La discussion se termine dans un souffle de paix...
J'arrive juste à temps pour chanter avec ma chorale, dans ce petit bar du centre-ville. Je suis illuminée et souris. Le directeur musical sourit. Nos supporters sourient. La vie me sourit.
Le lendemain, le patron s'enquiert de la santé de sa secrétaire qui s'est brûlée dans sa cuisine. C'est la première fois qu'il se préoccupe d'elle. Il lui achète une plante en cadeau. Il n'est plus le même. Tout l'automne. Il est humain. Enfin.
Il nous dit candidement que même sa femme trouve qu'il a changé !
Ce dîner de Noël là, nous y allons tous dans la joie, dans un petit resto près du bureau. Un plateau de de fruits est placé sur le comptoir de l'entrée. J'en prends un et l'offre en douce à mon patron « le prix Clémentine » lui dis-je avec un clin d'œil. Des jeux, des discussions animées, joyeuses. L'atmosphère est si belle que je suis restée jusqu'à la dernière minute et failli rater mon avion pour les Îles. (lire Miracle de Noël).
J'ai découvert par après qu'il y a eu effectivement « un cadeau » pour moi, pour nous, dans cette situation. En fait plusieurs. Sous plusieurs formes. Même dans les pires moments puisque cela m'a amenée à réfléchir sur moi, sur ma relation avec l'autorité. Par ailleurs, je suis bien consciente que ce n'est pas « seulement moi » qui ai mené cette discussion. Mais l'œuvre de Dieu ou de notre ange gardien qui nous ont inspirés.
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