Après le souper, c'est le sprint final, les vêpres, soit des lectures tirées du bréviaire de tout à l'heure. Puis on retourne dans nos chambres.
Dans notre « chalet », un ancien poulailler converti depuis longtemps, mon amie ouvre la fenêtre de ma chambre. En fait, je la soupçonne de me protéger non pas de la chaleur, ni de relents de fumiers ancestraux, mais de l'odeur de produits chimiques qui remontent de l'atelier de la cave.
Nous rentrons au « chalet » pour dormir. Nous sommes un peu délinquantes... on s'ouvre une bouteille de vin et discutons jusqu'en soirée... Elle me dit que pour elle, c'est une aventure de se retrouver là... je crois bien...
Comme elle a ouvert un peu la fenêtre de ma chambre (en disant qu'il fait chaud)... j'ai bien compris que c'était pour éviter que je m'empoisonne avec les odeurs de l'atelier en bas. Je laisse donc la fenêtre ouverte... et bigre ! Qu'il fait froid !
Heu... Je me lève incrédule. devant la fenêtre… Il a neigé en cette
nuit d’octobre. Un manteau blanc recouvre la nature. On a gelé aussi… l’électricité
est manqué en ville, dans la grande bâtisse et dans notre chalet. Mon amie insiste pour qu’on obtienne chacune une
chambre dans le bâtiment principal. Oufff. Ça y est.
On fait le ménage de nos premières chambres. Car chacun met la main à la pâte ici. Sont plus tout jeunes… et c’est apprécié. Ce n’est pas un hôtel… Et puis, à quoi bon prier si on n’intègre pas dans notre quotidien, l’aide à ceux et celles qui nous entourent ?
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