La fête de l'Halloween servait, à l'origine, à éloigner les mauvais esprit. On décorait les citrouilles très laides pour leur faire peur. Puis, les enfants adorablement déguisés se sont mis à passer les maisons, pour ramasser des bonbons. J'en tiens d'ailleurs quelques petits sacs pour les petits de mon quartier.
Mais lorsque je me suis rendue au magasin du coin pour acheter des bricoles de Noël pour mon comité organisateur, j'ai vu des faux bras saignants, en plus des sempiternelles décos de la panoplie de l'horreur.
Je ne comprends pas cet engouement. Sincèrement. L'horreur existe... les nouvelles télévisées en sont remplies. Les zombies aussi... quelque part dans certains pays. Qu'on en fasse une « marche des zombies »... dépasse mon entendement. Aujourd'hui, des enfants ont si facilement accès à l'horreur... à la portée d'un simple « clic » d'un écran. Certains oublient qu'ils ne sont pas outillés psychologiquement et émotivement.
Ça me prend « tout mon petit change » pour passer au travers cette période noire et orange, d'araignées, de squelettes, de fantômes... de laideur.
Cousine qui travaille en garderie, me dit : « Y a un enfant qui m'a demandé d'enlever le décors d'Halloween... ça l'effrayait. » Ben oui. On est pas obligé d'aimer « Ça ». Ce n'est pas universel. Même si on a l'air quétaine. La recherche d'adrénaline monte à la tête de la société. Et la « société », c'est nous et notre niveau de tolérance à la violence.
Alors, quand je fredonne des airs de Noël déjà à cette période... je contrebalance par des pensées d'amour.
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