dimanche 7 février 2016

Post mortem

Voilà, nous en sommes au troisième « café réunion » chez Secund Cup. Bien sûr, « Rome ne s'est pas bâtit en un jour » comme le dit la maxime. Je prends note des irritants et lui en fait part à notre rencontre. Mais nous avons maintenant du plaisir à déguster notre bon café et à discuter de toutes nos préoccupations et nos dossiers. On se rend compte aussi à quel point on se ressemble et que nous partageons le même objectif d'améliorer l'organisation du travail.

J'ai appris, dans ma vie, mais surtout grâce à ma participation à un comité sur le harcèlement psychologique et la violence en milieu de travail, que si j'ai un différent avec quelqu'un, je dois d'abord lui en faire part directement. Lui faire prendre conscience de son impact sur moi, sa façon, le ton, ses actions, ses paroles. Tant que ce moment est évité, la relation ne change pas. Ça n'est jamais facile. Ce n'est jamais le bon moment. On n'en a jamais le goût. Mais c'est la seule solution. Encore faut-il que l'autre accepte. Les résultats sont inégaux et on ne se fait pas toujours des amis pour la vie. Mais habituellement les choses deviennent beaucoup plus positives.

Ça prend une bonne dose de courage. De la bonne volonté de part et d'autre. Celle de vouloir vraiment que la situation s'améliore. De mon côté, j'y accorde un sens spirituel. C'est là que je prends le courage de faire cet effort. Je demande à être « aidée » et, parfois  même, je demande « la conversion » de la personne lorsque tout semble impossible. Étonnamment, ça marche !



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