Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
lundi 3 décembre 2018
Confessions 2
Les années ont passé. Je me sens plus à l'aise lorsqu'on nous fait réfléchir en groupe, à certaines occasions, au Vendredi Saint par exemple. Habituellement, dans une atmosphère feutrée, quelqu'un pose des questions très pertinentes, pour nous faire réfléchir et prendre conscience de nos gestes, nos paroles.
Mais j'apprécie particulièrement parler simplement avec un prêtre. C'est arrivé à quelques reprises, lorsque j'étais ado, dans mon groupe de jeunes. Parler l'un à côté de l'autre, un peu à l'écart. Parler à un ami, comme parler à Dieu dans notre cœur.
Avec Père Miguel, mon guide spirituel, j'ai discuté de bien des choses. D'abord, je l'ai invité dans un resto. Puis on discutait dans l'église, derrière l'autel. Assis côte-à-côte, comme des amis qui se confient. J'ai compris que dans ce lieu privilégié, il ressentait toute l'énergie nécessaire pour entendre les lourdeurs des fidèles, pour dissoudre nos noirceurs.
Et j'ai compris toute l'importance qu'ont eut les prêtres à une certaine époque. Dispersés dans toutes les régions du Québec, même les plus éloignées, ils offraient des grands ménages de conscience gratuitement. Comme lorsque l'on dit tout à un psy. Mais ceux-ci demeurent une denrée rare, malgré le fait que, médecins de l'esprit, ils devraient être aussi disponibles et assumés par le système public que les médecins du corps.
Les médecins de l'âme ont une dimension de plus. Une connexion directe avec le céleste. Des réponses « inspirées ». Le pardon. La bénédiction.
Ça fait du bien en titi.
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