Il est de ces jours riches d'enseignement... mais dont on aimerait bien se passer.
J'ai maille à partir avec une collègue. C'est rare. Je m'entends plutôt bien avec les autres en semant mon humour et la collaboration. Mais il est certaines attitudes que je ne peux supporter. De celles qui vous imposent leur façon de penser, leur notion d'urgence, dont l'égo est sans cesse menacé, qui se ferment les yeux et les oreilles. Peut-être parce qu'au fil de mes expériences, j'ai combattu certains de ces dragons intérieurs. Comme une ex-fumeuse qui ne supporte plus les fumeurs.
J'ai appris la collaboration. Celle difficile qui met de l'avant les objectifs avant l'égo. Qui n'attend pas de reconnaissance parce qu'on oublie vite mes réalisations, de toute façon, certains se les approprient même. Et parce qu'au fond, c'est futile de souhaiter avoir son nom partout. D'autant que nos idées sont inspirées... nous sommes des réceptacles à idées. Des réservoirs qui déversent ici et là pour améliorer notre monde.
Je me suis butée à un monde professionnel que j'ai jugé dès le début, parce que je le connaissais de l'extérieur. J'ai appris à le connaître et à le respecter pour ce qu'il est de l'intérieur. À en voir les qualités et tout le dévouement. À travailler avec ses forces. À niveler ses faiblesses.
C'est dur de recommencer tout le travail avec quelqu'un d'autre. Je déteste cet effort de conciliation que tous me demandent... surtout mon patron Ça me répugne.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire