En fait, c'est notre souper de Noël ce soir. La dinde, la farce, les canneberges, les cadeaux... Car je pars pour mes Îles pendant quelques semaines. Si tôt c'était imprévu. Mais la famille en a besoin, surtout mon père.
C'est pas évident de vivre loin d'eux. Encore moins de les « accompagner » dans cette vie parfois si difficile, et dans la vieillesse. Mais j'ai toujours dit que toutes les prières du monde doivent être ancrées dans le présent. À l'écoute des nôtres. Autrement, c'est creux et vide de sens.
Cette année, je peux prendre le temps. Je le fais, pour gagner du temps en attendant de savoir mon père bien entouré. Une partie de la famille est là, elle en prend soin comme elle peut. Mais on manque de places pour les personnes âgées. Ce doit être comme ça un peu partout au Québec et probablement dans le monde entier... avec la population vieillissante.
Se faire « présent » malgré l'éloignement. Skype en aide plusieurs sur Internet. Des immigrants, des voyageurs... Mais mon père n'est pas branché... et nous non plus. Et puis, un moment donné, il faut aussi une vraie présence. Du temps de qualité. De l'aide physique. De l'amour « ressenti », de l'énergie qui circule d'une personne à l'autre. Pour toi mon Dieu... et pour eux.
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