lundi 1 février 2016

Des anges au travail 2 1/4

On est jamais « arrivés »... toujours du travail à faire sur soi, avec les autres.

Demain je LA rencontre. Je lui ai offert de prendre un café.

Ça a commencé l'an dernier. Déjà, j'essayais de lui faire comprendre qu'elle n'était pas encore atterrie dans cet univers où importe la hiérarchie, les processus interminables, les forces qui poussent d'un bord et de l'autre un dossier. Je n'ai pas réussi à lui faire comprendre, que bien que ça prenne du temps, l'effort en vaut souvent la peine car le résultat fait partie d'une chaîne d'idées, de points de vue différents. Que nos deux univers, l'une de contenu, l'autre de communication, doivent fusionner, se compléter pour se renforcer.

C'est certain que dans ces cas, le courriel n'est pas le meilleur moyen de régler la situation. C'est froid, expéditif.  Et encore bien moins de mettre les patrons en copie. Si deux personnes professionnelles ne peuvent faire consensus et collaborer, comment peut-on demander à des pays, des cultures différentes de s'entendre ?

Ce midi, je suis allée à la messe, avec une adorable collègue et complice. C'est elle qui me l'a offert, voyant que j'en avais besoin et elle aussi.  Il y avait un monsieur qui renâclait bruyamment, juste derrière nous. Pas à peu près ! Elle en perdait la concentration et la patience. Moi, je souriais, calme. Me rappelant une anecdote d'un monsieur (était-ce le même ?) qui manquait d'attention et faisait perdre patience à la vieille madame d'en avant... jusqu'à ce que je compris qu'il était légèrement déficient. Et j'avais pensé alors : « Je suis venu pour les plus petits d'entre vous ». En sortant de la Basilique, je raconte l'anecdote à ma collègue. Comme un test de patience et d'amour...

Et bien, cet après-midi, elle me ramène l'exemple avec une pointe d'ironie... haaargh... que j'haïe ça me faire servir ma propre sauce !!!

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