dimanche 18 octobre 2015

Le chapelet de Père John

Rappelons qu'au début de ma chronique, j'ai relaté qu'au cours de mon voyage sur la Côte-Nord, je suis allée dans un monastère. Avant de partir seule sur la route, dans un voyage de lâcher-prise,  Père John me glisse dans la main pour ma protection un beau chapelet aux grains blancs, en me disant : « Garde-le toujours avec toi et dis-le souvent ».

De retour à Montréal, après quelque temps malmené dans ma sacoche, le chapelet se brise. Je l'amène chez le bijoutier et raconte la provenance de cet objet spécial. La commis me regarde et dit : « Il est beau. Si vous le perdez vous allez être malchanceuse ?! ». Et bien, je ne sais pas. Je serais surtout triste de le perdre. En même temps, ce n'est qu'un chapelet. Y en a d'autre... et il peut être bénéfique pour un autre propriétaire... 

Un jour, un bout de temps plus tard, je visite le Jardin Botanique avec sœur et cousine en plein mardi soir. C'est le temps des lanternes chinoises et des citrouilles décorées. Comme une débutante, je stationne l'auto sur le boulevard Pie IX, à la nuit tombée, en cette soirée du mois d'octobre. Je prend le temps de mettre ma sacoche dans le coffre. Ma sœur se penche consciencieusement à l'avant pour « cacher » son étui sous le siège. Bref, c'est une invitation toute grande pour quelques malfrats! Pour comble, la lumière du lampadaire s'éteint juste au-dessus de nous! Enfin, nous partons joyeusement faire le tour des expositions en cette magnifique soirée fraîche d'automne...

Au retour, une mauvaise surprise nous attend... et deux gentilles dames à l'air dépité à côté de mon auto. La petite fenêtre arrière a volé en éclats. J'ai été cambriolée !... Ça vous chambarde un programme ça !!!

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