dimanche 27 mars 2016

Renaissance

C'était le jour de la fête de ma mère dernièrement. Partie pour toujours il y a deux ans, j'ai réalisé que son nouvel anniversaire (non pas de « fête » pour nous) était celui de sa mort, en fait de sa renaissance... ailleurs... dans cet autre univers si mystérieux. Bien avant de lire sur les témoignages de la vie après la vie, j'ai entendu ces histoires du Nouveau Testament, de Jésus qui traverse la mort, de résurrection, d'espoir que tout continue de « l'autre côté ».

Voilà à quoi je pense en cette nouvelle journée de Pâques. La fête de la Renaissance. Celle de Jésus après tant de souffrances. Celle de l'Amour au delà de tout. Et l'espoir qu'on retrouve ceux qu'on aime quand on « partira » nous aussi.

Je n'ai jamais compris pourquoi on a associé Pâques à des lapins et des cocos en chocolat. Drôlement bon. Mais étrange tout de même. J'entendais à la radio, que pour bien du monde, c'est la fête des enfants. Encore une autre avec celle de Noël. Le sens profond de ces événements les plus importants des rituels catholiques s'effrite pour bien du monde au profit de la consommation. Et ces enfants entendront-ils parler des origines de cette journée spéciale ? Car du chocolat, il n'en restera rien... mais de l'Amour...

Joyeuses Pâques !

samedi 26 mars 2016

Bye Carême 2

J'ai été surprise de constater que l'article qui a spontanément attiré le plus de lecteurs est Bye Carême. Comme je ne peux recevoir de commentaires, j'en ai déduis ceci : j'ai senti la curiosité de gens qui se demandaient peut-être comment et / ou pourquoi je semblais m'être débarrassée de ce rituel catholique. Comme on dirait dans mes Îles, la « déblâme » qui me ferait me soutirer de cette période contraignante, s'il en est. Je crois bien qu'on a le goût d'être libre en tout.

En fait, Bye Carême faisait référence à la fin de cette période cette année-là. Mais, sans le faire chaque année, le Carême me ramène à une réflexion sur le sujet. Cette année, par exemple, je ne sacrifie en rien, si ce n'est le surplus décadent auquel je ne suis pas vraiment confrontée, en matière de nourriture (et les lapins de Pâques... qui attendent Pâques). C'est que le Carême nous arrive toujours en plein hiver, dans la morosité particulière de la fin janvier, de février surtout, et de mars. Gris, tristounets, slush de neige et de pluie, bref, tout pour miner le moral québécois. Rien de tel qu'un bon souper bien gras et joyeux pour remonter le baromètre intérieur...

 Le Carême est pour moi de se confronter à quelque chose, au manque. Le mystique ou l'ascète est confronté à ses besoins de base; le jeûne favorisant la sensibilité spirituelle. Mais ne sommes-nous pas toujours confrontés à quelque chose sur notre chemin spirituel ? Nos limites, nos pulsions, nos passions, nos envies, nos peurs, notre paresse, nos aveuglements, à tout ce qui fait notre humanité ?
Y en a pas de facile.

J'avoue que la sérotonine du chocolat noir... slurp...  et quelques gâteries, m'aident grandement à passer au travers l'hiver. Surtout cette année avec mes cours. Je réalise, cependant, que je sacrifie mon temps, beaucoup de temps, à des recherches qui, je l'espère, pourront un peu aider à mieux comprendre certains aspects de notre relation avec les médias, notamment pour la famille et les enfants.

Chacun son Carême...




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vendredi 25 mars 2016

Pour faveurs obtenues

Bon ok. Le lien n'est pas prouvé scientifiquement.
Non plus que celui de tous ces miracles dont les béquilles sont accrochées à l'un des murs de l'Oratoire Saint-Joseph. Ou de celles accrochées à un mur de la Basilique Sainte-Anne-de-Beaupré.
Ou ailleurs dans le monde... Et ça, c'est tellement fascinant.



 
 
Béquilles à l'Oratoire Saint-Joseph de Montréal
 
Avoir la foi « comme un grain de sénevé » a dit Jésus... on « déplace des montages ».
 

Un musée à rénover

1993. Je suis de retour dans mes Îles pour travailler au musée. Construit dans les années 1970, il a rendu de biens grands services. Il est maintenant vieux, plus très fonctionnel. Le toit est à refaire, les fenêtres. Le sous-sol est risqué de s'effondrer. La sortie de secours mène sur un vieux réservoir à huile. Pas de place pour les collections.

C'est un musée maritime qui raconte l'histoire des Madelinots et de leurs aventures avec la mer. Les collections rassemblent quelque 3000 objets, sans compter les archives documentaires et photographiques. Il importe que le tout, et son personnel, soit en sécurité car le musée porte le cœur et la mémoire de cette petite population acadienne.

La Fondation du Musée de la Mer est mise sur pied afin d'amasser les fonds nécessaires pour en recevoir de plus importants des gouvernements. La somme est astronomique, 200 000 $, d'autant que la culture n'est pas aussi vendeuse que d'autres bonnes causes.

Nos débuts sont si modestes que, entre les membres du conseil d'administration de la Fondation, nous rions de nous -mêmes. Notre but premier est d'amasser 5 000 $, ce qui nous parait un rêve inaccessible à l'époque... c'est tout dire !

De soupers bénéfices en pièce de théâtre, aux « gratteux » et tournoi de bowling, le Fonds s'épaissit, petit à petit. Lentement. Mais le poids de cet objectif est écrasant, sans compter les autres tâches principales du Musée : recherche, gestion de projets et des collections, création d'expositions, etc.

Je me retrouve un jour au pied d'une statue de Saint-Joseph. Et là, je lui demande de nous aider à reconstruire le musée. Rien de moins. « N'étiez-vous pas menuisier à l'époque ? Et bien c'est ce dont nous avons besoin ! ». C'est une bien grande demande dans un si petit souffle de prière...

Lorsque je suis repartie pour la « Grand'terre », après quelques années de travail au Musée, nous avions accumulé 65 000 $. C'est encore loin du but, mais suffisant pour générer des intérêts. Surtout, le montant devenait un levier de plus en plus crédible pour les commanditaires et d'autres projets de financement.

Dix années plus tard... le Musée bénéficiait de l'incroyable subvention de 5 millions de dollars pour son entière rénovation !

Merci Saint-Joseph. Un si petit merci pour un si grand souffle de renouveau !



mardi 22 mars 2016

La tempête à Saint-Joseph

Voilà, la Fête de Saint-Joseph, le 19 mars, est déjà derrière nous. Mais ce qu'on attend, chez nous, c'est la « tempête à Saint-Joseph »; l'une des ultimes tempêtes de neige qui arrive habituellement dans « ces eaux-là ». Et il semble bien qu'on va l'avoir jeudi.

Outre cette bordée de neige « qui fait fondre l'autre » comme on dit, la neuvaine à Saint-Joseph me ramène toujours à penser à cet homme bon. Il a accueilli Marie enceinte dans sa sûrement difficile histoire à croire d'ange annonciateur... mais le fait est qu'il a quand même fait le pas et construit sa famille envers et contre tout.

Je suis toujours un peu gênée de constater à quel point je l'oublie au profit de Jésus et de Marie. De ne pas avoir une « vraie prière » pour lui. Je suis toujours un peu embêtée aussi quand je vais à l'Oratoire de prier à la fois pour lui et le Frère André canonisé. Et j'avoue que je n'ai jamais réussi à faire une neuvaine par manque de temps ou parce que je l'oublie en cours de route...

D'autant qu'à moi aussi il m'est arrivé un miracle...

dimanche 13 mars 2016

Saint-Joseph et le miracle de Tantounette

Il est des miracles qui n'ont pas été répertoriés... en voici un, tout près de moi :

Nous sommes en juillet 1954, sur Les Caps aux Îles de la Madeleine. Tantounette, 14 ans, est sur la balançoire. Un autre enfant a voulu jouer un tour qui s'est mal terminé. La corde légèrement coupée s'est cassée et ma tante s'est fracturé la jambe droite. Un médecin de l'Hôpital Notre-Dame-de-la-Garde de Cap-aux-Meules répare l'os du mieux possible et pose un plâtre.  Ma tante est amenée enesuite à Charlottetown voir des spécialistes. Ceux-ci lui placent une plaque d'argent sur l'os. Après un été à se gratter avec une cuillère, en septembre on lui enlève la des cuillères coincées sous le plâtre...

Le temps passe et la jambe se met à suinter. Un peu, puis de plus en plus. Tout l'automne, on nettoie la plaie chaque jour. Puis c'est l'hiver et la jambe n'est toujours pas guérie. L'une des sœurs de ma grand-mère décède à Montréal. Ma grand-mère prend l'occasion au vol. Elle part assister aux funérailles mais amène aussi ma tante rencontrer un spécialiste en orthopédie. Il opère la jambe et referme tout de suite. Probablement que la plaque de métal a créé les conditions propices à une infection. Le membre est tellement infecté que l'on parle de la possibilité d'amputation. Ma tante ayant entendu ces discussions de corridor exige d'être opérée « réveillée » car il n'est pas question qu'on l'ampute. Sous anesthésie locale, elle assiste donc à son opération, s'assurant que son pied est toujours là... L'os est gratté profondément, si bien qu'il n'en reste qu'une très mince couche. Le médecin informe ma grand-mère que l'enfant devra rester à Montréal pendant deux ans afin que l'os se régénère.

Deux ans ! Impossible à concevoir. La vie de la famille est aux Îles. C'est le début de la neuvaine à Saint-Joseph. Chaque jour, pendant neuf jours, ma grand-mère  monte une à une, sur les genoux, toutes les marches de l'Oratoire Saint-Joseph, accompagnée de sa sœur Thérèse. La veille de la Fête de Saint-Joseph, le médecin radiographie la jambe de ma tante à nouveau... pour découvrir qu'elle est parfaitement guérie. L'os est complètement régénéré. Ma tante a assisté le soir même de sa sortie de l'hôpital à la messe anniversaire de Saint-Joseph... sur ses deux jambes et sans aucune aide ni béquille. Ne reste que sa cicatrice aujourd'hui pour témoigner sur son corps de cet incident...

(Un merci spécial à Tantounette pour cette belle histoire vraie)

mercredi 9 mars 2016

Petit épilogue

Les contes de fées se terminent habituellement tôt dans la vie des personnages : « Ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants... ». Sans que l'on sache ce qui leur arrivèrent chacun par après, comment ils ont géré les couches, le partage des tâches pis les crises d'adolescence.

Au bureau, nous avons eu quelques mois d'accalmie. Précieux et beaux. Mais au cours de l'hiver suivant, patron a repris ses « mécanismes de défense », c'est-à-dire ses excès de colères, quand la haute direction a changé et avec qui il ne s'entendait pas. Il n'a pas été retenu quand l'organisation a été transformée.

Qu'est-il resté de tout cela pour lui ? Je ne saurais dire. Pour être intégrées, les leçons de vie se répètent encore et encore... les « messages » arrivent d'ici, de là, jusqu'à une vraie prise de conscience.

Pour moi, comme dans l'incident de cette année, j'affronte. Bon, ok, pas toujours de bonne grâce...  Mais parfois, les beaux résultats demeurent. Avec ma collègue, nous continuons toujours nos cafés-réunion chaque semaine. Le ton et la façon se sont nettement améliorés.

Pas facile de « grandir »... mais ça vaut le coup. On s'en rend compte après. Parfois même pendant... Ça prend une mer de patience, beaucoup de  souplesse; remettre plusieurs fois sur le métier... confronter... se marcher sur l'égo, sur l'orgueil. Ça rend la vie tellement plus agréable... tellement !

L'évolution spirituelle est un chemin rocailleux, rempli de nids de poule, de buttes, de courbes, de tout.

Pendant une pause, collègue-amie de travail (de longue date) et moi, avons réalisé que la vie est un grand laboratoire d'expériences humaines... et nous plonge toujours dans de nouveaux défis.

dimanche 6 mars 2016

L'effet papillon

La discussion se termine dans un souffle de paix...

J'arrive juste à temps pour chanter avec ma chorale, dans ce petit bar du centre-ville. Je suis illuminée et souris. Le directeur musical sourit. Nos supporters sourient. La vie me sourit.

Le lendemain, le patron s'enquiert de la santé de sa secrétaire qui s'est brûlée dans sa cuisine. C'est la première fois qu'il se préoccupe d'elle. Il lui achète une plante en cadeau. Il n'est plus le même. Tout l'automne. Il est humain. Enfin.

Il nous dit candidement que même sa femme trouve qu'il a changé !

Ce dîner de Noël là, nous y allons tous dans la joie, dans un petit resto près du bureau. Un plateau de de fruits est placé sur le comptoir de l'entrée. J'en prends un et l'offre en douce à mon patron « le prix Clémentine » lui dis-je avec un clin d'œil. Des jeux, des discussions animées, joyeuses. L'atmosphère est si belle que je suis restée jusqu'à la dernière minute et failli rater mon avion pour les Îles. (lire Miracle de Noël).

J'ai découvert par après qu'il y a eu effectivement « un cadeau » pour moi, pour nous, dans cette situation. En fait plusieurs. Sous plusieurs formes. Même dans les pires moments puisque cela m'a amenée à réfléchir sur moi, sur ma relation avec l'autorité. Par ailleurs,  je suis bien consciente que ce n'est pas « seulement  moi » qui ai mené cette discussion. Mais l'œuvre de Dieu ou de notre ange gardien qui nous ont inspirés.



Conversion 101

J'ai toujours été fascinée par l'histoire de Saint-Paul qui, frappé par la Lumière et la voix de Dieu        « Saül, Saül, pourquoi me persécutes-tu ? » est tombé au bas de son cheval et s'est converti. Bon, que s'est-il vraiment passé  ? Mystère. En tout cas, il est devenu l'un des meilleurs porteurs de la Parole. Qui l'eu crût ?

La conversion est un changement profond dans nos croyances. « Justement » alors que je comptais en parler cette semaine, à la messe de dimanche on nous introduit à la conversion et d'une façon très simple et concrète : nous ajuster aux paroles de Jésus.

Il y a des années, j'ai eu, au cours d'un travail, ce que l'on appelle un « patron toxique ». J'en ai fait part un peu auparavant. Celui qui fait tout à l'envers d'une saine gestion des ressources humaines. Il monte les uns contre les autres. Il vous « tombe » dessus en criant. Je l'ai même vu engueuler une autre directrice juste devant moi. Dans ce régime de terreur qu'il cultive en lieu et place du plaisir au travail, nous devenons peu à peu des naufragés qui scrutent l'horizon pour un sauvetage quelconque. Mais personne ne vient nous secourir.

Un jour, à notre marche du dîner, je lève les bras au ciel et dit presque en riant devant mes amies :      « Mon Dieu, je vous demande sa conversion, de lui changer le cœur ! ».

Quelques jours plus tard, 'il me tombe dessus une autre fois, mes collègues viennent s'enquérir auprès de moi. En tant que déléguée syndicale, qui plus est membre du comité sur la prévention du harcèlement et de la violence en milieu de travail, si je n'agis pas... personne ne le fera. Je me décide enfin à lui tenir tête par courriel, en lui écrivant clairement : « Je n'accepterai plus aucune forme de violence de ta part.» Et je lui rappelle quelques unes de ses phrases « célèbres » qu'il nous répétaient à tous. Puis, je l'informe que depuis la mise en place de mesures de prévention pour contrer le harcèlement psychologique et la violence en milieu de travail, le style autoritaire n'est plus de mise. Au contraire. Enfin, je l'invite à me rencontrer avec ma déléguée syndicale. Il brandit un représentant de la direction des ressources humaines... ce qui fait mon affaire... Le lendemain, m'étant vidé le cœur, ma rancœur est tombée. Je le croise au café. Il m'invite à lui parler sans témoin car « c'est sûr que la discussion ne serait pas pareille... ». Je suis réticente mais comme je sens que l'agressivité s'est envolée, je prends le risque...

À 16 h, juste avant mon spectacle de chorale, je marche avec appréhension vers son bureau après avoir levé les yeux au ciel et prié « Donnez-moi les bons mots, le bon ton... » et pigé l'une de mes cartes Messages de l'univers : « Il y a un cadeau pour vous dans cette situation »... Et ben. What a cadeau ! comme on dirait aux Îles.

Un coup assise, je lui dis : « Tu sais, tu es le patron. Pas besoin d'élever la voix. Pas besoin d'être dur. Juste à dire oui ou non. C'est toi qui a le dernier mot. » « Je sais, je suis volcanique »... « Tu es colérique! . Mais surtout, tu es comme un bulldozer qui passe dans un champ de fleurs...  Nous sommes une majorité de filles, toutes dévouées.» ... « Je suis en train de tout gâcher ? » (oups, un éclair de lucidité)... « Ben c'est ça... tout ce qu'on souhaite cette année, c'est d'avoir du plaisir au dîner de Noël. D'avoir le goût d'y aller... » (on remplissait la grande table en commençant par les deux bouts... à savoir qui finirait par être assis à côté du boss...). Il me raconte un peu ses anciennes expériences de travail dans des domaines durs qui laissent des traces. Une demi-heure intense. Une discussion vraie, honnête de part et d'autre...


mercredi 2 mars 2016

Sourde et aveugle 2

Dans un tout autre ordre d'idée, il existe une autre sorte de handicap : celui de l'aveuglement               « volontaire ». Je parle ici d'une carapace mentale qui insensibilise. En psychologie, on a déjà parlé du concept des « enfants-téflon » sur lesquels tout coule comme sur le dos d'un canard. J'oserais élargir l'idée à toute personne indifférente à tout ce qui n'est pas « elle ».

Collègue-amie D et moi nous désespérions de l'attitude autoritaire d'un patron. Un jour, nous avons eu une bonne discussion sur les mots  « vouloir » et « pouvoir ».  « Il ne VEUT rien comprendre », dit-elle.  « Il ne PEUT rien comprendre », répondis-je. Vouloir-pouvoir... Pas pour rien que le livre Les hommes viennent de Mars et les femmes de Vénus  a connu tant de succès.

La « mauvaise volonté » et la « mauvaise foi » existent. Mais la capacité mentale à « comprendre » les autres, avoir de l' « empathie », se mettre à la place des autres peut aussi s'avérer une impossibilité technique, une incapacité mentale. Ceci, sans compter les différences culturelles, la maturité intellectuelle et émotive, etc.

Chez certaines personnes, ce que l'on appelle chez nous des « épais », nul discours ne semblera pénétrer la couche d'insensibilité. Seule de dures leçons de vie parviendront, dans certains cas, à briser le mur de l'inconscience.

Mais chez certains, le « déclic » de compréhension pourra se faire par une bonne discussion bien inspirée...