mardi 4 décembre 2018

Confessions 3 Asta la vista Père Miguel


En quittant le centre-ville, j'ai laissé aussi mon guide spirituel. Peut-être le reverrais-je un jour, mais c'est toute une expédition d'y retourner.

Lorsque je l'ai rencontré pour la première fois, référée par mon amie Charlotte, je sentais que je devais être guidée par quelqu'un d'inspiré, dans le but d'entreprendre une vraie démarche spirituelle. De passer au travers mes peurs, d'être à l'écoute, de me discipliner, de mieux comprendre ce monde très « spécial » et comment je m'y inscris.
 
Mais quelques semaines avant de terminer, j'ai toutefois ressenti le besoin de lui parler des peines que j'ai causées, mes remords, mes prises de conscience; ce que l'on appelait « péchés ». Il me demande alors à chaque fois avant de commencer : « Une discussion ou une confession ? ». Je lui réponds : « Ben... les deux ? ».

J'avais peur d'être jugée, mais je me sens en confiance. Il m'écoute, simplement.  En fait, j'aurais même aimé avoir plus de temps pour dissoudre une à une chacune de mes noirceurs intérieures. J'y ai été par thèmes : mes relations amoureuses, mes amitiés, etc. Mais ce qui ressort de ces moments, est grosso modo de repartir du bon pied. Que « bien souvent, on peut faire plus de mal que de bien à soi-même et aux autres à ressasser et rebrasser d'anciennes histoires. Qu'il faut avoir de la gratitude pour tout. Qu'il nous faut prier et travailler à la sainteté »... que je traduis par devenir et donner le meilleur de nous-même.

« euh... Une petite bénédiction avec ça ? »

Et je me suis dit, en tout cas, si j'ai l'occasion de me racheter, simplement... ben je le ferai.


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