samedi 8 novembre 2014

Mon «grand feng shui»...

De retour à la maison,  je regarde ma vie autrement. Mon appartement d'abord. Éternel fouilli. Surtout ma «pièce de perdition». En fait, j'ai toujours manqué de place pour nombre de projets laissés en suspens. Mais là, le ménage que j'entreprends est différent. J'observe mes statuettes que je collectionne : des petits bouddhas qui pendent joyeusement dans le salon, un moine chinois en ivoire, une statuette indienne en bois acquise dans un marché aux puces, etc. L'un de mes prétendants a même déjà fuit les lieux pensant que je m'adonnais à je ne sais quoi... Je pense à Père John, à ses paroles : «Faut que tu fasses le ménage dans ta vie».... Bien que je trouve tous ces objets jolis, je décide de me détacher de mes babioles. Mais comment ? J'appelle le Musée des religions de Trois-Rivières et leur offre ma petite collection. L'offre est ac-cept-ééé! Enfin, ils feront le tri.  Rien de tout cela me manque.

Je regarde mes livres. J'en ai beaucoup. Comme bien des gens, je me suis intéressée à l'ésotérisme, à tout ce qui concerne les «énergies» qui font partie de notre univers terrestre.  Je dirais même que des livres m'ont aidé à saisir certains aspects de la religion catholique. Mais le danger est dans cette accoutumance, ce besoin toujours incessant d'en connaître plus. De s'y perdre comme dans l'espace infini. D'en faire une autre religion. De finalement me concentrer là-dessus plutôt que d'être franchement tournée vers Dieu. De se suffir à soi-même. De devenir «une île».

Oui, le «pouvoir est en soi»... et il est aussi à l'extérieur de soi. Il faut avoir l'humilité de reconnaître que nous faisons partie d'un tout. Que la «magie» de la vie, dans tous ses petits et ses grands miracles est mystérieuse et grandiose... et que  nous ne pouvons pas tout comprendre. Et c'est même bon de ne pas tout comprendre. Simplement faire confiance et avoir la foi. Se laisser guider et aimer.


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