Dans ce monde bousculé par le temps, les activités quotidiennes, le travail, les études, il est difficile de s'arrêter et de méditer. J'ai beaucoup de difficulté en tout cas.
J'ai trouvé un petit nid de prières le matin, avant de partir au travail. Je me lève un peu plus tôt. Assise sur le sofa, après mon déjeuner, je dis un chapelet et mes demandes spéciales, mes remerciements aussi. En même temps, c'est comme un mantra, une litanie qui repose mon esprit. Je confie parents et ami-e-s, ici bas et « là-haut »... et la terre toute entière pour qu'on la répare, la nettoie, sauve encore ce qui peut l'être... et les enfants de ce monde.
Mais la vie choisit parfois le moment pour nous. Et nous y contribuons, sans toujours le vouloir : prisonniers, malades, handicapé, vieillesse...
Ces jeunes Thaï, du fond de leur grotte, ont dû faire aussi un arrêt obligé, dans leur jeune vie en perpétuel mouvement. Un apprentissage de la noirceur, du vide, du jeûne, de la méditation, de la « lumière » et de la profondeur intérieures.
Et de leur faiblesse, du dépouillement total, s'est construite une force mentale et spirituelle, à la fois personnelle et commune... et de ce terrible événement, Dieu sait ce qu'il apportera au monde... à eux en tout cas.
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