dimanche 14 octobre 2018

Malgré tout

C'est un privilège que de pouvoir mourir doucement dans un lit d'hôpital, accompagné de sa famille. 
L'une de mes belles-sœurs avait donné à son père, il y a quelques années, le livre La vie après la vie pour le rassurer quand viendrait le temps de franchir la grande porte... et il l'a lu. Il n'avait pas peur. Il était prêt, fatigué. Il nous l'a dit, deux jours plus tôt à l'hôpital. C'est un cadeau pour ceux qui l'aiment.

C'est aussi un grand privilège que d'être encore accompagné dans cette étape si importante par un service de liturgie, par un prêtre... pour ceux qui croient ou qui accompagnent un croyant. Ce prêtre était sympa. Ça aide. Mon voisin de table me dit, au resto après la messe : « Ça m'a rappelé mon Notre Père... C'est important quand même les rituels dans les étapes importantes... le baptême, le mariage...et surtout celle-là! Aujourd'hui c'est un peu de tout... »... et je lis dans son regard évasif... on est un peu perdu, éparpillé... difficile de s'y retrouver.

La vie passe... on vieillit tous... Même jeune, il est dit : « Je viendrai comme un voleur... ». Aussi bien être prêt tout le temps. 

Et puis j'ai entendu un nouvel Ave Maria.Très beau. Quel baume au cœur.

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