Quand il a eu vingt ans, je me suis demandée si je devais continuer les cadeaux... Un jour faut bien arrêter... je me suis surtout questionnée sur le rôle de marraine. Spirituel s'entend.
Alors, pendant quelques années, je lui ai offert non plus quelques dollars ou un bidule sans connaître ses goûts... je lui ai offert des livres...spéciaux en plus.. et ce, bien qu'il ne fut pas un grand liseux : L'alchimiste, Le pèlerin de compostelle, de Paulo Cohelo, L'armoire aux menteries, dans ses moments plus difficiles, etc. Il m'a dit les avoir lu... parce que ça venait de moi.
Sa mère est décédée. Son père est loin. Et voilà que le rôle de marraine prend tout son sens. Comme ma sœur et sa filleule... qui, tant qu'elle peut, garde un petit lien ténu... comme moi, bien qu'il soit grand.
Il arrive qu'on se perde de vue, de sens à la vie, de sens à tout ça. Et je me sens un peu ridicule d'arriver encore avec une paire de pantoufles pour sa fête... pour qu'il ait chaud aux pieds et au cœur.
Mais pour peu qu'on s'y arrête, ça fait du bien de sentir un petit lien de plus. Qu'il y ait ou non des cadeaux. Cousine artiste a semé l'amour de la lecture. C'est beau. J'aime à dire un bonjour spécial à ma marraine à moi, sa mère. L'une de mes tantes qui, comme Tantounette, est un exemple de foi. C'est l'un des plus beaux cadeaux pour une marraine, avec l'amour bien entendu, car je crois que c'est notre job d'être un peu un guide spirituel... et parce que c'est ce qui fait partie de ma force tranquille au travers les aléas de ma vie.
Et tiens... maintenant que j'en parle... si je reprenais tout ça l'an prochain... et que je lui offre... pourquoi pas... Miracles d'anges ?
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