jeudi 19 juillet 2018

Erreur de jeunesse

Le fils d'une parente, âgé d'une douzaine d'années, décide de pratiquer la méthode du brûlis pour nettoyer un terrain de la famille... Il  a mis le feu à l'herbe sèche... qui s'est vite propagé. Il en a perdu le contrôle. Ce jeune garçon, réservé et timide, a vu arriver les pompiers, l'ambulance et la police, toutes sirènes hurlantes. Heureusement, tout s'est bien terminé.

La décision d'entrer dans une grotte inondable en pleine saison des pluies, quel que soit le motif, ne s'avère pas l'idée du siècle. Mais la témérité, voire l'attrait de l'interdit a sourit pendant des millénaires aux explorateurs de ce monde; ce qui a permit, entre autres, de confronter des mastodontes et de nourrir des familles. Non mais fallait être un peu fou pour s'essayer à la chasse aux mammouths avec des lances et des flèches!

Ce qui reste dans les gènes s'affiche encore dans les sports extrêmes... malgré toutes les débarques aux urgences. « Ça n'arrive qu'aux autres » est peint en lettres fluo sur les scènes d'accidents. On ne peut juger ni de l'intention, ni des conséquences. Ce pourrait être nous, un autre moment, une autre situation, ou un être aimé un peu plus téméraire ou « tête en l'air ».

L'important demeure ce que l'on en tire comme expérience dans ce « grand laboratoire d'expériences humaines » qu'est la vie. Ces jeunes Thaï, tous de beaux jeunes hommes, de belles âmes, ont pleuré lorsqu'ils ont su que l'un des plongeurs est décédé lors de l'opération de secours. Ils seront sûrement aussi peinés d'apprendre que des agriculteurs ont perdu leurs récoltes. Les prises de conscience sont coûteuses parfois... et laissent des traces.

Je leur souhaite de se pardonner avant tout.

Et de savoir qu'ils auront semé de l'entraide internationale, de l'espoir, de la foi dans l'humanité... et peut-être en Dieu... et dans l'existence des miracles.



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