samedi 4 août 2018

Par un beau dimanche matin... bizarre

J'arrive donc... 10h50... pour la messe de 11h. Un groupe de personnes est amassée devant le parvis de l'église. Les portes sont fermées. Qu'est-ce qui se passe ?

Juste comme j'arrive à leur hauteur, la porte vient de s'ouvrir et les gens entrent. Mais les lumières sont encore éteintes. Les livrets de messe et les feuillets paroissiaux datent de la semaine dernière. Personne ne nous accueille. Bizarre.

Le plus étonnant, c'est qu'il n'y a ni chorale, ni animateurs, ni prêtre... je m'rvire de bord pu d'bord... comme on dit par chez nous.

Comme il est vieux, le prêtre d'été a peut-être eu un malaise ?

Et l'autre prêtre, plus jeune, qui traîne une leucémie depuis des années, est  peut-être retombé malade ?

On s'assoit. On attend sagement. Des personnes s'avancent, allument et préparent l'autel. Une autre distribue le livret du jour.

Je glisse à la dame à côté de moi : « C'est peut-être une expérience voulue pour nous faire réfléchir si notre église devait fermer... ? »

J'attends qu'un animateur prenne le micro et nous annonce effectivement que nous vivons une quelconque expérience... en vain.

Le vieux prêtre arrive. Il a l'air un peu embêté. Puis il nous dit qu'il manquait la clé... Où donc était passée la personne responsable ? On ne l'a jamais su.

J'ai glissé au prêtre, en sortant, ma remarque à la dame, en lui ajoutant : « Ben, c'était peut-être pour nous faire mieux vous apprécier... en tout cas, on vous apprécie ».

Il a sourit.

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