samedi 19 décembre 2020

Noël c'est d'la job!

 Chaque année je me fais prendre. Je commence mes cartes fin-novembre ou début-décembre. J'en envoie quelques unes avec plaisir pour commencer les préparatifs de Noël. Puis je suis engloutie par le tourbillon de la bouffe, des décos, des cadeaux. Et me revoilà dernière minute pour des cartes qui arriveront, au mieux, pour souhaiter la bonne année! Mais c'est ma façon de leur dire « Je t'aime, je t'oublie pas même si je suis loin, même si ça fait des lustres qu'on ne s'est pas parlé ». Pour d'autres c'est le courriel. Facile à répondre.

Noël c'est d'l'ouvrage. Toute une job à orchestrer. Beaucoup d'énergie. Des sous. Du tracas aussi. Beaucoup de tracas. Quoi à qui ? pourrait-on résumer. Est-ce qu'ils vont aimer ? Est-ce que ça va leur être utile ? Est-ce que ça fera ? Est-ce que ça va se retrouver dans la prochaine vente de débarras ou dans le garage pendant des années à attendre le courage de s'en débarrasser ?.. Est-ce qu'il y aura au moins un sourire sincère ou... comme ma nièce, lorsqu'elle avait trois ans, je lui ai offert des napperons et des verres de Passe-Partout. J'étais pas riche. Je souris encore lorsque je repense à son expression quand elle a ouvert son cadeau : « Tiens, des napperons! » et le ton de sa voix qui essaie de cacher son immense déception avec une belle grandeur d'âme... 

Quand je l'ai, je me sens comme Guillaume Tell qui envoie sa flèche en plein milieu de la cible! Surtout quand vient un beau « coool! ». Ça prend toute une écoute pour bien saisir le personnage, ses besoins. Essayer de le connaître. Observer ce « qui manque ». Parfois pendant des mois, toute l'année. C'est pour ça que j'ai habituellement le « contrat » de trouver les cadeaux des achats collectifs (parents, neveux, nièce, etc.). Pas que je sois toujours enthousiaste. J'haïiiiis le stress. Alors je me rappelle que la beauté de ce temps, c'est de faire de son mieux pour que Noël ressemble à Noël.



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