dimanche 19 novembre 2017

Le cours naturel des choses 2 : histoire de souhait

Cette petite histoire de souhait illustre en fait, mon impatience et mon intolérance au froid. Et bien que c'en ait l'air, ceci est loin d'être banal à plus grande échelle.

Assise en face de la fenêtre du salon, je regarde tomber cette première neige avec émotion. C'est beau, c'est tôt. C'est le Québec.

Mais tant de Québécois, et probablement une bonne partie des habitants des pays nordiques, sont écœurés de la neige et du froid. Pour beaucoup de gens, le contraste est brutal avec les températures douces de septembre et octobre. D'autant que beaucoup d'entre nous migrons au moins pour des vacances, dans le Sud ensoleillé et doux.

Pour avoir si souvent entendu : « Haaa si on pouvait ne plus avoir d'hiver »... « Haaa je souhaite qu'on ait un hiver doux »... etc. et bien ces dernières années, leurs souhaits sont exaucés. Les changements climatiques sont bien ancrés. Si bien que le Golfe du Saint-Laurent ne gèle plus comme avant tout autour de mes Îles... si bien qu'elles ne sont plus protégées par la glace lors des tempêtes d'hiver.

Et lorsque tout le monde souhaite le beau temps, l'été, chaque jour pour un BBQ, les festivals qui se suivent, les vacances... ce sont les agriculteurs qui manquent d'eau de pluie et les nappes phréatiques qui se vident.

Des milliers, voire des millions de personnes qui souhaitent toutes la même chose... Est-ce que ça fait pencher la balance ?

Notre rapport à la nature est d'abord de l'accepter telle qu'elle se présente. C'est difficile, pour moi la première. Alors quand il fait un froid glacial... un bon « frette » québécois, je dis en souriant, dans l'ascenseur... « Ben y aura moins de maringouins! ».









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