Que dire
des émotions qui nous habitent ? Découragement, peine, dépit, peur, etc. On
commence par examiner l'intérieur de la voiture et faire le constat du vol : ma
sœur n'a plus son étui, son porte-carte, son carnet d'adresse et sa précieuse
petite image de la Vierge qu'elle gardait depuis son primaire. Quant à
moi, il me manque mon nouveau cellulaire, ma sac à main incluant le
chapelet du Père John et 100 $ de vieux cadeaux de Noël que je m'apprêtait à
dépenser, ainsi que quelques vêtements neufs achetés deux jours
précédents. Tout le reste se rachète, mais non pas nos souvenirs
spirituels.
On
regarde le long de la clôture du Jardin Botanique. Sœur et cousine vont
jusqu'au Stade Olympique fouiller les poubelles, où j'ai d'ailleurs eu
peur qu'il leur arrive quoi que ce soit en cette fin de soirée tardive. Oufff.
elles sont là, c'est ce qui compte vraiment au fonds. Nous nous rendons au
poste de police pour la classique déclaration. Que cette fin de soirée est
pénible. Mais, nous mettons un point d'honneur à ne déclarer que
la stricte vérité. « Ce serait si facile d'en rajouter... C'est un
test de la Vie », ai-je pensé.
En
arrivant chez moi, j'ouvre le coffre et découvre mon porte-feuille. Il avait
glissé de la sacoche lorsque j'ai placé celle-ci à l'arrière de la voiture. Re
ouffff. Mes cartes sont là ! (permis, assurance-maladie, etc.). Le
lendemain, un ami de ma sœur téléphone. Un inconnu a trouvé le carnet d'adresse
dont ce numéro. On se donne rendez-vous pour le jeudi soir, 22 h.
J'amène
un voisin bien bâti... au cas où. Le rendez-vous a lieu à la sortie du métro
Fabre, ligne bleue, à plusieurs kilomètres du Jardin Botanique. Dans la nuit,
un jeune homme vient à notre rencontre... Il a dans la main... ma sac à main, le
porte-carte de ma sœur y est glissé, son image de la Vierge...et le chapelet de
Père John. Je leur dis alors : « C'est un miracle!. Les voleurs jettent
habituellement les sacs à main près du lieu du vol ou dans une poubelle.
Et là, on le retrouve à des kilomètres de là ! Le bon samaritain l'avait
trouvée, accroché au porte-vélo Bixi »... J'ai raconté cette anecdote à la police et aux assurances. Celles-ci a déboursé finalement pour les objets réellement perdus ainsi que mon 100 $ de cadeaux... comment ne pas croire en mon honnêteté après une histoire aussi abracadabrante ?
J'ai
pensé aussi : « J'ai passé mon test de la Vie. Le chapelet m'est revenu. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire