mercredi 1 novembre 2017

Esprit d'amour

Journée intense. Dans le journal ce matin, je lis un article sur les conflits au bureau. Lors de situations difficiles, il faut en parler directement à la personne qui nous a créé ce malaise. En fait, j'en ai déjà parlé dans plusieurs chroniques. Des situations désagréables où j'ai appris à « prendre le taureau par les cornes », offrir un bon café et discuter.

Ce matin, j'offre le journal à une collègue qui a testé cette approche avec succès. Mais je me suis finalement rendue compte que c'est aussi à moi que l'article pouvait convenir.

« Y a-t-il un message pour vous ?... » comme je lisais un jour dans un livre...

Lorsque je réalise ceci, je prends mon courage à deux mains et rencontre l'une de mes lutines de Noël devant un bon café. Je lui explique mes expériences précédentes, les risques, les efforts, le stress... et l'importance de conserver, au travers toutes nos difficultés présentes, l'esprit de Noël.

Ce souffle d'amour qui donne un sens à ce que l'on est en train de construire. Si modestement, compte tenu des délais, que l'on pourrait rire de nous-même comparer à de grandes soirées de festivités. Alors, seuls notre don de nous et notre belle énergie peuvent rayonner et faire en sorte que ça vaille la peine, quels que soient les résultats.

Je lui ai glissé : « Un professeur de maths du secondaire, nous rappelait parfois que ce n'est pas le résultat qui compte. C'est le processus par lequel nous y parvenons. »

Aussi : « Que nous avons eu une si belle rencontre l'avant-dernière fois, qu'une autre collègue du bureau, que je croyais avoir dérangée, aurait voulu participer à la rencontre. Pas au party de Noël, enfin pas encore... non... à la réunion de travail! Et ça, c'est de l'esprit d'équipe... bien plus, c'est l'esprit d'amour.

 Car le travail prend tellement d'importance et de temps dans notre vie... il faut donc le remplir d'amour aussi. Chaque rencontre... jusqu'à l'événement final. La peur paralyse, sape les énergies. J'en ai aussi une longue liste de peurs : du manque d'inscription, de participation aux activités de financement, d'une tempête de neige qui sème la déroute, etc. etc. Mais il faut endiguer nos émotions, nous soutenir. Nous n'avons pas le luxe d'avoir peur. On a trop peu de temps. Il faut foncer. C'est la vraie foi. On saura qu'on a tout donné... pour le résultat, bien ce sera ce qui sera. Comment on y arrivera ? Comme celui qui marche dans la nuit avec sa petite lanterne, qui ne voit qu'un petit cercle de lumière en avançant pas à pas... (et là je pense à une collègue de mon groupe de co-développement qui m'a encouragée pour ma maîtrise)... qui découvre au fur et à mesure...

 Je ne sais pas... c'est un mystère... nous le découvrirons !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire