Lorsqu'elle était bébé, ma petite furette était une vraie petite tête de linotte. Elle courait partout, hyperactive, incapable de s'arrêter deux minutes pour que je la prenne en photo.
Et puis un jour, elle est tombée gravement malade. Elle a ralenti. Avant que je sache ce qu'il lui arrive, et bien des dollars chez le vétérinaire, elle est sortie de son nid dans le sofa, et, pour la première fois, est venue se coller de tout son long contre ma cuisse. Elle a eu besoin de se rapprocher de moi. Elle a mis toute sa petite confiance en moi. Mais je dirais, au-delà de tout, qu'elle a pris conscience que j'étais là, vraiment, pour elle. C'est à partir de ce jour que nous avons « connecté » elle et moi.
Je n'avais jamais connu ça auparavant avec un animal, bien que j'avais beaucoup aimé notre chienne de la famille des années auparavant. Une étrange complicité et un amour inconditionnel se sont révélés.
Rien n'arrive pour rien. Nous avons eu sept ans de bonheur, partagés entre la joie des retrouvailles après le travail, l'exaspération de ses petites délinquances, le rire.
Cette prise de conscience d'un animal, est décuplée chez l'être humain... lorsque, enfin, nous prenons conscience de notre dimension spirituelle, de chaque moment, des autres.
Des millénaires à évoluer, puis à regarder vers le haut en se demandant ce que le ciel peut bien cacher... puis à regarder à l'intérieur de nous... puis à prendre conscience d'une lumière, d'une force supérieure. Et le plus spécial, c'est qu'il n'y a que les êtres conscients... qui sachent ce que c'est qu'être conscient!
Fascinant tout de même.
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