La vie est parfois étrange. Y a des « timings » où tout arrive en même temps : la visite, une maladie, les surcharges de travail et de travaux scolaires... mélange de joie et de peine...
Je viens d'apprendre que ma Tantounette est bien malade. Une tante qu'on aime beaucoup, c'est comme une deuxième mère.
Organiser un party de Noël se fait beaucoup mieux dans la joie à mon sens... mais quand le souffle de la maladie passe... et une perspective bien moins joyeuse... c'est étrange.
Un collègue a vécu la même chose l'an dernier, en pire. Pendant qu'il organisait le party du bureau, il devait prendre soin de sa femme très malade. Elle est même décédée dans ces moments. Il a eu beaucoup de difficulté à s'en remettre.
J''ai fais partie d'une chorale à l'église, aux Îles, y a près de vingt ans. À l'automne, je pratiquais les chants de Noël pendant que cousin luttait contre un terrible cancer. Je chantais quand même, la gorge nouée. Ça me faisait du bien pareil. J'ai été à l'aréna alors que sa petit fille de sept ans faisait le seul spectacle de Noël qu'il a pu voir... et il souriait de la voir... malgré sa canne et sa démarche de vieillard... à 33 ans.
Peut-être que c'est ça le secret des émotions croisées... pour contrebalancer la peine... comme ce voyage dans le Sud, payé depuis septembre, mais qu'on a fait juste après le décès de ma mère, au mois de février suivant. Un anesthésiant. Un baume de soleil pour nous garder au dessus de la ligne de flottaison, ma sœur au doctorat et moi en pleine session de cours de maîtrise... et de travail à temps plein.
La vie est étrange. Mais on a pas lâché, personne.
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