans l'avion du retour, cette rencontre avec l'un des bons chanteurs de La Voix au Québec. Je lui dis : « C'est bien vous qui avez chanté.. heu...hum.. »
Lui : « You were always in my mind ».
Moi : « Oui, oui... avec la fille! J'ai le CD dans mon auto. Je l'écoute souvent! »
Pour me rappeler aussi, un peu plus tard, que c'est la chanson que j'ai entendue à la radio chez ma soeur, la veille de mon départ des Îles quand ma mère nous a quittés.
J'avais besoin de ces signes en revenant dans mes Îles, à la maison.
Liens du coeur. Liens spirituels.
Mon cell, que je n'ai pas programmé, me réveille juste à temps une autre fois...
Et enfin, dans l'avion du retour, cette rencontre avec l'un des bons chanteurs de La Voix au Québec. Je lui dis : « C'est bien vous qui avez chanté.. heu...hum.. »
Lui : « You were always in my mind ».
Moi : « Oui, oui... avec la fille! J'ai le CD dans mon auto. Je l'écoute souvent! »
Pour me rappeler aussi, un peu plus tard, que c'est la chanson que j'ai entendue à la radio chez ma soeur, la veille de mon départ des Îles quand ma mère nous a quittés.
J'avais besoin de ces signes en revenant dans mes Îles, à la maison.
Liens du coeur. Liens spirituels.
dimanche 9 septembre 2018
Rominet et papillons blancs
Tantounette était albinos. Si je le dis, ce n'est pas que cela ait dérangé quoi que ce soit à mon affection pour elle et mon estime pour son intelligence et son don extraordinaire de pianiste.
C'est seulement que j'ai le réflexe de penser à elle maintenant quand la nature m'envoie un animal tout blanc. Comme ce gros chat blanc qui est venu voir les spectateurs lors de la soirée de musique en plein air de « La musique au coucher du soleil » au site de la Côte.
Assise près de sa soeur adoptive, on jase et on parle de Tantounette qui aimait venir écouter de la musique. C'était leur style, à elle et Mamie, du beau folklore joué au violon et chanté par un groupe de musiciens. À la vue de l'animal qui s'approche sur la petite piste de danse ronde, en bois, et qui s'amuse avec des enfants, je dis : « Qui sait ? C'est peut-être elle! ». Ma tante : « Je suis déçue. J'aurais cru qu'y serait venu nous voir! »... et moi en souriant : « oh, tu sais, c'est qu'y sont plus subtiles! ».
Lorsque j'ai acheté ma nouvelle auto, cette année, j'hésitais jusqu'à ce qu'un petit papillon blanc se promène doucement près de l'auto, sur le stationnement, très loin de la nature. Je me dis : « Peut-être est-ce un signe ? » J'ai finalement conclu l'achat. À mon retour à la maison, je m'assied sur la galerie. Un autre petit papillon blanc vient presque jusqu'à moi en faisant un détour...
Bon, hasard... tout n'est que hasard ?...
Avec l'une de mes soeurs, j'ai fait une sorte de pèlerinage au cimetière de la paroisse cette année. Par manque de temps, par émotions, je ne sais trop, je n'avais jamais vu plusieurs de ces pierres tombales de membres de ma famille. Juste avant de partir... un petit papillon blanc a voleté autour de celle de Tantounette... j'ai souris.
Ben coudon... j'aime à y voir des signe minuscules... qui me font grand bien.
C'est seulement que j'ai le réflexe de penser à elle maintenant quand la nature m'envoie un animal tout blanc. Comme ce gros chat blanc qui est venu voir les spectateurs lors de la soirée de musique en plein air de « La musique au coucher du soleil » au site de la Côte.
Assise près de sa soeur adoptive, on jase et on parle de Tantounette qui aimait venir écouter de la musique. C'était leur style, à elle et Mamie, du beau folklore joué au violon et chanté par un groupe de musiciens. À la vue de l'animal qui s'approche sur la petite piste de danse ronde, en bois, et qui s'amuse avec des enfants, je dis : « Qui sait ? C'est peut-être elle! ». Ma tante : « Je suis déçue. J'aurais cru qu'y serait venu nous voir! »... et moi en souriant : « oh, tu sais, c'est qu'y sont plus subtiles! ».
Lorsque j'ai acheté ma nouvelle auto, cette année, j'hésitais jusqu'à ce qu'un petit papillon blanc se promène doucement près de l'auto, sur le stationnement, très loin de la nature. Je me dis : « Peut-être est-ce un signe ? » J'ai finalement conclu l'achat. À mon retour à la maison, je m'assied sur la galerie. Un autre petit papillon blanc vient presque jusqu'à moi en faisant un détour...
Bon, hasard... tout n'est que hasard ?...
Avec l'une de mes soeurs, j'ai fait une sorte de pèlerinage au cimetière de la paroisse cette année. Par manque de temps, par émotions, je ne sais trop, je n'avais jamais vu plusieurs de ces pierres tombales de membres de ma famille. Juste avant de partir... un petit papillon blanc a voleté autour de celle de Tantounette... j'ai souris.
Ben coudon... j'aime à y voir des signe minuscules... qui me font grand bien.
samedi 8 septembre 2018
Et re-voyage aux Îles
Au restaurant de l'aéroport, l'air climatisé contraste avec la canicule. Je gèle aussi dans l'avion avec ma petite blouse pas de manches... et me dis que le vol va être long à grelotter... jusqu'au moment où, un grand jeune homme s'assoit sur le siège à côté de moi. Une vraie fournaise! Il émane de son corps une chaleur douce... Un ange déguisé ?... Mine de rien, je me penche un peu...de son côté.
Je retrouve mes Îles, ma famille. Ma mère me manque toujours. Cette année, Tantounette aussi. Mais j'ai des signes de leur « présence » ici et là.
Je rêve que ma mère m'accueille, à la porte. Elle est souriante, lumineuse avec ses beaux yeux bleus. Je l'entoure de mes bras et dis : « Maman, maman, maman... ». Un rêve si réel...qu'il me fait du bien. Tantounette avait déjà rêvé à elle. Elle l'a voyait assise à la table de la cuisine et lui disait : « Ben voyons, tu peux pas être là! » et ma mère de répondre : « Des fois on a le droit de revenir! ». Est-ce que ce sont seulement des rêves ?
Je retrouve mes Îles, ma famille. Ma mère me manque toujours. Cette année, Tantounette aussi. Mais j'ai des signes de leur « présence » ici et là.
Je rêve que ma mère m'accueille, à la porte. Elle est souriante, lumineuse avec ses beaux yeux bleus. Je l'entoure de mes bras et dis : « Maman, maman, maman... ». Un rêve si réel...qu'il me fait du bien. Tantounette avait déjà rêvé à elle. Elle l'a voyait assise à la table de la cuisine et lui disait : « Ben voyons, tu peux pas être là! » et ma mère de répondre : « Des fois on a le droit de revenir! ». Est-ce que ce sont seulement des rêves ?
lundi 3 septembre 2018
MosaÏque religieuse
Je ne suis pas bien placée pour juger les différentes religions. Je ne les connais pas au fond. Comme beaucoup de monde, j'ai été intriguée par certaines d'entre elles, par certains aspects. Pour moi, ce sont comme des morceaux d'un même casse-tête qui nous présentent la vie spirituelle sous différents angles.
Un jour que je discute avec des amis musulmans, d'anciens voisins, nous partons sur une envolée originale en imaginant une pratique religieuse « idéale » (bien entendu, dès lors qu'on accepte qu'il y en ait...). Sans être exhaustifs, et en nous complétant l'un, l'autre en riant, nous en arrivons à la conclusion qu'il nous faudrait :
- l'assiduité des juifs et des musulmans
- la vision spirituelle autochtone en lien avec la nature
- la conscience boudhiste
- les valeurs de Jésus Christ
Comme si, des « clés » intérieures avaient été distribuées ici et là sur la planète. En me relisant, je me rends compte que j'ai fait quelques « emprunts » qui ont enrichi ma pratique religieuse. Père John m'avait toutefois mis en garde contre un éparpillement, une religion « à la carte », en plus de me perdre dans les pratiques « nouvel âge », l'ésotérisme et j'en passe.
C'est pourquoi je me concentre maintenant sur ma religion, celle qui m'apparait la plus lumineuse, et le chemin de vérité. Mais je conserve un très grand estime pour toutes les personnes qui vivent dans le respect, l'amour, la tolérance, la sagesse et autres magnifiques qualités humaines.
Père Romero a dit, justement hier matin : « Aujourd'hui je vous transmets les paroles de Jésus Christ... mais en sortant d'ici, je dois les mettre en pratique. Car Il a dit : l'important ce n'est pas ce qui est dans l'homme... mais ce qui sort de l'homme ».
Un jour que je discute avec des amis musulmans, d'anciens voisins, nous partons sur une envolée originale en imaginant une pratique religieuse « idéale » (bien entendu, dès lors qu'on accepte qu'il y en ait...). Sans être exhaustifs, et en nous complétant l'un, l'autre en riant, nous en arrivons à la conclusion qu'il nous faudrait :
- l'assiduité des juifs et des musulmans
- la vision spirituelle autochtone en lien avec la nature
- la conscience boudhiste
- les valeurs de Jésus Christ
Comme si, des « clés » intérieures avaient été distribuées ici et là sur la planète. En me relisant, je me rends compte que j'ai fait quelques « emprunts » qui ont enrichi ma pratique religieuse. Père John m'avait toutefois mis en garde contre un éparpillement, une religion « à la carte », en plus de me perdre dans les pratiques « nouvel âge », l'ésotérisme et j'en passe.
C'est pourquoi je me concentre maintenant sur ma religion, celle qui m'apparait la plus lumineuse, et le chemin de vérité. Mais je conserve un très grand estime pour toutes les personnes qui vivent dans le respect, l'amour, la tolérance, la sagesse et autres magnifiques qualités humaines.
Père Romero a dit, justement hier matin : « Aujourd'hui je vous transmets les paroles de Jésus Christ... mais en sortant d'ici, je dois les mettre en pratique. Car Il a dit : l'important ce n'est pas ce qui est dans l'homme... mais ce qui sort de l'homme ».
samedi 1 septembre 2018
Été caniculaire : conversation de piscine
Vous avez eu chaud cet été ? Moi aussi !
Je ne suis pas friande des piscines... ces « bouillons de culture ». Surtout les piscines publiques avec les bébés qui ne savent pas forcément qu'ils sont dans une piscine publique... Et celle qui s'arrose si abondamment de crème solaire que je la respire jusqu'au milieu de l'eau. Mais là, y fait tellement chaud! Et comme notre petite piscine hors terre s'est sabordée y a deux ans, j'opte pour un moindre mal. Bon. Au début de la journée c'est encore pas si pire...
À une voisine de baignade : « L'eau est un peu fraiche aujourd'hui !
Elle : « oui... etc, etc. »
Et la conversation s'entreprend sur un peu de tout. Elle est gentille, agréable et très intéressante. Elle donne des ateliers de relaxation et des formations à des prisonniers. Un forme d'hypnose pour traiter l'anxiété, rien de moins. Ce que ça doit être très apprécié!
La conversation vire aux sujets qui passionnent souvent les femmes : le développement personnel, les cartomanciennes, les religions « nouvelles » au Québec (hindouisme, etc.). Je me rends compte à quel point j'ai cheminé depuis ma rencontre avec Père John au monastère de Charlevoix; je n'ai plus besoin de tout ça. Elle, se cherche présentement. Dès qu'il y a un intérêt, car je ne veux pas m'imposer ou paraître Jesus Freak... en fait, dès que je sens que ça peut être utile à quelqu'un, je m'ouvre sur ma spiritualité, à ma discussion avec Père John... et à la remarque de celui-ci lorsqu'il me diagnostic une « anémie spirituelle ».
Elle : « As-tu déjà lu le livre Enquête sur l'existence des anges gardiens ? »
Moi : « Ben sûr! »
Elle : « Pas croyable. C'est la première fois qu'on me répond oui. »
Moi (ben quin!) : « Je suis en train de le relire. Ça me fascine. »
Elle : « C'est drôle. En venant ici, je me sentais « déconnectée ». J'avais besoin de lumière...
Moi : « On est guidés quand on le veut, quand on le demande ».
Alors qu'elle me raconte un problème important dans sa vie, je lui rappelle de demander « d'être guidée et inspirée pour les solutions ». Plus tard, dans un texto, je lui suggère « offre une messe! ». En tout cas, moi ça a bien marché pour plusieurs demandes importantes cette année. Je suis étonnée de sa réponse enthousiaste. Comme si elle avait besoin de ce rappel que notre religion existe toujours, pas besoin de chercher très loin, d'explorer ailleurs. Que nous avons notre « équipe d'en haut », toujours prête à nous aider.
Et voilà une nouvelle amie, enfin j'espère, toute heureuse de s'être fait reconnectée à son passé judéo-chrétien, finalement pas si loin, tout près de sa surface... intérieure.
Je ne suis pas friande des piscines... ces « bouillons de culture ». Surtout les piscines publiques avec les bébés qui ne savent pas forcément qu'ils sont dans une piscine publique... Et celle qui s'arrose si abondamment de crème solaire que je la respire jusqu'au milieu de l'eau. Mais là, y fait tellement chaud! Et comme notre petite piscine hors terre s'est sabordée y a deux ans, j'opte pour un moindre mal. Bon. Au début de la journée c'est encore pas si pire...
À une voisine de baignade : « L'eau est un peu fraiche aujourd'hui !
Elle : « oui... etc, etc. »
Et la conversation s'entreprend sur un peu de tout. Elle est gentille, agréable et très intéressante. Elle donne des ateliers de relaxation et des formations à des prisonniers. Un forme d'hypnose pour traiter l'anxiété, rien de moins. Ce que ça doit être très apprécié!
La conversation vire aux sujets qui passionnent souvent les femmes : le développement personnel, les cartomanciennes, les religions « nouvelles » au Québec (hindouisme, etc.). Je me rends compte à quel point j'ai cheminé depuis ma rencontre avec Père John au monastère de Charlevoix; je n'ai plus besoin de tout ça. Elle, se cherche présentement. Dès qu'il y a un intérêt, car je ne veux pas m'imposer ou paraître Jesus Freak... en fait, dès que je sens que ça peut être utile à quelqu'un, je m'ouvre sur ma spiritualité, à ma discussion avec Père John... et à la remarque de celui-ci lorsqu'il me diagnostic une « anémie spirituelle ».
Elle : « As-tu déjà lu le livre Enquête sur l'existence des anges gardiens ? »
Moi : « Ben sûr! »
Elle : « Pas croyable. C'est la première fois qu'on me répond oui. »
Moi (ben quin!) : « Je suis en train de le relire. Ça me fascine. »
Elle : « C'est drôle. En venant ici, je me sentais « déconnectée ». J'avais besoin de lumière...
Moi : « On est guidés quand on le veut, quand on le demande ».
Alors qu'elle me raconte un problème important dans sa vie, je lui rappelle de demander « d'être guidée et inspirée pour les solutions ». Plus tard, dans un texto, je lui suggère « offre une messe! ». En tout cas, moi ça a bien marché pour plusieurs demandes importantes cette année. Je suis étonnée de sa réponse enthousiaste. Comme si elle avait besoin de ce rappel que notre religion existe toujours, pas besoin de chercher très loin, d'explorer ailleurs. Que nous avons notre « équipe d'en haut », toujours prête à nous aider.
Et voilà une nouvelle amie, enfin j'espère, toute heureuse de s'être fait reconnectée à son passé judéo-chrétien, finalement pas si loin, tout près de sa surface... intérieure.
mardi 28 août 2018
Petite histoire de stationnement
Je suis crevée. J'ai mal au bras. Je m'en vais à la clinique en face du centre d'achats... En sortant, pour me « récompenser », je vais faire un tour au centre commercial. Le stationnement est plein. J'arrive sur le coin d'une rangée, et, perpendiculairement à moi, une autre auto se cherche un parking. Juste sur ma droite, une conductrice sort enfin et libère la place. Je m'y glisse...
Comme la vie fait les choses « à sa façon »... L'autre s'en trouve un pas loin et nous nous retrouvons presque à l'entrée no 3. Malaise.
L'autre, frustrée : « Y en a qui sont gentilles... et y en a qui le sont pas! ».
Moi, grommelant : « Ben oui, de part et d'autre! ».
Je rentre après elle.
Ma virée est gâchée. Que connaît-elle de ma gentillesse chaque jour de ma vie ? Et elle ? Elle ne m'a pas laissée la place non plus!. À pas gentille... pas gentille et demie!
Je repasse la bobine dans ma tête. En fait, pour être honnête, je n'ai pas été correcte. En la regardant, j'ai suivi son regard et repéré la voiture sortante à ma droite. J'aurais dû lui laisser. Mais juste de la voir insister bien que la place fut à mon côté, je m'y suis accrochée.
Pourquoi ressasser cet incident infime, me direz-vous ? Parce que c'est rare que quelqu'un prenne la peine d'en faire un plat... et que si elle a insisté, c'est peut-être que cette journée-là, elle avait besoin d'une attention spéciale... Je me suis alors souvenue d'un minuscule événement contraire... un geste gentil de ma part. J'avais donné un transfert d'autobus à une dame près de moi. Elle m'avait dit à la fois reconnaissante... et peinée : « Merci... je viens juste d'oublier mon chandail préféré dans le métro ! ».
Quand je repense à mon émission préférée Les Anges du bonheur, j'imagine l'ange Veronica qui lui aurait laissé le stationnement... avec un magnifique sourire en prime.
Comme la vie fait les choses « à sa façon »... L'autre s'en trouve un pas loin et nous nous retrouvons presque à l'entrée no 3. Malaise.
L'autre, frustrée : « Y en a qui sont gentilles... et y en a qui le sont pas! ».
Moi, grommelant : « Ben oui, de part et d'autre! ».
Je rentre après elle.
Ma virée est gâchée. Que connaît-elle de ma gentillesse chaque jour de ma vie ? Et elle ? Elle ne m'a pas laissée la place non plus!. À pas gentille... pas gentille et demie!
Je repasse la bobine dans ma tête. En fait, pour être honnête, je n'ai pas été correcte. En la regardant, j'ai suivi son regard et repéré la voiture sortante à ma droite. J'aurais dû lui laisser. Mais juste de la voir insister bien que la place fut à mon côté, je m'y suis accrochée.
Pourquoi ressasser cet incident infime, me direz-vous ? Parce que c'est rare que quelqu'un prenne la peine d'en faire un plat... et que si elle a insisté, c'est peut-être que cette journée-là, elle avait besoin d'une attention spéciale... Je me suis alors souvenue d'un minuscule événement contraire... un geste gentil de ma part. J'avais donné un transfert d'autobus à une dame près de moi. Elle m'avait dit à la fois reconnaissante... et peinée : « Merci... je viens juste d'oublier mon chandail préféré dans le métro ! ».
Quand je repense à mon émission préférée Les Anges du bonheur, j'imagine l'ange Veronica qui lui aurait laissé le stationnement... avec un magnifique sourire en prime.
dimanche 12 août 2018
Parce que
... ce que l'amour fait de bien, il le fait en silence, dans l'humilité et la simplicité.
Mon grand-père aimait à répéter, lui qui a donné sa quote part de charbon... : « Ce que ta main gauche donne... que ta main droite ne le sache pas ».
Et c'est pour cela que j'aime à rendre hommage à tous ceux et celles qui ont bien témoigné de Dieu, qui ont bien réalisé son œuvre, tant que faire se peut. Chacun à sa façon. Particulièrement dans l'éducation, les services sociaux et les soins hospitaliers, au temps où l'aide sociale et l'assurance-chômage n'existaient pas.
Mon grand-père aimait à répéter, lui qui a donné sa quote part de charbon... : « Ce que ta main gauche donne... que ta main droite ne le sache pas ».
Et c'est pour cela que j'aime à rendre hommage à tous ceux et celles qui ont bien témoigné de Dieu, qui ont bien réalisé son œuvre, tant que faire se peut. Chacun à sa façon. Particulièrement dans l'éducation, les services sociaux et les soins hospitaliers, au temps où l'aide sociale et l'assurance-chômage n'existaient pas.
samedi 11 août 2018
De Marguerite à Paul
Nous avons eu les funérailles la semaine dernière, d'un grand homme. L'un des grands bâtisseurs du Québec moderne : Paul Gérin-Lajoie. Il a fondé l'instruction publique au Québec. C'est un pas immense que l'accès à l'instruction pour tous et les écoles modernes. J'ai beaucoup aimé les miennes, au primaire comme au secondaire, le cégep et l'université.
Mais ma mère a été instruite au couvent, mon père à l'Académie, dirigés par des religieux et religieuses. Des enseignements de qualité. À mon époque, il en restait qui enseignaient, notamment au secondaire. Et si on remonte beaucoup plus loin dans le temps, en fait, loin, loin, loin, c'est grâce à des femmes comme Marguerite Bourgeois que l'instruction s'est transmise, dans les balbutiements du Québec ancien... parfois dans des coins reculés.
Bien sûr, il y a eu des dérapages. « Où y a de l'homme, y a de l'hommerie »... comme on dit. D'ailleurs, c'est tout ce que l'on entend aux nouvelles. Pas un mot sur ceux et celles qui ont consacré leur vie entière aux autres... bien souvent bénévolement ou à des salaires de misère. Mais de 1664 aux années 1960, pendant des siècles, il y en a eu des enfants instruits grâce à eux.
Et moi, dans ce billet modeste, je le vois... et je vous dis merci.
Mais ma mère a été instruite au couvent, mon père à l'Académie, dirigés par des religieux et religieuses. Des enseignements de qualité. À mon époque, il en restait qui enseignaient, notamment au secondaire. Et si on remonte beaucoup plus loin dans le temps, en fait, loin, loin, loin, c'est grâce à des femmes comme Marguerite Bourgeois que l'instruction s'est transmise, dans les balbutiements du Québec ancien... parfois dans des coins reculés.
Bien sûr, il y a eu des dérapages. « Où y a de l'homme, y a de l'hommerie »... comme on dit. D'ailleurs, c'est tout ce que l'on entend aux nouvelles. Pas un mot sur ceux et celles qui ont consacré leur vie entière aux autres... bien souvent bénévolement ou à des salaires de misère. Mais de 1664 aux années 1960, pendant des siècles, il y en a eu des enfants instruits grâce à eux.
Et moi, dans ce billet modeste, je le vois... et je vous dis merci.
Y a des prêtres
Y a des prêtres... tellement sympas. Comme le « p'tit prêtre d'en dehors. Il est resté quelques années aux Îles puis il est parti pour aider les prisonniers. Je prie parfois pour que Dieu leur apporte la lumière à travers les barreaux... Ben là, il a un aide précieux... mais il nous manque.
Y en a des tellement dévoués, engagés.
Y en a des plates pas à peu près. Mais y font ce qu'ils peuvent.
Y en a avec de gros accents. Je m'étire l'oreille jusqu'à eux pour mieux comprendre.
Y en a qui ne sont pas vertueux. On ne le sait pas. Dieu le sait, Lui.
Et si je tombe sur un prêtre qui perd un peu son sang froid comme il m'est déjà arrivé, j'y retourne à un autre moment, où encore quand officie quelqu'un d'autre. Personne n'est parfait.... encore moins tout le temps. Et si on ne leur pardonne pas... on est là pour quoi?
Et dans ce monde où on s'éparpille à tous vents, c'est encore beau qu'il nous en reste. Un privilège que cette autre espèce en voie de disparition, qui nous consacre leur vie... autant apprécier.
Y en a des tellement dévoués, engagés.
Y en a des plates pas à peu près. Mais y font ce qu'ils peuvent.
Y en a avec de gros accents. Je m'étire l'oreille jusqu'à eux pour mieux comprendre.
Y en a qui ne sont pas vertueux. On ne le sait pas. Dieu le sait, Lui.
Et si je tombe sur un prêtre qui perd un peu son sang froid comme il m'est déjà arrivé, j'y retourne à un autre moment, où encore quand officie quelqu'un d'autre. Personne n'est parfait.... encore moins tout le temps. Et si on ne leur pardonne pas... on est là pour quoi?
Et dans ce monde où on s'éparpille à tous vents, c'est encore beau qu'il nous en reste. Un privilège que cette autre espèce en voie de disparition, qui nous consacre leur vie... autant apprécier.
samedi 4 août 2018
Par un beau dimanche matin... bizarre
J'arrive donc... 10h50... pour la messe de 11h. Un groupe de personnes est amassée devant le parvis de l'église. Les portes sont fermées. Qu'est-ce qui se passe ?
Juste comme j'arrive à leur hauteur, la porte vient de s'ouvrir et les gens entrent. Mais les lumières sont encore éteintes. Les livrets de messe et les feuillets paroissiaux datent de la semaine dernière. Personne ne nous accueille. Bizarre.
Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a ni chorale, ni animateurs, ni prêtre... je m'rvire de bord pu d'bord... comme on dit par chez nous.
Comme il est vieux, le prêtre d'été a peut-être eu un malaise ?
Et l'autre prêtre, plus jeune, qui traîne une leucémie depuis des années, est peut-être retombé malade ?
On s'assoit. On attend sagement. Des personnes s'avancent, allument et préparent l'autel. Une autre distribue le livret du jour.
Je glisse à la dame à côté de moi : « C'est peut-être une expérience voulue pour nous faire réfléchir si notre église devait fermer... ? »
J'attends qu'un animateur prenne le micro et nous annonce effectivement que nous vivons une quelconque expérience... en vain.
Le vieux prêtre arrive. Il a l'air un peu embêté. Puis il nous dit qu'il manquait la clé... Où donc était passée la personne responsable ? On ne l'a jamais su.
J'ai glissé au prêtre, en sortant, ma remarque à la dame, en lui ajoutant : « Ben, c'était peut-être pour nous faire mieux vous apprécier... en tout cas, on vous apprécie ».
Il a sourit.
Juste comme j'arrive à leur hauteur, la porte vient de s'ouvrir et les gens entrent. Mais les lumières sont encore éteintes. Les livrets de messe et les feuillets paroissiaux datent de la semaine dernière. Personne ne nous accueille. Bizarre.
Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a ni chorale, ni animateurs, ni prêtre... je m'rvire de bord pu d'bord... comme on dit par chez nous.
Comme il est vieux, le prêtre d'été a peut-être eu un malaise ?
Et l'autre prêtre, plus jeune, qui traîne une leucémie depuis des années, est peut-être retombé malade ?
On s'assoit. On attend sagement. Des personnes s'avancent, allument et préparent l'autel. Une autre distribue le livret du jour.
Je glisse à la dame à côté de moi : « C'est peut-être une expérience voulue pour nous faire réfléchir si notre église devait fermer... ? »
J'attends qu'un animateur prenne le micro et nous annonce effectivement que nous vivons une quelconque expérience... en vain.
Le vieux prêtre arrive. Il a l'air un peu embêté. Puis il nous dit qu'il manquait la clé... Où donc était passée la personne responsable ? On ne l'a jamais su.
J'ai glissé au prêtre, en sortant, ma remarque à la dame, en lui ajoutant : « Ben, c'était peut-être pour nous faire mieux vous apprécier... en tout cas, on vous apprécie ».
Il a sourit.
lundi 30 juillet 2018
Parlant de rendre grâce
Ma sœur et son mari sont partis. J'ai encore le temps de me rendre à la messe. Bon, ok. Un peu pour leur longue route... aussi parce que j'aime ces messes d'été. Avant, je trouvais ennuyant tous ces « temps ordinaires » de l'année. Maintenant, j'en apprécie la simplicité.
L'Église a traversé tellement de changements. Pour le mieux, à mon avis. Comme si elle avait passé au travers un tamis. Exit l'orgueil, les fafarlas, l'inatteignable (on disait la messe en latin « en premier »). Ce qui reste est comme la noix à l'intérieur de la coquille. Les messages, la sagesse.
C'est pour moi, qui est à contre courant et à contretemps, toujours réconfortant de mettre les pieds dans notre petite chapelle où tout le monde s'y rend maintenant volontairement, quand on peut. Où on est accueillit par des personnes sympathiques.
Je m'assied au fond du banc pour que d'autres personnes se sentent les bienvenues sans avoir à me demander de me pousser.
Un petit groupe d'aînés d'un centre pour personnes âgées vient nous rejoindre. Elles s'assied en avant.
Je partage un moment intime, une énergie qui nous transcende. Nous sommes tous là à cause d'un homme qui nous a demandé de faire cela en mémoire de lui... il y a deux mille ans. Pour recevoir la Parole. Pour entendre des textes, un mot du prêtre... qui, de temps en temps, est même drôle.
Juste avant la communion, je serre les mains en souhaitant la paix à des inconnus qui me sourient également.
La musique accompagne parfois. Chacun y met du sien.
De plus en plus d'immigrants contribuent, lisent des textes, offrent la communion. Ici on ne vient pas d'ici, de là. Ici, on est moi, toi, lui, qui croyons en la même chose, aux mêmes valeurs.
Et on ressort tout le monde... en souriant.
L'Église a traversé tellement de changements. Pour le mieux, à mon avis. Comme si elle avait passé au travers un tamis. Exit l'orgueil, les fafarlas, l'inatteignable (on disait la messe en latin « en premier »). Ce qui reste est comme la noix à l'intérieur de la coquille. Les messages, la sagesse.
C'est pour moi, qui est à contre courant et à contretemps, toujours réconfortant de mettre les pieds dans notre petite chapelle où tout le monde s'y rend maintenant volontairement, quand on peut. Où on est accueillit par des personnes sympathiques.
Je m'assied au fond du banc pour que d'autres personnes se sentent les bienvenues sans avoir à me demander de me pousser.
Un petit groupe d'aînés d'un centre pour personnes âgées vient nous rejoindre. Elles s'assied en avant.
Je partage un moment intime, une énergie qui nous transcende. Nous sommes tous là à cause d'un homme qui nous a demandé de faire cela en mémoire de lui... il y a deux mille ans. Pour recevoir la Parole. Pour entendre des textes, un mot du prêtre... qui, de temps en temps, est même drôle.
Juste avant la communion, je serre les mains en souhaitant la paix à des inconnus qui me sourient également.
La musique accompagne parfois. Chacun y met du sien.
De plus en plus d'immigrants contribuent, lisent des textes, offrent la communion. Ici on ne vient pas d'ici, de là. Ici, on est moi, toi, lui, qui croyons en la même chose, aux mêmes valeurs.
Et on ressort tout le monde... en souriant.
Par un beau dimanche matin
On déjeune sur le patio par ce magnifique dimanche matin. Le petit déjeuner est bon, copieux. Le café délicieux. Le petit oiseau chante sur le fil. Petit moment de bonheur.
« On aimerait que rien ne change... mais tout change. »
On vieillit. La nature change. On est en transition pour le travail.
Équilibre fragile.
Apprécier le moment présent.
Rendre grâce.
« On aimerait que rien ne change... mais tout change. »
On vieillit. La nature change. On est en transition pour le travail.
Équilibre fragile.
Apprécier le moment présent.
Rendre grâce.
dimanche 29 juillet 2018
La visite
Ma sœur et son mari sont passés nous voir en descendant aux Îles. Quelle belle « déblâme » comme on dirait chez nous, pour passer un bon moment ensemble.
On en profite pour souligner la nouvelle véranda construite des mains de mon conjoint. On jase, on jase avant qu'ils repartent pour le long trajet au Nouveau-Brunswick. Puis ce sera l'Île-du-Prince-Édouard et le ferry vers nos zîles chéries.
Comme je disais, quand j'ai débuté cette chronique, les Madelinots ont peut-être ceci de plus avec leur foi, c'est que nous sommes souvent sur la route, sur terre, par mer et dans les airs. On aime nos îles et la famille. Alors on y retourne régulièrement, comme les saumons remontant la rivière pour retourner aux sources. Quels que soient les haut et les bas de la vie familiale, chacun et chacune sont mes trésors.
Ça m'aide de confier à Dieu ceux que j'aime...
On en profite pour souligner la nouvelle véranda construite des mains de mon conjoint. On jase, on jase avant qu'ils repartent pour le long trajet au Nouveau-Brunswick. Puis ce sera l'Île-du-Prince-Édouard et le ferry vers nos zîles chéries.
Comme je disais, quand j'ai débuté cette chronique, les Madelinots ont peut-être ceci de plus avec leur foi, c'est que nous sommes souvent sur la route, sur terre, par mer et dans les airs. On aime nos îles et la famille. Alors on y retourne régulièrement, comme les saumons remontant la rivière pour retourner aux sources. Quels que soient les haut et les bas de la vie familiale, chacun et chacune sont mes trésors.
Ça m'aide de confier à Dieu ceux que j'aime...
vendredi 27 juillet 2018
Parlant d'anges...
Internet a ses nombreux défauts... mais ce réseau permet aussi la diffusion de beaux contenus partout sur la planète.
J'aimerais juste vous faire part de cette série que j'admire, tant elle est bien inspirée, et qui me fait du bien : Les Anges (renommée Les anges du bonheur) (en anglais Touched by an angel). Et j'avoue, elle rencontre mes convictions profondes sur la nature et le rôle des anges ici-bas. Des anges qui se glissent dans nos vies, qui nous aident en nous laissant le libre arbitre. Elle touche différents sujets, différentes thématiques parfois douces et parfois plus difficiles. Comme quoi c'est réfléchi.
Et puis elle ne fait pas de référence à des religions spécifiques. Seulement à Dieu.
http://www.papstream.org/series/les-anges-du-bonheur-saison-1-episode-1-114354.html
J'aimerais juste vous faire part de cette série que j'admire, tant elle est bien inspirée, et qui me fait du bien : Les Anges (renommée Les anges du bonheur) (en anglais Touched by an angel). Et j'avoue, elle rencontre mes convictions profondes sur la nature et le rôle des anges ici-bas. Des anges qui se glissent dans nos vies, qui nous aident en nous laissant le libre arbitre. Elle touche différents sujets, différentes thématiques parfois douces et parfois plus difficiles. Comme quoi c'est réfléchi.
Et puis elle ne fait pas de référence à des religions spécifiques. Seulement à Dieu.
http://www.papstream.org/series/les-anges-du-bonheur-saison-1-episode-1-114354.html
jeudi 26 juillet 2018
Bout d'ange
Je suis lasse, déprimée. La journée a été éprouvante au bureau.
Je rentre dans un métro bondé et m'installe, debout, accrochée au poteau de la porte arrière. À l'arrêt suivant, une mère arrive avec sa jolie petite fille... trisomique.
Le siège réservé aux personnes vulnérables est occupé par une femme qui ne regarde que son cellulaire. Je bouille. La mère et l'enfant s'avancent près de moi. Le métro part. Je tends une main à l'enfant pour ne pas qu'elle tombe. Elle la prend. Spontanément, elle se tourne et s'appuie le dos à la porte arrière et tient la main de sa mère... et la mienne.
Quelqu'un leur offre un siège, mais la maman décline...
La mère : « J'espère que la porte ne doit pas s'ouvrir. Il n'y a pas de station de l'autre côté ? ».
Moi : « Seulement à Henri-Bourrassa. »
La mère (soulagée) : « On descend à Jean-Talon ».
L'enfant prend ma main froide, de l'air climatisé du bureau, et la glisse sur sa joue, sur son front rougi par la chaleur estivale. Elle a très chaud. Elle touche ma main doucement. Glisse ses doigts sur l'intérieur de mon poignet. L'observe. Se colle à moi, en toute confiance...
Je suis émue.
Moi à la mère : « C'est drôle mais ça me fait du bien. C'est tout doux. J'ai eu une grosse journée... une dure journée. »
Elle en souriant : « Oui. Ma fille a le don de donner de la douceur ».
Moi : « C'est pas tout le monde qui a ce don là ».
Elles débarquent toutes les deux. Et je dis à la petite : « Merci petit bout d'ange. »
Et pendant que la mère l'installe dans son sac à dos, elle me sourit, rayonnante...
Je rentre dans un métro bondé et m'installe, debout, accrochée au poteau de la porte arrière. À l'arrêt suivant, une mère arrive avec sa jolie petite fille... trisomique.
Le siège réservé aux personnes vulnérables est occupé par une femme qui ne regarde que son cellulaire. Je bouille. La mère et l'enfant s'avancent près de moi. Le métro part. Je tends une main à l'enfant pour ne pas qu'elle tombe. Elle la prend. Spontanément, elle se tourne et s'appuie le dos à la porte arrière et tient la main de sa mère... et la mienne.
Quelqu'un leur offre un siège, mais la maman décline...
La mère : « J'espère que la porte ne doit pas s'ouvrir. Il n'y a pas de station de l'autre côté ? ».
Moi : « Seulement à Henri-Bourrassa. »
La mère (soulagée) : « On descend à Jean-Talon ».
L'enfant prend ma main froide, de l'air climatisé du bureau, et la glisse sur sa joue, sur son front rougi par la chaleur estivale. Elle a très chaud. Elle touche ma main doucement. Glisse ses doigts sur l'intérieur de mon poignet. L'observe. Se colle à moi, en toute confiance...
Je suis émue.
Moi à la mère : « C'est drôle mais ça me fait du bien. C'est tout doux. J'ai eu une grosse journée... une dure journée. »
Elle en souriant : « Oui. Ma fille a le don de donner de la douceur ».
Moi : « C'est pas tout le monde qui a ce don là ».
Elles débarquent toutes les deux. Et je dis à la petite : « Merci petit bout d'ange. »
Et pendant que la mère l'installe dans son sac à dos, elle me sourit, rayonnante...
mercredi 25 juillet 2018
Arrêt obligatoire
Dans ce monde bousculé par le temps, les activités quotidiennes, le travail, les études, il est difficile de s'arrêter et de méditer. J'ai beaucoup de difficulté en tout cas.
J'ai trouvé un petit nid de prières le matin, avant de partir au travail. Je me lève un peu plus tôt. Assise sur le sofa, après mon déjeuner, je dis un chapelet et mes demandes spéciales, mes remerciements aussi. En même temps, c'est comme un mantra, une litanie qui repose mon esprit. Je confie parents et ami-e-s, ici bas et « là-haut »... et la terre toute entière pour qu'on la répare, la nettoie, sauve encore ce qui peut l'être... et les enfants de ce monde.
Mais la vie choisit parfois le moment pour nous. Et nous y contribuons, sans toujours le vouloir : prisonniers, malades, handicapé, vieillesse...
Ces jeunes Thaï, du fond de leur grotte, ont dû faire aussi un arrêt obligé, dans leur jeune vie en perpétuel mouvement. Un apprentissage de la noirceur, du vide, du jeûne, de la méditation, de la « lumière » et de la profondeur intérieures.
Et de leur faiblesse, du dépouillement total, s'est construite une force mentale et spirituelle, à la fois personnelle et commune... et de ce terrible événement, Dieu sait ce qu'il apportera au monde... à eux en tout cas.
J'ai trouvé un petit nid de prières le matin, avant de partir au travail. Je me lève un peu plus tôt. Assise sur le sofa, après mon déjeuner, je dis un chapelet et mes demandes spéciales, mes remerciements aussi. En même temps, c'est comme un mantra, une litanie qui repose mon esprit. Je confie parents et ami-e-s, ici bas et « là-haut »... et la terre toute entière pour qu'on la répare, la nettoie, sauve encore ce qui peut l'être... et les enfants de ce monde.
Mais la vie choisit parfois le moment pour nous. Et nous y contribuons, sans toujours le vouloir : prisonniers, malades, handicapé, vieillesse...
Ces jeunes Thaï, du fond de leur grotte, ont dû faire aussi un arrêt obligé, dans leur jeune vie en perpétuel mouvement. Un apprentissage de la noirceur, du vide, du jeûne, de la méditation, de la « lumière » et de la profondeur intérieures.
Et de leur faiblesse, du dépouillement total, s'est construite une force mentale et spirituelle, à la fois personnelle et commune... et de ce terrible événement, Dieu sait ce qu'il apportera au monde... à eux en tout cas.
jeudi 19 juillet 2018
Erreur de jeunesse
Le fils d'une parente, âgé d'une douzaine d'années, décide de pratiquer la méthode du brûlis pour nettoyer un terrain de la famille... Il a mis le feu à l'herbe sèche... qui s'est vite propagé. Il en a perdu le contrôle. Ce jeune garçon, réservé et timide, a vu arriver les pompiers, l'ambulance et la police, toutes sirènes hurlantes. Heureusement, tout s'est bien terminé.
La décision d'entrer dans une grotte inondable en pleine saison des pluies, quel que soit le motif, ne s'avère pas l'idée du siècle. Mais la témérité, voire l'attrait de l'interdit a sourit pendant des millénaires aux explorateurs de ce monde; ce qui a permit, entre autres, de confronter des mastodontes et de nourrir des familles. Non mais fallait être un peu fou pour s'essayer à la chasse aux mammouths avec des lances et des flèches!
Ce qui reste dans les gènes s'affiche encore dans les sports extrêmes... malgré toutes les débarques aux urgences. « Ça n'arrive qu'aux autres » est peint en lettres fluo sur les scènes d'accidents. On ne peut juger ni de l'intention, ni des conséquences. Ce pourrait être nous, un autre moment, une autre situation, ou un être aimé un peu plus téméraire ou « tête en l'air ».
L'important demeure ce que l'on en tire comme expérience dans ce « grand laboratoire d'expériences humaines » qu'est la vie. Ces jeunes Thaï, tous de beaux jeunes hommes, de belles âmes, ont pleuré lorsqu'ils ont su que l'un des plongeurs est décédé lors de l'opération de secours. Ils seront sûrement aussi peinés d'apprendre que des agriculteurs ont perdu leurs récoltes. Les prises de conscience sont coûteuses parfois... et laissent des traces.
Je leur souhaite de se pardonner avant tout.
Et de savoir qu'ils auront semé de l'entraide internationale, de l'espoir, de la foi dans l'humanité... et peut-être en Dieu... et dans l'existence des miracles.
La décision d'entrer dans une grotte inondable en pleine saison des pluies, quel que soit le motif, ne s'avère pas l'idée du siècle. Mais la témérité, voire l'attrait de l'interdit a sourit pendant des millénaires aux explorateurs de ce monde; ce qui a permit, entre autres, de confronter des mastodontes et de nourrir des familles. Non mais fallait être un peu fou pour s'essayer à la chasse aux mammouths avec des lances et des flèches!
Ce qui reste dans les gènes s'affiche encore dans les sports extrêmes... malgré toutes les débarques aux urgences. « Ça n'arrive qu'aux autres » est peint en lettres fluo sur les scènes d'accidents. On ne peut juger ni de l'intention, ni des conséquences. Ce pourrait être nous, un autre moment, une autre situation, ou un être aimé un peu plus téméraire ou « tête en l'air ».
L'important demeure ce que l'on en tire comme expérience dans ce « grand laboratoire d'expériences humaines » qu'est la vie. Ces jeunes Thaï, tous de beaux jeunes hommes, de belles âmes, ont pleuré lorsqu'ils ont su que l'un des plongeurs est décédé lors de l'opération de secours. Ils seront sûrement aussi peinés d'apprendre que des agriculteurs ont perdu leurs récoltes. Les prises de conscience sont coûteuses parfois... et laissent des traces.
Je leur souhaite de se pardonner avant tout.
Et de savoir qu'ils auront semé de l'entraide internationale, de l'espoir, de la foi dans l'humanité... et peut-être en Dieu... et dans l'existence des miracles.
mercredi 11 juillet 2018
La grotte... Il était moins une
Quelques heures après l'évacuation du dernier groupe de jeunes, la pompe principale a lâché. L'eau a monté à tel point que les sauveteurs qui ramassaient leur stock ont eut à peine le temps de sortir...
Ce qui est fascinant dans cette histoire, c'est le timing. La pompe aurait lâché avant que l'histoire aurait tourné (encore) au drame. Elle aurait aussi pu ne jamais lâcher. Mais ce moment était comme « choisi » pour démontrer toute la fragilité du moment. Pour apprécier encore plus l'ensemble de l'œuvre et la « protection accordée ».
Je me rappelle cette anecdote me concernant. J'ai emprunté un jour une route pour me rendre en Estrie, un vendredi après-midi. Tout s'est bien déroulé. Mais le lundi suivant, chez ma coiffeuse, je lis le journal posé sur une table. Au moment précis où je passais sous un viaduc, quelques minutes plus tard, un morceaux de béton est tombé sur une voiture... C'était déjà quelque chose d'y avoir échappé. Mais encore plus étonnant qu'on « me l'ait fait savoir » ce dont j'étais passée tout près.
Ce qui est fascinant dans cette histoire, c'est le timing. La pompe aurait lâché avant que l'histoire aurait tourné (encore) au drame. Elle aurait aussi pu ne jamais lâcher. Mais ce moment était comme « choisi » pour démontrer toute la fragilité du moment. Pour apprécier encore plus l'ensemble de l'œuvre et la « protection accordée ».
Je me rappelle cette anecdote me concernant. J'ai emprunté un jour une route pour me rendre en Estrie, un vendredi après-midi. Tout s'est bien déroulé. Mais le lundi suivant, chez ma coiffeuse, je lis le journal posé sur une table. Au moment précis où je passais sous un viaduc, quelques minutes plus tard, un morceaux de béton est tombé sur une voiture... C'était déjà quelque chose d'y avoir échappé. Mais encore plus étonnant qu'on « me l'ait fait savoir » ce dont j'étais passée tout près.
mardi 10 juillet 2018
Oups... j'oubliais
... et bravo à toute l'équipe de sauvetage, aux soutiens et surtout à ces jeunes courageux sangliers sauvages !
Miracle thaï
Une messe. J'ai offert une messe pour ces jeunes thaïlandais. J'ai surtout « demandé » que soit pris en compte bien sûr les parents et amis, mais aussi le sacrifice humain du pauvre plongeur volontaire qui a périt dans la grotte, pour eux, pour les sauver. Aussi, le sacrifice des terres et des récoltes des paysans au bas de la montagne qui ont reçu des tonnes d'eau pompée de la grotte. Aujourd'hui, ils ne le regrettent pas. Ces jeunes sont tous sortis sains et saufs.
Un miracle tout entier, basé sur d'infinitésimales probabilités statistiques. D'abord, que les jeunes aient trouvé refuge dans l'une des grottes; qu'ils aient survécu sans nourriture pendant neuf jours; qu'ils n'aient pas été malades de pneumonie avant compte tenu de l'humidité continuelle; qu'ils aient tenu le coup mentalement dans la noirceur totale et l'oisiveté, heure après heure; et surtout à combattre le désespoir que quelqu'un, un jour, se rende jusque là... et les en sorte!
Miracle également que les plongeurs adultes aient réussi à traverser malgré l'étroitesse de certains passages, avec des bombonnes d'oxygène; qu'ils ne se soient pas découragés une grotte après l'autre; qu'ils n'aient pas rebroussé chemin avant le temps.
Miracle que la mousson ne soit pas déclenchée depuis la découverte des jeunes, laissant le temps aux pompes de faire leur œuvre.
Miracle que tant de gens, spécialistes de différents pays, aient pu se rassembler rapidement dans ces montagnes isolées et que la technologie ait pu être installée à temps, dans un déploiement efficace.
Miracle que tous aient pu s'en sortir vivants, malgré des heures entre les opérations de sauvetage.
...Mais il est vrai... comment Dieu pouvait résister à tout un pays en prière et bien d'autres encore ?
Et parfois je pense, que certaines choses arrivent en ce monde, pour nous recentrer, nous ramener à Lui, nous rappeler qu'Il existe et qu'Il est toute puissance.
On aura bientôt un film basé sur des faits vécus. Une histoire dans le Sélection du Readers' Digest. Je ne sais pas si on y relatera cet aspect spirituel. Juste au cas où...
Et merci mon Dieu. Ce soir, je dormirai mieux.
Un miracle tout entier, basé sur d'infinitésimales probabilités statistiques. D'abord, que les jeunes aient trouvé refuge dans l'une des grottes; qu'ils aient survécu sans nourriture pendant neuf jours; qu'ils n'aient pas été malades de pneumonie avant compte tenu de l'humidité continuelle; qu'ils aient tenu le coup mentalement dans la noirceur totale et l'oisiveté, heure après heure; et surtout à combattre le désespoir que quelqu'un, un jour, se rende jusque là... et les en sorte!
Miracle également que les plongeurs adultes aient réussi à traverser malgré l'étroitesse de certains passages, avec des bombonnes d'oxygène; qu'ils ne se soient pas découragés une grotte après l'autre; qu'ils n'aient pas rebroussé chemin avant le temps.
Miracle que la mousson ne soit pas déclenchée depuis la découverte des jeunes, laissant le temps aux pompes de faire leur œuvre.
Miracle que tant de gens, spécialistes de différents pays, aient pu se rassembler rapidement dans ces montagnes isolées et que la technologie ait pu être installée à temps, dans un déploiement efficace.
Miracle que tous aient pu s'en sortir vivants, malgré des heures entre les opérations de sauvetage.
...Mais il est vrai... comment Dieu pouvait résister à tout un pays en prière et bien d'autres encore ?
Et parfois je pense, que certaines choses arrivent en ce monde, pour nous recentrer, nous ramener à Lui, nous rappeler qu'Il existe et qu'Il est toute puissance.
On aura bientôt un film basé sur des faits vécus. Une histoire dans le Sélection du Readers' Digest. Je ne sais pas si on y relatera cet aspect spirituel. Juste au cas où...
Et merci mon Dieu. Ce soir, je dormirai mieux.
lundi 9 juillet 2018
Si j'étais près d'eux... en Thaïlande...
Je placerais une statue de la vierge près de la grotte... notre « mère du ciel »... et des anges.
Qu'ils soient Bouddhistes ou autres... tous un même Dieu.
Hier, j'ai écouté à nouveau le film Piché, entre ciel et terre. Notre héros national qui a réussi à poser un avion 747 sans moteur... Le commandant Robert Piché a piloté un avion en panne d'essence... complète... en planant jusqu'à l'île de Terceira, aux Açores... en effectuant un 360o toujours en planant. Il a sauvé tous ses passagers et membres d'équipage.
Lui aussi a bu. Pour oublier des années de prison avant son exploit et bien d'autres raisons. Lors d'une entrevue, il a raconté qu'il sentait étrangement que quelqu'un, autre que son co-pilote, l'aidait à piloter...
C'était un « one shot ». Ça passe ou ça casse... c'est le cas de le dire. Un incroyable miracle.
Sa sortie de l'enfer aussi.
Sa remontée à l'air libre.
Qu'ils soient Bouddhistes ou autres... tous un même Dieu.
Hier, j'ai écouté à nouveau le film Piché, entre ciel et terre. Notre héros national qui a réussi à poser un avion 747 sans moteur... Le commandant Robert Piché a piloté un avion en panne d'essence... complète... en planant jusqu'à l'île de Terceira, aux Açores... en effectuant un 360o toujours en planant. Il a sauvé tous ses passagers et membres d'équipage.
Lui aussi a bu. Pour oublier des années de prison avant son exploit et bien d'autres raisons. Lors d'une entrevue, il a raconté qu'il sentait étrangement que quelqu'un, autre que son co-pilote, l'aidait à piloter...
C'était un « one shot ». Ça passe ou ça casse... c'est le cas de le dire. Un incroyable miracle.
Sa sortie de l'enfer aussi.
Sa remontée à l'air libre.
dimanche 8 juillet 2018
La puissance de la non-puissance... les enfants dans la grotte... et si...
Les enfants dans la grotte. Cette image me hante et me tient éveillée. Quelques heures fatidiques avant la mousson...
Et si...
nos prières se joignent.
Aujourd'hui, à la messe, le message suivant : « Notre force réside dans notre faiblesse ». J'entends une femme derrière moi : « C'est ma phrase préférée... ».
Dur à comprendre. Et si... dans mon impuissance devant beaucoup de situations, je ne peux que prier. C'est peut-être ça la clé de compréhension. Notre force réside dans cet instant de lâcher prise total où on se confie totalement à Dieu, selon sa volonté, mais aussi à sa toute puissance.
Et si...
on demandait, chacun dans notre petit coin, de notre souffle de prière, à notre façon, dans notre religion... on demandait que...
... la mousson attende un peu, quelques jours.
... que leur ange gardien les accompagnent d'un bout à l'autre, pour les calmer, les rassurer, leur montrer le chemin.
... que cette expérience fasse ressortir toute leur capacité de concentration, de maîtrise de soi, de confiance et de foi.
Peut-être est-ce déjà tout ça.
Au cas où... j'ajoute mon souffle aux leurs.
Et si...
nos prières se joignent.
Aujourd'hui, à la messe, le message suivant : « Notre force réside dans notre faiblesse ». J'entends une femme derrière moi : « C'est ma phrase préférée... ».
Dur à comprendre. Et si... dans mon impuissance devant beaucoup de situations, je ne peux que prier. C'est peut-être ça la clé de compréhension. Notre force réside dans cet instant de lâcher prise total où on se confie totalement à Dieu, selon sa volonté, mais aussi à sa toute puissance.
Et si...
on demandait, chacun dans notre petit coin, de notre souffle de prière, à notre façon, dans notre religion... on demandait que...
... la mousson attende un peu, quelques jours.
... que leur ange gardien les accompagnent d'un bout à l'autre, pour les calmer, les rassurer, leur montrer le chemin.
... que cette expérience fasse ressortir toute leur capacité de concentration, de maîtrise de soi, de confiance et de foi.
Peut-être est-ce déjà tout ça.
Au cas où... j'ajoute mon souffle aux leurs.
Job de marraine
Quand il a eu vingt ans, je me suis demandée si je devais continuer les cadeaux... Un jour faut bien arrêter... je me suis surtout questionnée sur le rôle de marraine. Spirituel s'entend.
Alors, pendant quelques années, je lui ai offert non plus quelques dollars ou un bidule sans connaître ses goûts... je lui ai offert des livres...spéciaux en plus.. et ce, bien qu'il ne fut pas un grand liseux : L'alchimiste, Le pèlerin de compostelle, de Paulo Cohelo, L'armoire aux menteries, dans ses moments plus difficiles, etc. Il m'a dit les avoir lu... parce que ça venait de moi.
Sa mère est décédée. Son père est loin. Et voilà que le rôle de marraine prend tout son sens. Comme ma sœur et sa filleule... qui, tant qu'elle peut, garde un petit lien ténu... comme moi, bien qu'il soit grand.
Il arrive qu'on se perde de vue, de sens à la vie, de sens à tout ça. Et je me sens un peu ridicule d'arriver encore avec une paire de pantoufles pour sa fête... pour qu'il ait chaud aux pieds et au cœur.
Mais pour peu qu'on s'y arrête, ça fait du bien de sentir un petit lien de plus. Qu'il y ait ou non des cadeaux. Cousine artiste a semé l'amour de la lecture. C'est beau. J'aime à dire un bonjour spécial à ma marraine à moi, sa mère. L'une de mes tantes qui, comme Tantounette, est un exemple de foi. C'est l'un des plus beaux cadeaux pour une marraine, avec l'amour bien entendu, car je crois que c'est notre job d'être un peu un guide spirituel... et parce que c'est ce qui fait partie de ma force tranquille au travers les aléas de ma vie.
Et tiens... maintenant que j'en parle... si je reprenais tout ça l'an prochain... et que je lui offre... pourquoi pas... Miracles d'anges ?
Alors, pendant quelques années, je lui ai offert non plus quelques dollars ou un bidule sans connaître ses goûts... je lui ai offert des livres...spéciaux en plus.. et ce, bien qu'il ne fut pas un grand liseux : L'alchimiste, Le pèlerin de compostelle, de Paulo Cohelo, L'armoire aux menteries, dans ses moments plus difficiles, etc. Il m'a dit les avoir lu... parce que ça venait de moi.
Sa mère est décédée. Son père est loin. Et voilà que le rôle de marraine prend tout son sens. Comme ma sœur et sa filleule... qui, tant qu'elle peut, garde un petit lien ténu... comme moi, bien qu'il soit grand.
Il arrive qu'on se perde de vue, de sens à la vie, de sens à tout ça. Et je me sens un peu ridicule d'arriver encore avec une paire de pantoufles pour sa fête... pour qu'il ait chaud aux pieds et au cœur.
Mais pour peu qu'on s'y arrête, ça fait du bien de sentir un petit lien de plus. Qu'il y ait ou non des cadeaux. Cousine artiste a semé l'amour de la lecture. C'est beau. J'aime à dire un bonjour spécial à ma marraine à moi, sa mère. L'une de mes tantes qui, comme Tantounette, est un exemple de foi. C'est l'un des plus beaux cadeaux pour une marraine, avec l'amour bien entendu, car je crois que c'est notre job d'être un peu un guide spirituel... et parce que c'est ce qui fait partie de ma force tranquille au travers les aléas de ma vie.
Et tiens... maintenant que j'en parle... si je reprenais tout ça l'an prochain... et que je lui offre... pourquoi pas... Miracles d'anges ?
samedi 7 juillet 2018
Marraine fée
J'étais jeune, à peine confirmée, lorsque j'ai été demandée pour être sa marraine. L'enfant d'une amie de la famille qui nous gardait de temps en temps. Je ne savais pas ce que ça voulait dire être « confirmée ». C'est l'un des sacrements les moins clairs pour moi. On confirme sa foi... mais à 11 ans c'est plutôt nébuleux.
Chaque année, je me suis fait un point d'honneur d'offrir un cadeau à mon filleul... même si, en tant qu'étudiante, les sous étaient rarement au rendez-vous... Parfois, je laissais simplement le cadeau sur le pas de la porte... comme une « marraine fée »... pour l'enfant « du milieu », un garçon entre deux sœurs. Un jour, j'avais acheté un père Noël à batterie... qui ne fonctionnait pas. J'étais découragée. Il m'avait coûté cher pour mes moyens... Je dis, en lui sacrant une taloche : « Ben tu pourrais marcher pour cet enfant! »... et il s'est mis à brandir les pattes et la petite clochette dans sa main!
Sa mère m'a dit que mon filleul a joué avec toute l'année...
Chaque année, je me suis fait un point d'honneur d'offrir un cadeau à mon filleul... même si, en tant qu'étudiante, les sous étaient rarement au rendez-vous... Parfois, je laissais simplement le cadeau sur le pas de la porte... comme une « marraine fée »... pour l'enfant « du milieu », un garçon entre deux sœurs. Un jour, j'avais acheté un père Noël à batterie... qui ne fonctionnait pas. J'étais découragée. Il m'avait coûté cher pour mes moyens... Je dis, en lui sacrant une taloche : « Ben tu pourrais marcher pour cet enfant! »... et il s'est mis à brandir les pattes et la petite clochette dans sa main!
Sa mère m'a dit que mon filleul a joué avec toute l'année...
dimanche 24 juin 2018
Saint Jean Baptiste
24 juin. C'est la Fête de la Saint Jean au Québec. Un peu partout, on allume des feux de joie, des feux d'artifice. Musique et rencontres.
Peut-être l'ai-je déjà raconté ?
Y a des années, alors que je venais de lire Les neuf leçons de vie de la prophétie des Andes, je suis allée à cette fête en me disant, bon, « pour le fun » y a t-il un message pour moi ?
Au travers la foule, j'ai rencontré une amie qui m'a dit que le feu de camp était reporté au lendemain. J'ai décidé de suivre « le fil de la vie » et de me rendre au feu ce jour-là. Un coup rendue... « y a t-il un message pour moi ? »... j'y ai rencontré la mère de l'un de mes filleuls qui m'a dit qu'il se mariait dans quelques jours... et que, moi, sa marraine, était très importante pour lui. Que ce serait bien que j'y sois.
J'étais étonnée, n'ayant pas reçu une invitation officielle. Mais filleul ne donnait pas de nouvelles lorsqu'il recevait un cadeau. Comme bien des enfants... Un enfant réservé. Et là, d'apprendre que j'étais importante pour lui...
Je me suis rendue au Palais de justice pour ce mariage civil. Et d'autant plus heureuse d'y être que ses sœurs étaient absentes puisque en dehors des Îles...
Marraine était là.
Peut-être l'ai-je déjà raconté ?
Y a des années, alors que je venais de lire Les neuf leçons de vie de la prophétie des Andes, je suis allée à cette fête en me disant, bon, « pour le fun » y a t-il un message pour moi ?
Au travers la foule, j'ai rencontré une amie qui m'a dit que le feu de camp était reporté au lendemain. J'ai décidé de suivre « le fil de la vie » et de me rendre au feu ce jour-là. Un coup rendue... « y a t-il un message pour moi ? »... j'y ai rencontré la mère de l'un de mes filleuls qui m'a dit qu'il se mariait dans quelques jours... et que, moi, sa marraine, était très importante pour lui. Que ce serait bien que j'y sois.
J'étais étonnée, n'ayant pas reçu une invitation officielle. Mais filleul ne donnait pas de nouvelles lorsqu'il recevait un cadeau. Comme bien des enfants... Un enfant réservé. Et là, d'apprendre que j'étais importante pour lui...
Je me suis rendue au Palais de justice pour ce mariage civil. Et d'autant plus heureuse d'y être que ses sœurs étaient absentes puisque en dehors des Îles...
Marraine était là.
La puissance de la non puissance : Moment d'espoir
Tout de même...
Pour ce moment, et sans savoir ce que sera demain...
Pour ce moment d'espoir à la planète,
Pour avoir chacun accepté de rencontrer l'autre... et pour l'avoir concrétisé...
Pour avoir chacun passé par-dessus les peurs, les insultes et les rancunes,
Pour ce moment d'une grande beauté,
Je donne 1 +
Pour ce moment, et sans savoir ce que sera demain...
Pour ce moment d'espoir à la planète,
Pour avoir chacun accepté de rencontrer l'autre... et pour l'avoir concrétisé...
Pour avoir chacun passé par-dessus les peurs, les insultes et les rancunes,
Pour ce moment d'une grande beauté,
Je donne 1 +
La puissance de la non-puissance... mouais...
I
![]() |
I did my best, it wasn't much, I couldn't feel, so I tried to touch... (Alleluia, Leonard Cohen) |
lundi 18 juin 2018
C'est le bouquet!
Et devinez qui a attrapé la fleur du bouquet lancée par la mariée ?... Sœur Fernande !
Coudon... Techniquement elle est pas déjà mariée au Christ ?...
C'est d'autant plus amusant que celle-ci nous dit en riant : « Ben va falloir que je parle à l'aumônier! »
Coudon... Techniquement elle est pas déjà mariée au Christ ?...
C'est d'autant plus amusant que celle-ci nous dit en riant : « Ben va falloir que je parle à l'aumônier! »
samedi 16 juin 2018
Des nouvelles de Jack... suite... et...
L'atmosphère du souper est joyeuse. C'est une fête à la vie. C'est aussi la beauté de tous ces amis rassemblés. Des amitié du travail, pour la plupart.
Cette belle journée de printemps se termine sur une autre surprise... et toute une!
Les entrées du repas terminées, un monsieur sérieux et solennel, fait son entrer. Il demande le silence... pour que nous puissions assister... au mariage de Jack et sa tendre moitié.
Touchés.
Profondément.
En plein cœur.
Nous avons été invités à notre insu, pour nous remercier et pour assister à ce moment unique. Pas de cadeaux, juste nous et l'amitié que nous leur portons.
Et dans ce monde tellement bousculé, nous assistons au miracle de l'amour.
Il a soutenu, tenu bon, dans ces terribles moments... comme dans les bons... depuis 25 ans!
Et c'est devant le groupe très ému, tant ces grands hommes que leurs conjointes, qu'ils se sont engagés pour le reste de leur vie...
mercredi 13 juin 2018
Des nouvelles de Jack .. suite ...
Mes livres d'humour de Garfeild... et le bon coup de main de mon conjoint ont été appréciés. Nos visites surtout. Le soutien de tous. L'amitié et les belles énergies positives...
Et surtout, je crois bien, les prières des Sœurs de la Providence!
L'une d'elles, et non la moindre, Sœur Fernande, est présente. Elle a 90 ans, en parait au moins dix de moins. Souriante, aimante. Elle est heureuse de voir ainsi son beau protégé. Lorsqu'elle a su que leur employée a causé l'accident, Sœur Fernande s'est empressée de savoir qui, à l'urgence.
Elle l'a adopté dans son cœur et enjoint sa communauté a prier pour lui. Même leur succursale du Chili! Elles ont dit à Jack qu'il « n'aurait pas de séquelles ». Faut-il avoir la foi et une montagne de prières pour que, seulement quelques mois plus tard, il soit là, debout devant nous ?
mardi 12 juin 2018
Des nouvelles de Jack...
La dernière fois que j'ai vu Jack, après son grave accident de moto, cet automne, il était en chaise roulante au centre de réadaptation. J'ai su plus tard, qu'il avait une marchette.
Nous sommes invités à un souper de reconnaissance de sa part et de sa compagne. Je me sens comme dans une téléréalité où on voit le résultat après plusieurs mois d'efforts... Si tout a bien été, il doit bien avoir une canne maintenant...
Nous arrivons au resto. Ce sont tous leurs amis, cette « parenté du cœur »... et leurs parents qui sont invités. Wow... et devant nous... Jack est debout, sur ses deux jambes, sans appui, rayonnant. La femme de sa vie à ses côtés. Tous deux beaux, recto verso.
Je l'étreins en lui soufflant : « Haaa toi! mon beau miracle sur pattes ! ».
Nous sommes invités à un souper de reconnaissance de sa part et de sa compagne. Je me sens comme dans une téléréalité où on voit le résultat après plusieurs mois d'efforts... Si tout a bien été, il doit bien avoir une canne maintenant...
Nous arrivons au resto. Ce sont tous leurs amis, cette « parenté du cœur »... et leurs parents qui sont invités. Wow... et devant nous... Jack est debout, sur ses deux jambes, sans appui, rayonnant. La femme de sa vie à ses côtés. Tous deux beaux, recto verso.
Je l'étreins en lui soufflant : « Haaa toi! mon beau miracle sur pattes ! ».
dimanche 10 juin 2018
Oups
La messe de Tantounette se passe bien... et tout à coup, à la consécration du pain et du vin, je me dit « oups » dans ma tête. Lorsque j'ai offert aux enfants de servir la messe de leur grand-mère, et qu'ils ont accepté d'emblée sous le regard fier de leurs parents, j'avais oublié que l'un d'eux n'est pas baptisé. Techniquement, il n'a jamais communié. Que fera-t-il lorsque le prêtre s'avancera ? Malaise.
Le pire, c'est que c'est à cause d'une chicane de famille justement à propos du baptême qu'il n'a pas eu lieu. Mais je me rappelle avoir dit à « mémé » : « Ben là! Le baptême c'est faire entrer Jésus dans nos vies... Pour nous apprendre à aimer. C'est justement pas pour les chicanes... ».
Le jeune n'a tout simplement pas communié... dignement.
La religion a ceci de particulier, et je crois bien que ce n'est pas seulement dans les rituels catholiques, que l'emphase est mis parfois plus sur la tradition que sur le message...
Comme ce vieux prêtre qui, dernièrement, nous a chicané sur le fait soit disant qu'il nous faut avaler l'hostie devant lui... et ben, c'est la première fois que je l'entends celle-là. Il y a pourtant autant de coutumes que de communautés : l'hostie est déposée directement sur la langue, on se met à genoux, debout, on ne communie qu'au prêtre et pas aux assistants, etc. Aux Îles, y a parfois tant de monde que tous les aides à la communion sont les bienvenus, en avant, en arrière, dans le jubé (à la mezzanine), etc. La messe du pêcheur n'en finirait plus !...
Et de ce décorum imparfait, émane le substrat divin de l'amour. Et ce qui reste de cet événement, où sont rassemblées différents niveaux de spiritualité, différentes coutumes, est la Parole divine qui s'inscrit dans nos cœurs.
Le pire, c'est que c'est à cause d'une chicane de famille justement à propos du baptême qu'il n'a pas eu lieu. Mais je me rappelle avoir dit à « mémé » : « Ben là! Le baptême c'est faire entrer Jésus dans nos vies... Pour nous apprendre à aimer. C'est justement pas pour les chicanes... ».
Le jeune n'a tout simplement pas communié... dignement.
La religion a ceci de particulier, et je crois bien que ce n'est pas seulement dans les rituels catholiques, que l'emphase est mis parfois plus sur la tradition que sur le message...
Comme ce vieux prêtre qui, dernièrement, nous a chicané sur le fait soit disant qu'il nous faut avaler l'hostie devant lui... et ben, c'est la première fois que je l'entends celle-là. Il y a pourtant autant de coutumes que de communautés : l'hostie est déposée directement sur la langue, on se met à genoux, debout, on ne communie qu'au prêtre et pas aux assistants, etc. Aux Îles, y a parfois tant de monde que tous les aides à la communion sont les bienvenus, en avant, en arrière, dans le jubé (à la mezzanine), etc. La messe du pêcheur n'en finirait plus !...
Et de ce décorum imparfait, émane le substrat divin de l'amour. Et ce qui reste de cet événement, où sont rassemblées différents niveaux de spiritualité, différentes coutumes, est la Parole divine qui s'inscrit dans nos cœurs.
mardi 5 juin 2018
En toute situation ?
Dernièrement, y a quelques situations qui parfois m'ont laissé un peu pantois. Je ne parle pas des actualités, j'y reviendrai. Mais de petits moments qui frôleraient la comédie si le contexte s'y prêtait...
L'amour universel est comme un feu follet. Il part, il vient. On l'échappe par impatience. On le perd dans la colère. On le retrouve l'instant d'après. On le reperd par jalousie ou par rancune. Et hop! On r'commence.
... et les rôles sont parfois inversés.
Comme aux funérailles de Tantounette. Cousine ayant la tête chavirée entre ses émotions et ses devoirs, et pas très à l'aise avec une cérémonie d'église, j'ai fait le lien avec le prêtre. Pas évident non plus de savoir que celui-ci ne travaille pas le vendredi. Bref, ils ne se sont pas parlé du tout. Le prêtre est arrivé « fru », à l'église, le pas pressé, à l'heure pile de la messe. Ce sont ses « helper » qui nous ont accueilli. L'un d'eux en était d'ailleurs gêné... et n'a pas trop « couvert son boss ».
La cérémonie est belle toutefois. Les petits-enfants, trois grands ados, acceptent spontanément de servir la messe... qu'ils connaissent très peu... et le font avec sérieux et beauté. Cousine est digne et recueillie. Cousin tatoué, contre toute attente, accepte de lire la première lecture, le très beau texte de Saint Paul : « J'aurais beau parler toutes les langues de la terre, s'il me manque l'amour, je ne suis rien... ».
Les paroles du prêtre sont touchantes. Puis, comme une plogue qu'on déplogue, il est reparti presque en courant... Bon, on peut juger tant qu'on ne sait pas qu'il avait trois funérailles ce jour-là. Pas facile la job de prêtre en ce nouveau millénaire. Et c'est cousine qui me la rappelé. Elle qui a pris tout son courage pour offrir à sa mère, ce dernier adieu catholique à son monde montréalais.
Et gros bras en moto est venu de loin soutenir cousin tatoué dans ce lieu qu'il ne devait pas visiter bien souvent... toutes églises confondues.
Et bien sûr, parents, amis et collègues.
Le tout se termine dans un café, l'urne (qui reviendra aux Îles) sur le piano, cousine qui joue pour sa mère et pour nous.
Exactement comme Tantounette l'aurait aimé... ou l'a apprécié de sa subtile présence, je crois bien.
Ce sont des bouffées d'amour et d'amitié qu'il fait bon ressentir, comme autant de petits nuages d'énergie pour tourner cette page de vie d'une personne tant aimée.
L'amour universel est comme un feu follet. Il part, il vient. On l'échappe par impatience. On le perd dans la colère. On le retrouve l'instant d'après. On le reperd par jalousie ou par rancune. Et hop! On r'commence.
... et les rôles sont parfois inversés.
Comme aux funérailles de Tantounette. Cousine ayant la tête chavirée entre ses émotions et ses devoirs, et pas très à l'aise avec une cérémonie d'église, j'ai fait le lien avec le prêtre. Pas évident non plus de savoir que celui-ci ne travaille pas le vendredi. Bref, ils ne se sont pas parlé du tout. Le prêtre est arrivé « fru », à l'église, le pas pressé, à l'heure pile de la messe. Ce sont ses « helper » qui nous ont accueilli. L'un d'eux en était d'ailleurs gêné... et n'a pas trop « couvert son boss ».
La cérémonie est belle toutefois. Les petits-enfants, trois grands ados, acceptent spontanément de servir la messe... qu'ils connaissent très peu... et le font avec sérieux et beauté. Cousine est digne et recueillie. Cousin tatoué, contre toute attente, accepte de lire la première lecture, le très beau texte de Saint Paul : « J'aurais beau parler toutes les langues de la terre, s'il me manque l'amour, je ne suis rien... ».
Les paroles du prêtre sont touchantes. Puis, comme une plogue qu'on déplogue, il est reparti presque en courant... Bon, on peut juger tant qu'on ne sait pas qu'il avait trois funérailles ce jour-là. Pas facile la job de prêtre en ce nouveau millénaire. Et c'est cousine qui me la rappelé. Elle qui a pris tout son courage pour offrir à sa mère, ce dernier adieu catholique à son monde montréalais.
Et gros bras en moto est venu de loin soutenir cousin tatoué dans ce lieu qu'il ne devait pas visiter bien souvent... toutes églises confondues.
Et bien sûr, parents, amis et collègues.
Le tout se termine dans un café, l'urne (qui reviendra aux Îles) sur le piano, cousine qui joue pour sa mère et pour nous.
Exactement comme Tantounette l'aurait aimé... ou l'a apprécié de sa subtile présence, je crois bien.
Ce sont des bouffées d'amour et d'amitié qu'il fait bon ressentir, comme autant de petits nuages d'énergie pour tourner cette page de vie d'une personne tant aimée.
lundi 4 juin 2018
Vous me direz...
« Ben voyons donc, Carmen, l'amour existe en dehors de Jésus. L'amour fait partie de l'humanité depuis la nuit des temps. Il a tissé des couples, des communautés, des tribus. Dans toutes les religions... et dans pas de religion du tout. »
C'est vrai.
C'est ce qui nous a tenu ensemble. Qui nous a fait traverser des millénaires je crois bien. Pas juste la cueillette de petits fruits en société... ou la chasse au mammouth. Une jeune australopithèque devait rougir devant un bel australopithèque... Une mère bédouine aime autant son enfant qu'une mère québécoise. Et heureusement! Car bien que répandue, les paroles de Jésus, dans leur sens le plus senti, ne sont pas connues de tous.
Mais je crois que l'amour sans Dieu est bien fragile. Il est somme toute assez malmené par bout. Et Jésus est venu nous « grounder » à Dieu. Nous connecter... dans toutes situations...
C'est vrai.
C'est ce qui nous a tenu ensemble. Qui nous a fait traverser des millénaires je crois bien. Pas juste la cueillette de petits fruits en société... ou la chasse au mammouth. Une jeune australopithèque devait rougir devant un bel australopithèque... Une mère bédouine aime autant son enfant qu'une mère québécoise. Et heureusement! Car bien que répandue, les paroles de Jésus, dans leur sens le plus senti, ne sont pas connues de tous.
Mais je crois que l'amour sans Dieu est bien fragile. Il est somme toute assez malmené par bout. Et Jésus est venu nous « grounder » à Dieu. Nous connecter... dans toutes situations...
dimanche 27 mai 2018
... et l'homélie
Un fleuve de beauté, ce que le prêtre dit, tout en douceur, à la suite de cette lecture :
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. ». Ce matin, ce n'est pas quelque chose qu'on entend pour la toute première fois. Pour nous, c'est du connu ce commandement de l'amour. Et peut-être on est tellement habitué à l'entendre, que bien souvent, on y porte plus attention. Et pourtant, c'est cet amour vécu à la manière de Dieu qui nous caractérise comme chrétiens. Et il n'y que ça qui peut vraiment nous différencier des autres à première vue. Parce qu'on ne peut pas être chrétien si on ignore l'amour à la manière de Dieu. Vous savez, depuis le jour de notre baptême, depuis le jour où nous avons été choisi, par Dieu, parce que « ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisi ». Depuis ce jour où l'esprit du Christ est venu nous envaillir de l'intérieur... plus ou moins conscients ou non, nous sommes tous engagés dans une sorte de relais de l'amour. Et un relais de l'amour qui trouve son point de départ dans le Père. « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé.» Un amour qui se transmet. Un amour qui trouve son point de retour toujours dans la personne du Père. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. Comme moi j'ai gardé les commandements de mon père et je demeure dans son amour. »
Mais comment se fait-il alors, qu'on ne soit pas plus avancé sur ce chemin de l'amour mutuel, sur ce chemin de l'amour entre nous ? Comment se fait-il que ce soit si difficile d'aimer ? C'est peut-être qu'on a pas éprouvé au plus profond de nous-mêmes cette première disposition à mettre en place pour aimer le Christ. Et cette première disposition, il me semble, c'est d'être conscient, que tous et toutes, chacun et chacune d'entre nous, nous sommes dans une relation toute particulière avec lui. Nous sommes ses amis, les amis de Jésus. « Je ne vous appelle plus « serviteur », car le serviteur ignore ce que fait le maître. Je vous appelle « mes amis ». Car tout ce que j'ai entendu de mon père, je vous l'ai fait connaître. »
Vous savez, c'est ce lien d'amitié dont il faut être conscient en tout premier lieu, pour se lancer, à chaque jour, dans ce défi de l'amour. Et cette amitié avec le Christ, je dirais, c'est ce trésor de connivence partageable avec lui seul. Parce qu'il y a toujours en nous une part sacrée qui ne se dévoile qu'à Dieu. Et quand on est conscient que cette amitié avec le Christ ne peut pas nous laisser indifférent, naturellement, on est porté à l'ouverture aux autres. Et naturellement se crée en nous comme une capacité d'écoute. Se crée aussi en nous, comme un courage de dire la dure vérité à ceux et celles qu'on estime, qu'on aime. Comme aussi de se l'entendre dire. Et naturellement, nait en nous, ce goût de se donner. « Il n'y a pas de plus grand amour, que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. » J'pense que c'est comme cela qu'on fait des pas, de petits pas, dans l'amour. Que c'est comme cela qu'on devient peu à peu capables d'aimer à sa manière à lui. Même quand c'est difficile.
Vous savez, l'amour qui nous est demandé, les uns pour les autres, et les uns envers les autres, dans le fond ce n'est que la reproduction dans notre vie, de l'amour que Jésus a eu pour les siens. Pour ces hommes, pour ces femmes, pour ces enfants qui se sont approchés de lui. Mais pour reproduire, et bien il faut le connaître. Il faut connaître Jésus. Il faut le connaître, dans ses gestes, dans ses paroles, dans son implication sociale, dans les moindres traits de sa personnalité et de chercher, bien simplement, à faire comme lui. Et c'est possible.
Au lieu de regarder et s'attarder aux nouvelles bouleversantes et dramatiques qu'on nous propose en boucle, savoir regarder autour de nous tout ce qui se fait sans bruit mais qui se fait efficacement. Prenez, par exemple, les nombreuses visites aux personnes qui sont en situation de solitude. Prenez tout ce qui se fait par rapport à l'accompagnement des personnes qui dans notre société, sont plus fragiles que les autres. Faites le décompte, dans nos paroisses, de toutes ces personnes qui sont impliquées dans le service de la charité et du partage. Faites le calcul de toutes ces personnes qui viennent à la messe à chaque jour. De ces priants, qui bien souvent, sans qu'on le sache, offrent et intercèdent. Prenez aussi la générosité discrète de plusieurs parmi nous. Ce sont tous des hommes et des femmes ordinaires. Et j'ajouterais aussi des enfants parce qu'il y en a de tellement beaux. Ce sont tous des gens qui connaissent Jésus. Qui le connaissent tellement qu'ils en arrivent à aimer à sa manière. À penser comme lui en faisant le bien. Des hommes et des femmes qui, comme disait l'Abbé Pierre, le célèbre prêtre français « Faire de façon extraordinaire, les choses ordinaires. Sans bruit, sans éclat, mais efficacement, et petit à petit. »
Cet amour, sans mesure, c'est un amour qui est possible pour chacun et chacune de nous. Si on s'en donne cependant, le moindrement la peine. Et les fruits de solidarité, les fruits d'engagement, les fruits d'aide, les fruits qui abaissent les différences entre les hommes, et bien ces fruits paraissent et ils sont beaux. Cherchons donc, encore ce matin, à accueillir ce commandement de l'amour. À accueillir ce que le Seigneur lui-même dépose en nous encore ce matin dans cette eucharistie qui nous rassemble.
C'est possible d'aimer. Simplement s'engager les uns envers les autres; nous souvenant que chaque personne vaut la peine. Nous souvenant que chaque personne contient Dieu. Simplement, approfondir notre relation, notre amitié avec Jésus, avec le Christ, pour que tout ce que nous demandons au Père, en son nom, nous soit donné. Voilà ce que je nous commande, c'est de nous aimez les uns les autres. Oui, bien aimés, aimons-nous, les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu... puisque l'amour est Dieu. »
« Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. ». Ce matin, ce n'est pas quelque chose qu'on entend pour la toute première fois. Pour nous, c'est du connu ce commandement de l'amour. Et peut-être on est tellement habitué à l'entendre, que bien souvent, on y porte plus attention. Et pourtant, c'est cet amour vécu à la manière de Dieu qui nous caractérise comme chrétiens. Et il n'y que ça qui peut vraiment nous différencier des autres à première vue. Parce qu'on ne peut pas être chrétien si on ignore l'amour à la manière de Dieu. Vous savez, depuis le jour de notre baptême, depuis le jour où nous avons été choisi, par Dieu, parce que « ce n'est pas vous qui m'avez choisi, c'est moi qui vous ai choisi ». Depuis ce jour où l'esprit du Christ est venu nous envaillir de l'intérieur... plus ou moins conscients ou non, nous sommes tous engagés dans une sorte de relais de l'amour. Et un relais de l'amour qui trouve son point de départ dans le Père. « Comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé.» Un amour qui se transmet. Un amour qui trouve son point de retour toujours dans la personne du Père. « Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour. Comme moi j'ai gardé les commandements de mon père et je demeure dans son amour. »
Mais comment se fait-il alors, qu'on ne soit pas plus avancé sur ce chemin de l'amour mutuel, sur ce chemin de l'amour entre nous ? Comment se fait-il que ce soit si difficile d'aimer ? C'est peut-être qu'on a pas éprouvé au plus profond de nous-mêmes cette première disposition à mettre en place pour aimer le Christ. Et cette première disposition, il me semble, c'est d'être conscient, que tous et toutes, chacun et chacune d'entre nous, nous sommes dans une relation toute particulière avec lui. Nous sommes ses amis, les amis de Jésus. « Je ne vous appelle plus « serviteur », car le serviteur ignore ce que fait le maître. Je vous appelle « mes amis ». Car tout ce que j'ai entendu de mon père, je vous l'ai fait connaître. »
Vous savez, c'est ce lien d'amitié dont il faut être conscient en tout premier lieu, pour se lancer, à chaque jour, dans ce défi de l'amour. Et cette amitié avec le Christ, je dirais, c'est ce trésor de connivence partageable avec lui seul. Parce qu'il y a toujours en nous une part sacrée qui ne se dévoile qu'à Dieu. Et quand on est conscient que cette amitié avec le Christ ne peut pas nous laisser indifférent, naturellement, on est porté à l'ouverture aux autres. Et naturellement se crée en nous comme une capacité d'écoute. Se crée aussi en nous, comme un courage de dire la dure vérité à ceux et celles qu'on estime, qu'on aime. Comme aussi de se l'entendre dire. Et naturellement, nait en nous, ce goût de se donner. « Il n'y a pas de plus grand amour, que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. » J'pense que c'est comme cela qu'on fait des pas, de petits pas, dans l'amour. Que c'est comme cela qu'on devient peu à peu capables d'aimer à sa manière à lui. Même quand c'est difficile.
Vous savez, l'amour qui nous est demandé, les uns pour les autres, et les uns envers les autres, dans le fond ce n'est que la reproduction dans notre vie, de l'amour que Jésus a eu pour les siens. Pour ces hommes, pour ces femmes, pour ces enfants qui se sont approchés de lui. Mais pour reproduire, et bien il faut le connaître. Il faut connaître Jésus. Il faut le connaître, dans ses gestes, dans ses paroles, dans son implication sociale, dans les moindres traits de sa personnalité et de chercher, bien simplement, à faire comme lui. Et c'est possible.
Au lieu de regarder et s'attarder aux nouvelles bouleversantes et dramatiques qu'on nous propose en boucle, savoir regarder autour de nous tout ce qui se fait sans bruit mais qui se fait efficacement. Prenez, par exemple, les nombreuses visites aux personnes qui sont en situation de solitude. Prenez tout ce qui se fait par rapport à l'accompagnement des personnes qui dans notre société, sont plus fragiles que les autres. Faites le décompte, dans nos paroisses, de toutes ces personnes qui sont impliquées dans le service de la charité et du partage. Faites le calcul de toutes ces personnes qui viennent à la messe à chaque jour. De ces priants, qui bien souvent, sans qu'on le sache, offrent et intercèdent. Prenez aussi la générosité discrète de plusieurs parmi nous. Ce sont tous des hommes et des femmes ordinaires. Et j'ajouterais aussi des enfants parce qu'il y en a de tellement beaux. Ce sont tous des gens qui connaissent Jésus. Qui le connaissent tellement qu'ils en arrivent à aimer à sa manière. À penser comme lui en faisant le bien. Des hommes et des femmes qui, comme disait l'Abbé Pierre, le célèbre prêtre français « Faire de façon extraordinaire, les choses ordinaires. Sans bruit, sans éclat, mais efficacement, et petit à petit. »
Cet amour, sans mesure, c'est un amour qui est possible pour chacun et chacune de nous. Si on s'en donne cependant, le moindrement la peine. Et les fruits de solidarité, les fruits d'engagement, les fruits d'aide, les fruits qui abaissent les différences entre les hommes, et bien ces fruits paraissent et ils sont beaux. Cherchons donc, encore ce matin, à accueillir ce commandement de l'amour. À accueillir ce que le Seigneur lui-même dépose en nous encore ce matin dans cette eucharistie qui nous rassemble.
C'est possible d'aimer. Simplement s'engager les uns envers les autres; nous souvenant que chaque personne vaut la peine. Nous souvenant que chaque personne contient Dieu. Simplement, approfondir notre relation, notre amitié avec Jésus, avec le Christ, pour que tout ce que nous demandons au Père, en son nom, nous soit donné. Voilà ce que je nous commande, c'est de nous aimez les uns les autres. Oui, bien aimés, aimons-nous, les uns les autres, puisque l'amour vient de Dieu... puisque l'amour est Dieu. »
Saint Jean... la suite
« Il n'y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu'on aime. Vous êtes mes amis. Si vous faites ce que je vous commande. Je ne vous appelle plus « serviteurs ». Car le serviteur ne sait pas ce que fait son maître. Je vous appelle « mes amis ». Car tout ce que j'ai entendu de mon père, je vous l'ai fait connaître. Ce n'est pas vous qui m'avez choisi. C'est moi qui vous ai choisi et établi. Afin que vous alliez et que vous portiez du fruit et que votre fruit demeure. Alors tout ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Voici ce que je vous commande : C'est de vous aimer, les uns les autres. »
dimanche 13 mai 2018
Le Jour du Seigneur
La messe à la télé. Si y a quelque chose qui m'a toujours paru ennuyant à l'extrême !...
Mais au lendemain où j'ai écrit le texte précédent, je sens comme un ennui plus profond. Des miens, de mes Îles. Un vide. Je suis pourtant toujours en manque de temps. Aujourd'hui, c'est comme si j'en avais trop.
Je pense aller à la messe.. mais j'y ai été pendant la semaine, sur l'heure du midi à la Basilique. Pas d'excès de zèle tout de même... mais je déprime.
Alors j'ouvre la télé, une deuxième fois ce matin. C'est Le Jour du Seigneur, la messe télévisée à Radio-Canada à 10h00 le dimanche. Ça fait des décennies que c'est filmé au Québec, un peu partout. Là, c'est à l'Oratoire Saint-Joseph. Ça doit être dans l'une des petites salles. On dirait une petite église de région. Ça ressemble à chez nous.
J'ouvre le son sur la deuxième lecture. Puis l'Évangile selon Saint Jean : « Dans ce temps-là, Jésus disait à ses disciples, « comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé les commandements de mon père et je demeure dans son amour. Je vous ai dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. Mon commandement le voici : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Difficile à croire... Une autre synchronicité... Comme un écho à mon texte d'hier, une réponse. En beaucoup plus beau. Un fleuve de beauté que je vous fais part.
//ici.radio-canada.ca/tele?openconsole=true
Mais au lendemain où j'ai écrit le texte précédent, je sens comme un ennui plus profond. Des miens, de mes Îles. Un vide. Je suis pourtant toujours en manque de temps. Aujourd'hui, c'est comme si j'en avais trop.
Je pense aller à la messe.. mais j'y ai été pendant la semaine, sur l'heure du midi à la Basilique. Pas d'excès de zèle tout de même... mais je déprime.
Alors j'ouvre la télé, une deuxième fois ce matin. C'est Le Jour du Seigneur, la messe télévisée à Radio-Canada à 10h00 le dimanche. Ça fait des décennies que c'est filmé au Québec, un peu partout. Là, c'est à l'Oratoire Saint-Joseph. Ça doit être dans l'une des petites salles. On dirait une petite église de région. Ça ressemble à chez nous.
J'ouvre le son sur la deuxième lecture. Puis l'Évangile selon Saint Jean : « Dans ce temps-là, Jésus disait à ses disciples, « comme le Père m'a aimé, moi aussi je vous ai aimé. Demeurez dans mon amour. Si vous gardez mes commandements, vous demeurerez dans mon amour, comme moi, j'ai gardé les commandements de mon père et je demeure dans son amour. Je vous ai dis cela pour que ma joie soit en vous et que votre joie soit parfaite. Mon commandement le voici : aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimé. »
Difficile à croire... Une autre synchronicité... Comme un écho à mon texte d'hier, une réponse. En beaucoup plus beau. Un fleuve de beauté que je vous fais part.
//ici.radio-canada.ca/tele?openconsole=true
samedi 12 mai 2018
La physique de la quête 3
Les croyants ont le cœur tout chaud à cette pensée. Tellement mystérieux. D'ailleurs, prier pour les miens, là-haut, m'en rapproche dans mon cœur.
Mais c'est aussi cet aspect scientifique qui me fascine. Un univers parallèle dont la « physique », la « nature » est différente de celle-ci.... mais pour laquelle les « règles » nous sont inconnues.
Si ce n'est celle de son grand « messager » : Aimez-vous les uns les autres... aimez Dieu ». Atome d'amour.
Tant de questions se bousculent dans ma tête, quand j'y pense, certaines très concrètes :
Est-ce que nos lumières différentes, suivant notre état de pensée, notre évolution, nos croyances, nous mènent en des lieux différents ? À des rencontres différentes ?
Une personne « chaleureuse » est une personne remplie d'amour. Sur terre, le froid descend, la chaleur monte... c'est physique. Les êtres remplis d'amour sont « lumineux » et « attirants ». Alors que les personnes sans amour sont froides et repoussantes. C'est physique aussi.
Est-ce que le peu d'amour d'un cœur l'empêche de monter plus haut ?
Une absence de lumière... Est-ce une ombre trop lourde... ?
Mais c'est aussi cet aspect scientifique qui me fascine. Un univers parallèle dont la « physique », la « nature » est différente de celle-ci.... mais pour laquelle les « règles » nous sont inconnues.
Si ce n'est celle de son grand « messager » : Aimez-vous les uns les autres... aimez Dieu ». Atome d'amour.
Tant de questions se bousculent dans ma tête, quand j'y pense, certaines très concrètes :
Est-ce que nos lumières différentes, suivant notre état de pensée, notre évolution, nos croyances, nous mènent en des lieux différents ? À des rencontres différentes ?
Une personne « chaleureuse » est une personne remplie d'amour. Sur terre, le froid descend, la chaleur monte... c'est physique. Les êtres remplis d'amour sont « lumineux » et « attirants ». Alors que les personnes sans amour sont froides et repoussantes. C'est physique aussi.
Est-ce que le peu d'amour d'un cœur l'empêche de monter plus haut ?
Une absence de lumière... Est-ce une ombre trop lourde... ?
dimanche 6 mai 2018
La physique de la quête 2
La nature terrestre a ses règles. C'est aussi simple que cela : vous voulez faire partie de la vie ? Alors il faut vous alimenter, vous reposer, etc.
Dès lors qu'un autre monde existe, quel qu'il soit, il doit y avoir certaines règles de cette « nature », lumineuse ou autre, à respecter pour en faire partie.
Comme l'eau qui s'évapore et change d'état physique, nous continuons sous une autre forme... en fait avec notre seule énergie intérieure.
Et il semble bien que cette énergie, dont la physique n'est pas encore démontrée, si ce n'est son poids, parait-il : 28 grammes, soit le poids du corps avant et après la mort, cette énergie devient de plus en plus lumineuse au fil de notre évolution intérieure.
Et peut-être que cette forme de lumière, au sens de longueur d'onde ou d'atome, est faite pour s'élever et se coller à LA Lumière, celle que nous appelons Dieu, Allah, le Grand Esprit, ou autre... une grande lumière intense... intelligente et remplie de cette énergie d'amour. Qui se ressemble s'assemble...
Dès lors qu'un autre monde existe, quel qu'il soit, il doit y avoir certaines règles de cette « nature », lumineuse ou autre, à respecter pour en faire partie.
Comme l'eau qui s'évapore et change d'état physique, nous continuons sous une autre forme... en fait avec notre seule énergie intérieure.
Et il semble bien que cette énergie, dont la physique n'est pas encore démontrée, si ce n'est son poids, parait-il : 28 grammes, soit le poids du corps avant et après la mort, cette énergie devient de plus en plus lumineuse au fil de notre évolution intérieure.
Et peut-être que cette forme de lumière, au sens de longueur d'onde ou d'atome, est faite pour s'élever et se coller à LA Lumière, celle que nous appelons Dieu, Allah, le Grand Esprit, ou autre... une grande lumière intense... intelligente et remplie de cette énergie d'amour. Qui se ressemble s'assemble...
samedi 5 mai 2018
Cousin tatoué
Je ne sais plus quel chanteur québécois chantait : « Mon p'tit trésor a des tatous... ».
« Ça prend tout un village pour élever un enfant » disent des cultures autochtones. Et dans ce village... y a de tout.
Dieu que je dois lui paraître « quétaine » au cousin tatoué avec mes bondieuseries. C'est que j'essaie, dans ce court moment, de le connecter à la spiritualité. Je glisse quelques mots ici et là, je lui offre les livres de sa mère... rien à faire... ça ne pogne pas.
Au lieu de ça, au souper, il me regarde droit dans les yeux et me dit : « Non mais crois-tu vraiment qu'y a quekchose de l'autre bord ? ». « Oui ».
Pour moi c'est évident... avec tout ce que j'ai lu, entendu... et même vécu.
Le lendemain, je réalise une chose cependant, et lui dis : « Oui... mais je n'en connais pas les règles ».
« Ça prend tout un village pour élever un enfant » disent des cultures autochtones. Et dans ce village... y a de tout.
Dieu que je dois lui paraître « quétaine » au cousin tatoué avec mes bondieuseries. C'est que j'essaie, dans ce court moment, de le connecter à la spiritualité. Je glisse quelques mots ici et là, je lui offre les livres de sa mère... rien à faire... ça ne pogne pas.
Au lieu de ça, au souper, il me regarde droit dans les yeux et me dit : « Non mais crois-tu vraiment qu'y a quekchose de l'autre bord ? ». « Oui ».
Pour moi c'est évident... avec tout ce que j'ai lu, entendu... et même vécu.
Le lendemain, je réalise une chose cependant, et lui dis : « Oui... mais je n'en connais pas les règles ».
mardi 3 avril 2018
La traverse du gué
Jésus parlait en paraboles. Des sortes de petites histoires toutes simples mais tellement efficaces !
J'en ai une, moi aussi.
Il était un jeune qui voulait traverser une rivière qu'il ne connaissait pas. Le cours d'eau pouvait être profond, présenter des tourbillons, des roches glissantes, un courant fort. Aucun pont à l'horizon.
Un homme passait par là. Il lui indiqua un gué, soit un petit chemin de pierres à fleur d'eau. Comme le jeune ne le voyait pas, il se demanda si le visiteur lui dis la vérité.
Usant de son libre arbitre, le jeune eut alors plusieurs choix :
1. traverser n'importe où ailleurs, par esprit de contradiction, pour tester sa capacité devant l'imprévisible ou simplement parce qu'il ne faisait pas confiance à l'individu.
2. faire confiance, traverser au lieu dit, au gué, simplement et rapidement.
Jésus a dit aussi : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Qui croit en moi, qui me suit, aura la vie éternelle. »
S'il est difficile de croire en un ailleurs invisible, en tout cas, qui met en pratique sa sagesse, développe sa lumière intérieure et sème déjà du positif sur lequel traverser le gué de sa vie.
J'en ai une, moi aussi.
Il était un jeune qui voulait traverser une rivière qu'il ne connaissait pas. Le cours d'eau pouvait être profond, présenter des tourbillons, des roches glissantes, un courant fort. Aucun pont à l'horizon.
Un homme passait par là. Il lui indiqua un gué, soit un petit chemin de pierres à fleur d'eau. Comme le jeune ne le voyait pas, il se demanda si le visiteur lui dis la vérité.
Usant de son libre arbitre, le jeune eut alors plusieurs choix :
1. traverser n'importe où ailleurs, par esprit de contradiction, pour tester sa capacité devant l'imprévisible ou simplement parce qu'il ne faisait pas confiance à l'individu.
2. faire confiance, traverser au lieu dit, au gué, simplement et rapidement.
Jésus a dit aussi : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Qui croit en moi, qui me suit, aura la vie éternelle. »
S'il est difficile de croire en un ailleurs invisible, en tout cas, qui met en pratique sa sagesse, développe sa lumière intérieure et sème déjà du positif sur lequel traverser le gué de sa vie.
Jésus a dit
... Je vous souhaite la paix. Comme il l'a prêché, comme il l'a vécue.
... N'ayez pas peur : il a transcendé la peur. La plus grande des peurs, celle de mourir.
... Je vous envoie l'Esprit Saint. L'inspiration divine. Ses apôtres, pauvres pêcheurs, se sont mis à prêcher avec intelligence, comme des érudits.
... N'ayez pas peur : il a transcendé la peur. La plus grande des peurs, celle de mourir.
... Je vous envoie l'Esprit Saint. L'inspiration divine. Ses apôtres, pauvres pêcheurs, se sont mis à prêcher avec intelligence, comme des érudits.
lundi 2 avril 2018
Joyeuses Pâques !
PS
Je réécoute pour la Xe fois Jésus de Nazareth de Zefirelli. Ça me touche à chaque fois... Et c'est encore raté pour le 2e CD. Je dois aider les cousins qui trient les biens de Tantounette. Ce sera mes Pâques... le sacrifice de mon temps. Et je tombe sur les lectures spirituelles de ma tante... ce qu'on partageait si bien. « La vie après la vie »... et autres. Ça part quelques discussions...
Et puis, comme toujours, étonnante synchro.
De retour chez moi, je constate que mon 2e CD est scrap. Ho nooon. Épuisée, j'ai tellement le goût d'un film... Je me tourne vers Libellule, un film très spécial avec le charmant Kevin Costner. On y parle finalement de ce sujet qui a marqué ces derniers jours, de la vie après la vie. Bon, c'est un film. Mais je n'en pense pas moins...
Intense.
Et puis, finalement, en ce jour de Pâques, mon conjoint a réussi à me brancher Jésus de Nazareth de l'Internet à la télé. J'ai réussi à la regarder jusqu'au bout, cette version que je considère très crédible et qui m'inspire beaucoup. Qui me ramène à l'essentiel de Son message.
Joyeuses Pâques !
Je réécoute pour la Xe fois Jésus de Nazareth de Zefirelli. Ça me touche à chaque fois... Et c'est encore raté pour le 2e CD. Je dois aider les cousins qui trient les biens de Tantounette. Ce sera mes Pâques... le sacrifice de mon temps. Et je tombe sur les lectures spirituelles de ma tante... ce qu'on partageait si bien. « La vie après la vie »... et autres. Ça part quelques discussions...
Et puis, comme toujours, étonnante synchro.
De retour chez moi, je constate que mon 2e CD est scrap. Ho nooon. Épuisée, j'ai tellement le goût d'un film... Je me tourne vers Libellule, un film très spécial avec le charmant Kevin Costner. On y parle finalement de ce sujet qui a marqué ces derniers jours, de la vie après la vie. Bon, c'est un film. Mais je n'en pense pas moins...
Intense.
Et puis, finalement, en ce jour de Pâques, mon conjoint a réussi à me brancher Jésus de Nazareth de l'Internet à la télé. J'ai réussi à la regarder jusqu'au bout, cette version que je considère très crédible et qui m'inspire beaucoup. Qui me ramène à l'essentiel de Son message.
Joyeuses Pâques !
samedi 31 mars 2018
Fait divers... le Messie
Ce drame s'est déroulé pour de vrai. Aujourd'hui on dirait de Jésus « un prisonnier d'opinion » pour ses convictions profondes : que Dieu existe, qu' Il est amour; qu'il faut appliquer au quotidien les leçons d'amour; que les plus grands seront abaissés et les plus petits élevés; que ce qu'on aura fait au plus faible, au pauvre, au malade, c'est à Lui qu'on l'aura fait. Il vient changer notre façon de penser... d'aimer surtout. Il nous incite à prendre conscience de chaque moment, de notre relation avec nous-même, avec les autres et avec Dieu.
Le Messie. Celui qui était annoncé dans les Écritures, par d'anciens prophètes. Pour m'être déjà fait dire des choses étonnantes que j'étais seule à connaître, de Père John, ce moine du monastère de Charlevoix, et pour bien d'autres raisons, les visions intérieures existent. Jésus en a eu. Il passait son temps à méditer dans le désert. Ça vous développe une vision intérieure ! Il est allé à la rencontre de son destin, consciemment.
Il était « connecté » à Dieu. Comme un accès direct à une centrale électrique. Enfin, c'est un peu comme je le vois.
À ma connaissance, personne ne l'a égalé à ce jour. Alors pour moi, c'est celui qui peut nous sauver de nous-mêmes. Dieu sait qu'on en a besoin!... Pour ses miracles. Pour ses vérités. Pour son humilité. Pour son humanité. Pour sa divinité à laquelle je crois : « Je suis la voie, la vérité et la vie. Qui me suit aura la vie éternelle. »
C'est d'une beauté !
Inscription à :
Articles (Atom)