Les membres d'une famille de par chez-nous ont décidé depuis quelques années de ne plus faire de pige de cadeau. Au lieu de cela, ils pigent le nom de celui ou celle qui choisira le nom de l'organisme auquel tous les membres de la famille donnent l'équivalent d'un cadeau de Noël. Swell!
Pour ma fête, j'ai déjà fait le cadeau du « pas-de-cadeau » à une amie et une belle-soeur. C'est tellement dur de savoir où on est rendu. On s'aime bien mais où en est-on avec la collection de Garfield ? C'est quoi ta couleur préférée ? Au lieu de ça, on se fait le cadeau du temps passé à déjeûner ensemble. Haaa, le temps. Denrée si rare de nos jours. Et, comme qui dirait, « la rareté fait la chèreté! »
Cette année, avec la pandémie, on sait plus trop qui viendra. Ce sera assez tranquille. Il y aura tout de même de petits cadeaux sous l'arbre. Pour le principe et la beauté de la chose. Mais je nous souhaite surtout le cadeau de la santé et de l'éveil spirituel. Le cadeau du sens de Noël, du p'tit Jésus sorti de sa crèche pour nous coacher chaque jour de l'année. Pour que, quand Lennon chantera encore : « And so, this is Christmas,... what have you done ?... » ben qu'on soit fier des 364 jours passés, de nos petites victoires sur nous-mêmes. De nos réalisations petites et grandes. De nos mille moments de patience et de nos pardons. Du dépassement de nos peurs. De l'amour qu'on s'est porté à soi-même et aux autres.
Et, comme cette ange gardienne de mon père à qui j'ai confié : « Parfois je me demande si j'ai passé à côté de ma vie... » et qu'elle m'a répondu la même chose, elle qui travaille à Noël comme préposée aux personnes handicapées... et qui leur donne ses plus beaux cadeaux du monde : sa présence, son soutien et son sourire.
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