« Mieux vaut un concret imparfait... qu'un parfait abstrait! » (anonyme).
Bien que très discret dans l'histoire sainte, il a réalisé des miracles dans la famille... même pour moi! J'en ai déjà parlé auparavant. Mais aussi, « touchons du bois », pour la sobriété d'un proche.
En 2013, j'avais fait placer une messe à l'Oratoire Saint Joseph à l'intention de sa guérison de la boisson. Deux ans d'attente pour une messe me semblait trrrrès long mais au moins suffisant pour arrêter de boire. Mag, une complice de la foi, m'avait déjà dit : « Tu sais, même pour ça, c'est étonnant! ». L'alcool est l'une des pires dépendances qui existent. Disponible partout, cette substance légale s'insinue dans le corps et laisse croire à de la mauvaise volonté, alors qu'on assiste à une maladie chronique. La boisson peut être à la fois un paradis savoureux pour certaines occasions... et un enfer pour toute une famille.
La messe eut lieu comme prévu à l'Oratoire, à l'automne 2015. Bien que la personne n'eut pas arrêté de consommer, j'y ai assisté avec Tantounette, une autre complice de la foi. Elle a beaucoup prié pour sa guérison. En plein mois de novembre, je suis « soufflée » de voir arriver tout plein de prêtres et... le Choeur des petits chanteurs du Mont-Royal! Rien de moins! Je n'ai pas su pourquoi. On annonce mon intention de messe. Je suis honorée mais n'en demandais pas tant. Juste la réalisation de mon voeux le plus cher, c'est à dire pour quelqu'un d'autre. Zéro orgueil. J'apprécie tout de même la grande beauté du moment.
Le problème perdure encore pendant des années, personne n'y croit plus dans la famille. Pourquoi une si grande messe pour aucun résultat ? Plusieurs tentatives d'arrêt plus tard, le pronostic n'est pas reluisant. Pourtant, iI y a deux ans, des événements se bousculent et l'on assiste à un autre grand moment de sobriété depuis la cure. Rechute. Comme on dit : « Notre Seigneur a tombé trois fois avec sa croix... on peut bien se permettre de tomber aussi. » Cet automne, un autre « concours de circonstances » nous laisse croire enfin à l'espoir... chaque heure un peu plus. Quelque chose a changé. Je ne sais quoi. Une volonté plus affirmée. Est-ce un peu, beaucoup, de cette communion reçue chaque jour à l'hôpital ? Ce chemin que Dieu a trouvé ? On ne sait.
Le tout petit frère André a réussi, dans la pauvreté et l'humilité, à faire construire le magnifique oratoire. Pour ma part, je rends grâce à Saint Joseph pour ses bons coups... et lui glisse encore quelques demandes au cours de cette presque neuvaine.
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