lundi 19 octobre 2015

Le chapelet du Père John... et son miracle


Que dire des émotions qui nous habitent ? Découragement, peine, dépit, peur, etc. On commence par examiner l'intérieur de la voiture et faire le constat du vol : ma sœur n'a plus son étui, son porte-carte, son carnet d'adresse et sa précieuse petite image de la Vierge qu'elle gardait depuis son primaire. Quant à moi, il me manque mon nouveau cellulaire, ma sac à main incluant le chapelet du Père John et 100 $ de vieux cadeaux de Noël que je m'apprêtait à dépenser, ainsi que quelques vêtements neufs achetés deux jours précédents. Tout le reste se rachète, mais non pas nos souvenirs spirituels.

 On regarde le long de la clôture du Jardin Botanique. Sœur et cousine vont jusqu'au Stade Olympique fouiller les poubelles, où j'ai d'ailleurs eu peur qu'il leur arrive quoi que ce soit en cette fin de soirée tardive. Oufff. elles sont là, c'est ce qui compte vraiment au fonds. Nous nous rendons au poste de police pour la classique déclaration. Que cette fin de soirée est pénible. Mais, nous mettons un point d'honneur à ne déclarer que la stricte vérité. « Ce serait si facile d'en rajouter... C'est un test de la Vie », ai-je pensé.

En arrivant chez moi, j'ouvre le coffre et découvre mon porte-feuille. Il avait glissé de la sacoche lorsque j'ai placé celle-ci à l'arrière de la voiture. Re ouffff. Mes cartes sont là ! (permis, assurance-maladie, etc.).  Le lendemain, un ami de ma sœur téléphone. Un inconnu a trouvé le carnet d'adresse dont ce numéro. On se donne rendez-vous pour le jeudi soir, 22 h.

J'amène un voisin bien bâti... au cas où. Le rendez-vous a lieu à la sortie du métro Fabre, ligne bleue, à plusieurs kilomètres du Jardin Botanique. Dans la nuit, un jeune homme vient à notre rencontre... Il a dans la main... ma sac à main, le porte-carte de ma sœur y est glissé, son image de la Vierge...et le chapelet de Père John. Je leur dis alors : « C'est un miracle!. Les voleurs jettent habituellement les sacs à main près du lieu du vol ou dans une poubelle. Et là, on le retrouve à des kilomètres de là ! Le bon samaritain l'avait trouvée, accroché au porte-vélo Bixi »... J'ai raconté cette anecdote à la police et aux assurances. Celles-ci a déboursé finalement pour les objets réellement perdus ainsi que mon 100 $ de cadeaux... comment ne pas croire en mon honnêteté après une histoire aussi abracadabrante ? 

J'ai pensé aussi : « J'ai passé mon test de la Vie. Le chapelet m'est revenu. »

 

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