J'ai regardé, pendant les Fêtes, cette belle histoire vraie :« Green Book » (Le livre vert), sur l'amitié improbable de
deux hommes que tout sépare... enfin surtout l'origine et la culture. Je regarde aussi certains films de Noël. Pas tous, la liste étant infinie. Comme les chansons, on y plante un sapin et les mots Père Noël, et le lavage de cerveau commence... MAIS... j'aime des classiques tels que « Le sapin à des boules », toujours drôle.
Et puis, j'ai regardé à nouveau, « Le miracle de la 34e rue » (1994). Je ne sais pas pourquoi, ce vieux film américain me touche. Et, comme j'ai le cerveau d'un écureuil qui ne retrouve pas, l'hiver venu, ses peanuts cachées un peu partout... je ne me rappelle jamais de la fin. Cette fois-ci, ça m'a frappé. On y fait le procès du « vrai » Père Noël. Ce qu'on en déploie pour qu'on y croit au bon vieux bonhomme...
... . Et là, pour la première fois, j'allume sur le poids de ces mots.
Cette gentille histoire du vieux bonhomme qui aime tous les enfants du monde au point de leur apporter à tous un présent, a prit des proportions énormes... auquel je donne le sens suivant :
- L'« esprit de Noël », aidé des décorations et des lumières, installe une atmosphère de joie et d'amour, d'émerveillement naïf des enfants... et de ceux et celles qui ont gardé leur coeur d'enfant... dont le mien.
- Avoir la foi à la magie de Noël, c'est croire aux miracles, petits et grands, en fait, c'est croire en la magie de la vie, qui, comme je l'ai souvent mentionné, existe vraiment, à l'année longue.
- Avoir la foi au Père Noël, ce vieux bonhomme fédérateur qui aime tous les enfants de la terre, quel que soit leur origine, leur race, leur couleur, c'est comme avoir la foi en Dieu.
Mais... le Père Noël n'est pas Dieu.
D'abord parce que le gros bonhomme repart le 26 décembre, dans son usine pour superviser la production de jouets... et qu'on ne le reverra qu'un an plus tard. Alors on ne peut compter sur lui pendant 364 jours.
Aussi, parce que le 25 décembre au matin, qu'on le veuille ou non, tous les petits bas de Noël ne seront pas remplis. Mon amie haïtienne a développé une allergie à Noël. Lorsqu'elle était enfant, elle aussi entendait parler du Père Noël. Elle attendait, comme tous les enfants du monde, des cadeaux... qui ne sont pas venus. Elle n'est pas la seule en ce monde...
Et parce que Dieu, c'est Père à l'année longue, pas juste à Noël. Celui que tous ont rêvé
pendant des générations, et dont les religions reflètent beaucoup mieux aujourd'hui l'amour espéré, sans jugement, dans notre coeur d'enfant. Quel que soit notre état d'âme, le moment de la journée, ou la journée dans l'année.
Mais, quand on y pense, c'est aussi le Père du jour de Noël, car c'est la fête de son Fils qui est né. « Et voici, une voix fit entendre des cieux ces paroles: « Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai mis toute mon affection. Écoutez-le » (Matthieu 3:17)
Jésus a été annoncé par les prophètes depuis longtemps. Pour accomplir des miracles plus grands encore que de déposer des milliards de cadeaux en une seule nuit. Le plus grand cadeau étant de nous faire connaître l'amour de Dieu, et de nous apprendre à nous aimer... et la puissance de la foi, la vraie.
Alors qu'on sème un peu de cette belle histoire, est une chose, mais laissons-lui seulement la place qui lui revient... sans lui laisser TOUTE la place.
Et demandez à chaque enfant du monde, si ce n'est pas, au fond de leur coeur, leur souhait le plus profond... que celui d'être aimé.
Et offrons-leur le plus beau cadeau du monde, la foi en Dieu.
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