Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
dimanche 29 mars 2020
Se suffire à soi-même ? 2
Une troisième personne me dit : « Pour moi Jésus est un prophète comme les autres ». En fait, ça fait plusieurs fois que je l'entends celle-là...C'est juste si y travaillait pas chez Sears!
Je comprends que pour beaucoup de gens sur cette terre, leurs croyances sont différentes. Beaucoup de grands philosophes, de « maîtres à penser » sont inspirés d'une grande sagesse. « L'Esprit Saint » nous éclaire tous... nous inspire... et c'est la richesse de l'humanité. Certains sont plus « éveillés ». Il me plait d'en citer parfois, telle que celle-ci ce matin : « Celui qui est maître de lui-même est plus grand que celui qui est maître du monde. » (Bouddha) Tiens, j'avais justement besoin de ce rappel...
Mais, à ma connaissance, y en a pas d'autres qui ont ressuscité du monde. Pour les autres miracles, c'est encore assez impressionnant, ne serait-ce que rendre la vue à un aveugle de naissance... avant même l'invention des hôpitaux. Pourquoi une floppée de témoins de cette époque auraient inventer ces histoires ???
J'ai de la difficulté à entendre minimiser tout ça.
Surtout que Jésus n'est pas venu pour faire des miracles et impressionner la galerie... pour jouer au magicien ou à l'illusionniste.Ces miracles ont été réalisés pour que les gens croient en lui et l'écoutent. Pour lui donner de la crédibilité sur les messages importants qu'il venait livrer au monde...
« Celui-ci est mon fils, écoutez-le! », selon les témoins sur la montagne. Fallait qu'il ait un statut privilégié tout de même...
jeudi 26 mars 2020
La belle Claudette
Une collègue d'études et de travail de Tantounette. Une voisine de pallier. Sa meilleure amie. Une vraie. Une authentique. Fidèle, présente et aidante jusqu'au bout. Personne ne la connaît en dehors de la famille. Elle n'a pas son nom au Panthéon de la gloire. Il est dans le cœur de ses proches. Menue, 85 ans. Toujours souriante. Passionnée de généalogie. Encore dynamique...
Mais là, devant moi, assise dans le café, je la sens fragile. Nous sommes émues de nous retrouver pour la première fois depuis le décès de tante chérie. Elle me rapporte un lot de bols de plastiques qui ont servis à offrir de bons petits lunchs à Tantounette. Une belle « déblâme » comme on dirait aux Îles, pour se revoir.
On jase, jase. De fil en aiguille, elle me raconte encore un peu sa vie. Difficile qu'elle a été. Tout pour boire.. Un peu, beaucoup... et puis un jour, elle participe aux Alcooliques anonymes (AA). Mais l'envie de boire la tenaille toujours. Jusqu'au jour où sa « marraine » qui la guide et l'encourage, lui dit : « Mets-toi à genoux et demande à Dieu de t'enlever la « soif ».
Ce qu'elle fait.
Elle n'a plus le goût de boire.
Mais là, devant moi, assise dans le café, je la sens fragile. Nous sommes émues de nous retrouver pour la première fois depuis le décès de tante chérie. Elle me rapporte un lot de bols de plastiques qui ont servis à offrir de bons petits lunchs à Tantounette. Une belle « déblâme » comme on dirait aux Îles, pour se revoir.
On jase, jase. De fil en aiguille, elle me raconte encore un peu sa vie. Difficile qu'elle a été. Tout pour boire.. Un peu, beaucoup... et puis un jour, elle participe aux Alcooliques anonymes (AA). Mais l'envie de boire la tenaille toujours. Jusqu'au jour où sa « marraine » qui la guide et l'encourage, lui dit : « Mets-toi à genoux et demande à Dieu de t'enlever la « soif ».
Ce qu'elle fait.
Elle n'a plus le goût de boire.
mercredi 25 mars 2020
Se suffire à soi-même ?
Si je raconte ces anecdotes, c'est que dernièrement, il m'est arrivé à trois reprises d'avoir des discussions spéciales avec différentes personnes.
Les premières se résument ainsi :
Moi : « J'ai demandé à Dieu... »
L'autre : « Tu veux dire à l'univers ».
Ben quoi, on n'a plus le droit de demander au bon Dieu ? Avec tous les témoignages que j'ai lus dans ma vie, et selon ma propre conception et mon ressenti, lorsque je ferme les yeux, Dieu est un soleil rempli d'amour. Il nous rejoint par l'Esprit Saint, sorte d'atomes mystérieux et inspirants.
Une autre : « Tu veux dire que tu t'es connectée avec ton intérieur ».
C'est la grande mode.
Ben étant donné que ma vie foisonne d'anecdotes où j'ai « clairement » un coup de main extérieur à mon moi-même, et où je n'ai pas le contrôle des événements... je dirais plutôt que c'est mon intérieur qui est connecté avec ce monde extérieur.
Comme avait dit quelqu'un à Tantounette, ma belle tante prieuse, dans un moment de synchronicité au sujet d'un baptême : « Vous êtes connectée en mosus! »
Les premières se résument ainsi :
Moi : « J'ai demandé à Dieu... »
L'autre : « Tu veux dire à l'univers ».
Ben quoi, on n'a plus le droit de demander au bon Dieu ? Avec tous les témoignages que j'ai lus dans ma vie, et selon ma propre conception et mon ressenti, lorsque je ferme les yeux, Dieu est un soleil rempli d'amour. Il nous rejoint par l'Esprit Saint, sorte d'atomes mystérieux et inspirants.
Une autre : « Tu veux dire que tu t'es connectée avec ton intérieur ».
C'est la grande mode.
Ben étant donné que ma vie foisonne d'anecdotes où j'ai « clairement » un coup de main extérieur à mon moi-même, et où je n'ai pas le contrôle des événements... je dirais plutôt que c'est mon intérieur qui est connecté avec ce monde extérieur.
Comme avait dit quelqu'un à Tantounette, ma belle tante prieuse, dans un moment de synchronicité au sujet d'un baptême : « Vous êtes connectée en mosus! »
vendredi 20 mars 2020
Mamie à la rescousse
Mon vieux père nourrit son anxiété avec toutes ces nouvelles épeurantes du coronavirus. Ses nuits sont agitées. Un matin, je ne retrouve plus son appareil auditif à 4 000$ que j'ai posé moi-même sur sa table de nuit. Selon les hypothèses les plus probables, je cherche par terre, partout sur le plancher. Niet. Dans les couvertures du lit, une après l'autre. Re-niet. Dans toutes les poubelles de la maison. Beurrk. Rere-niet. Tiens, il a craché rose foncé... comme il me semble très magané ce matin, est-ce qu'il serait vraiment malade ? Dois-je me rendre à l'urgence ? C'est pas que ça me tente. On est en isolement volontaire. L'hôpital c'est un « nick à microbes » et d'un ennui encore plus mortel!
« Déjeûne papi, on va s'y rendre après! »
Je cherche désespérément. Une pensée me vient... et s'il avait avalé l'appareil entre deux rêves, croyant à un paparmane ? C'est peut-être pour ça qu'il crache rose foncé, l'appareil ayant grafigné la gorge ? J'aurais peut-être pas dû le faire manger pour la radio?!
J'appelle Saint-Antoine qui me retrouve a peu près tout, puis Mamie à la rescousse : « Maman, toi qui vois tout maintenant, tu dois sûrement savoir où il l'a mis son @#&@#!# d'appareil... aide-moi!!! »
Cinq minutes plus tard, j'ai « une inspiration » : « Regarde dans sa poche ». Jamais, à 100 %, mon père ne place son appareil dans une poche. Ça sert à rien. Mais là, j'avance d'un pas « assuré » jusqu'à lui et plonge ma main dans sa poche de chemise... TADAAAM!
OUFFFFFF. Et les crachats roses ?... Des bonbons Chicken bones qu'il a bouffé à plein cette nuit!
Re OUFFFFF. Merci Mamie (et Saint Antoine)!
« Déjeûne papi, on va s'y rendre après! »
Je cherche désespérément. Une pensée me vient... et s'il avait avalé l'appareil entre deux rêves, croyant à un paparmane ? C'est peut-être pour ça qu'il crache rose foncé, l'appareil ayant grafigné la gorge ? J'aurais peut-être pas dû le faire manger pour la radio?!
J'appelle Saint-Antoine qui me retrouve a peu près tout, puis Mamie à la rescousse : « Maman, toi qui vois tout maintenant, tu dois sûrement savoir où il l'a mis son @#&@#!# d'appareil... aide-moi!!! »
Cinq minutes plus tard, j'ai « une inspiration » : « Regarde dans sa poche ». Jamais, à 100 %, mon père ne place son appareil dans une poche. Ça sert à rien. Mais là, j'avance d'un pas « assuré » jusqu'à lui et plonge ma main dans sa poche de chemise... TADAAAM!
OUFFFFFF. Et les crachats roses ?... Des bonbons Chicken bones qu'il a bouffé à plein cette nuit!
Re OUFFFFF. Merci Mamie (et Saint Antoine)!
jeudi 19 mars 2020
Un ange chez Walmart
J'ai perdu une « pouch à beauté » comme avait dit mon cousin. Je l'aimais bien cet étui transparent pour les pétits choses de voyage : mascara, démaquillant, etc. Je me rends donc chez un grand magasin pour en acheter un.
Je me promène dans les allées et finis par oublier pourquoi j'étais venue. Alors que je regarde les jouets pour un cadeau, une dame passe derrière moi avec un panier à épicerie. J'entends « plop ». Un objet tombe derrière moi. La dame est partie je ne sais où mais par terre, stupéfaite, je vois l'exacte réplique de l'étui que j'avais perdu.
Et bien merci qui-que-quoi-dont-où!
Je me promène dans les allées et finis par oublier pourquoi j'étais venue. Alors que je regarde les jouets pour un cadeau, une dame passe derrière moi avec un panier à épicerie. J'entends « plop ». Un objet tombe derrière moi. La dame est partie je ne sais où mais par terre, stupéfaite, je vois l'exacte réplique de l'étui que j'avais perdu.
Et bien merci qui-que-quoi-dont-où!
mardi 17 mars 2020
Un ange au parking
Lendemain de tempête de neige... je vironne autour du quartier pour trouver un parking en allant visiter cousine pour un bon souper entre amies. Les panneaux de déneigement pullulent. Dans ce coin résidentiel déjà très achalandé, trouver un stationnement un dimanche soir après la fermeture des magasins et où la moitié des rues seront déneigées, relève de l'exploit.
Nous nous suivons à la queue leu leu, toutes les autos qui souhaitent trouver une « niche », arpentant les longues rues, d'Est en Ouest, du Nord au Sud dans une zone raisonnable. Je désespère et envisage de plus en plus de retourner à la maison.
Un « prospect » juste devant le bloc appartement est à moitié déneigé. Le gros VUS prend une place et demie. Zut. Je passe tout droit. Rond rond rond petit patapon...
Je m'adresse une fois de plus à mon comité d'en haut : « Bon... vous avez pêché des poissons où il n'y en avait pas. Vous avez marché sur l'eau. Moi je ne demande qu'un parking. Mais j'avoue, que les conditions montréalaises s'avère peut-être encore plus difficiles que vos miracles. Je comprendrai si ça ne marche pas. »
Ben, dix minutes plus tard, en arrivant encore presque au gros VUS, celui-ci quitte le stationnement! Yesss! Euh... Une petite auto blanche juste devant moi, prend la place. Haaa non! Rezut! Si elle pouvait s'avancer au max... et.... ouiiiiii! Ça y est! Juste assez d'espace pour la sienne ET la mienne! Direct en face de la porte du bloc! La conductrice me fait un sourire entendu et un pouce levé auxquels je réponds de même. On s'est comprise!
Ben voilà un autre tour de force céleste! Merci!!
Nous nous suivons à la queue leu leu, toutes les autos qui souhaitent trouver une « niche », arpentant les longues rues, d'Est en Ouest, du Nord au Sud dans une zone raisonnable. Je désespère et envisage de plus en plus de retourner à la maison.
Un « prospect » juste devant le bloc appartement est à moitié déneigé. Le gros VUS prend une place et demie. Zut. Je passe tout droit. Rond rond rond petit patapon...
Je m'adresse une fois de plus à mon comité d'en haut : « Bon... vous avez pêché des poissons où il n'y en avait pas. Vous avez marché sur l'eau. Moi je ne demande qu'un parking. Mais j'avoue, que les conditions montréalaises s'avère peut-être encore plus difficiles que vos miracles. Je comprendrai si ça ne marche pas. »
Ben, dix minutes plus tard, en arrivant encore presque au gros VUS, celui-ci quitte le stationnement! Yesss! Euh... Une petite auto blanche juste devant moi, prend la place. Haaa non! Rezut! Si elle pouvait s'avancer au max... et.... ouiiiiii! Ça y est! Juste assez d'espace pour la sienne ET la mienne! Direct en face de la porte du bloc! La conductrice me fait un sourire entendu et un pouce levé auxquels je réponds de même. On s'est comprise!
Ben voilà un autre tour de force céleste! Merci!!
dimanche 15 mars 2020
Aide au déménagement
Déménager s'avère d'autant difficile que nous accumulons des choses qui s'incrustent parfois dans nos armoires...
Devant la montagne de bébelles à ne plus savoir qu'en faire, j'ai demandé l'aide de Dieu pour me rendre efficace dans mon tri... voici sa réponse écrite tel quel dans le livret de messe de la fin de semaine suivante
:
« Donnez à pleines mains! ».
Devant la montagne de bébelles à ne plus savoir qu'en faire, j'ai demandé l'aide de Dieu pour me rendre efficace dans mon tri... voici sa réponse écrite tel quel dans le livret de messe de la fin de semaine suivante
:
« Donnez à pleines mains! ».
samedi 14 mars 2020
Neuvaine à Saint Joseph 2
Il arrive souvent dans la vie, en tout cas dans la mienne, que
je passe du calme plat à plusieurs activités en même temps. J'avais
donc une rencontre importante prévue hier soir, en même temps que mon
début de neuvaine. Zut. Je décide tout de même de faire un petit saut à
l'église avant la réunion qui est prévue de se prolonger plus tard;
entre autres, pour obtenir le feuillet de prières et y « déposer » nos
demandes, cadette devant aussi participer à la rencontre.
Je suis étonnée de voir une certaine assistance dont plusieurs hommes. Je m'assied discrètement à l'arrière. La lumière du jour descend doucement par les grandes fenêtres, peignant sur les murs des teintes roses et dorées. J'aimerais pouvoir bien décrire ce que je ressens à ce moment. Avant de débuter les mots et les chants, ce silence partagé a une intensité différente des autres moments de prière. Comme une foi palpable, dense et douce à la fois. Je ressens un grand bien être...
...si bien que je n'ai pas le goût de repartir tout de suite et reste jusqu'à la fin.
J'attraperai bien un bout de la rencontre. Ces prières nous permettent de vivre de la beauté intérieure et de ranimer l'espoir au travers les soucis du monde.
Je suis étonnée de voir une certaine assistance dont plusieurs hommes. Je m'assied discrètement à l'arrière. La lumière du jour descend doucement par les grandes fenêtres, peignant sur les murs des teintes roses et dorées. J'aimerais pouvoir bien décrire ce que je ressens à ce moment. Avant de débuter les mots et les chants, ce silence partagé a une intensité différente des autres moments de prière. Comme une foi palpable, dense et douce à la fois. Je ressens un grand bien être...
...si bien que je n'ai pas le goût de repartir tout de suite et reste jusqu'à la fin.
J'attraperai bien un bout de la rencontre. Ces prières nous permettent de vivre de la beauté intérieure et de ranimer l'espoir au travers les soucis du monde.
vendredi 13 mars 2020
Neuvaine à Saint-Joseph... miracle de la sobriété.
Je ne suis pas très bonne pour les neuvaines. Habituellement je les oublie en cours de route. Ou, comme cette fois-ci, je la débute le 2e jour sans savoir si je me rendrai à la fin.
« Mieux vaut un concret imparfait... qu'un parfait abstrait! » (anonyme).
J'ai donc saisi le « message » de l'invitation de cadette et débuté la neuvaine à Saint Joseph, père de Jésus et patron des familles. Pour moi, il représente la force tranquille, l'amour et la bonté.
Bien que très discret dans l'histoire sainte, il a réalisé des miracles dans la famille... même pour moi! J'en ai déjà parlé auparavant. Mais aussi, « touchons du bois », pour la sobriété d'un proche.
En 2013, j'avais fait placer une messe à l'Oratoire Saint Joseph à l'intention de sa guérison de la boisson. Deux ans d'attente pour une messe me semblait trrrrès long mais au moins suffisant pour arrêter de boire. Mag, une complice de la foi, m'avait déjà dit : « Tu sais, même pour ça, c'est étonnant! ». L'alcool est l'une des pires dépendances qui existent. Disponible partout, cette substance légale s'insinue dans le corps et laisse croire à de la mauvaise volonté, alors qu'on assiste à une maladie chronique. La boisson peut être à la fois un paradis savoureux pour certaines occasions... et un enfer pour toute une famille.
La messe eut lieu comme prévu à l'Oratoire, à l'automne 2015. Bien que la personne n'eut pas arrêté de consommer, j'y ai assisté avec Tantounette, une autre complice de la foi. Elle a beaucoup prié pour sa guérison. En plein mois de novembre, je suis « soufflée » de voir arriver tout plein de prêtres et... le Choeur des petits chanteurs du Mont-Royal! Rien de moins! Je n'ai pas su pourquoi. On annonce mon intention de messe. Je suis honorée mais n'en demandais pas tant. Juste la réalisation de mon voeux le plus cher, c'est à dire pour quelqu'un d'autre. Zéro orgueil. J'apprécie tout de même la grande beauté du moment.
Le problème perdure encore pendant des années, personne n'y croit plus dans la famille. Pourquoi une si grande messe pour aucun résultat ? Plusieurs tentatives d'arrêt plus tard, le pronostic n'est pas reluisant. Pourtant, iI y a deux ans, des événements se bousculent et l'on assiste à un autre grand moment de sobriété depuis la cure. Rechute. Comme on dit : « Notre Seigneur a tombé trois fois avec sa croix... on peut bien se permettre de tomber aussi. » Cet automne, un autre « concours de circonstances » nous laisse croire enfin à l'espoir... chaque heure un peu plus. Quelque chose a changé. Je ne sais quoi. Une volonté plus affirmée. Est-ce un peu, beaucoup, de cette communion reçue chaque jour à l'hôpital ? Ce chemin que Dieu a trouvé ? On ne sait.
Le tout petit frère André a réussi, dans la pauvreté et l'humilité, à faire construire le magnifique oratoire. Pour ma part, je rends grâce à Saint Joseph pour ses bons coups... et lui glisse encore quelques demandes au cours de cette presque neuvaine.
« Mieux vaut un concret imparfait... qu'un parfait abstrait! » (anonyme).
Bien que très discret dans l'histoire sainte, il a réalisé des miracles dans la famille... même pour moi! J'en ai déjà parlé auparavant. Mais aussi, « touchons du bois », pour la sobriété d'un proche.
En 2013, j'avais fait placer une messe à l'Oratoire Saint Joseph à l'intention de sa guérison de la boisson. Deux ans d'attente pour une messe me semblait trrrrès long mais au moins suffisant pour arrêter de boire. Mag, une complice de la foi, m'avait déjà dit : « Tu sais, même pour ça, c'est étonnant! ». L'alcool est l'une des pires dépendances qui existent. Disponible partout, cette substance légale s'insinue dans le corps et laisse croire à de la mauvaise volonté, alors qu'on assiste à une maladie chronique. La boisson peut être à la fois un paradis savoureux pour certaines occasions... et un enfer pour toute une famille.
La messe eut lieu comme prévu à l'Oratoire, à l'automne 2015. Bien que la personne n'eut pas arrêté de consommer, j'y ai assisté avec Tantounette, une autre complice de la foi. Elle a beaucoup prié pour sa guérison. En plein mois de novembre, je suis « soufflée » de voir arriver tout plein de prêtres et... le Choeur des petits chanteurs du Mont-Royal! Rien de moins! Je n'ai pas su pourquoi. On annonce mon intention de messe. Je suis honorée mais n'en demandais pas tant. Juste la réalisation de mon voeux le plus cher, c'est à dire pour quelqu'un d'autre. Zéro orgueil. J'apprécie tout de même la grande beauté du moment.
Le problème perdure encore pendant des années, personne n'y croit plus dans la famille. Pourquoi une si grande messe pour aucun résultat ? Plusieurs tentatives d'arrêt plus tard, le pronostic n'est pas reluisant. Pourtant, iI y a deux ans, des événements se bousculent et l'on assiste à un autre grand moment de sobriété depuis la cure. Rechute. Comme on dit : « Notre Seigneur a tombé trois fois avec sa croix... on peut bien se permettre de tomber aussi. » Cet automne, un autre « concours de circonstances » nous laisse croire enfin à l'espoir... chaque heure un peu plus. Quelque chose a changé. Je ne sais quoi. Une volonté plus affirmée. Est-ce un peu, beaucoup, de cette communion reçue chaque jour à l'hôpital ? Ce chemin que Dieu a trouvé ? On ne sait.
Le tout petit frère André a réussi, dans la pauvreté et l'humilité, à faire construire le magnifique oratoire. Pour ma part, je rends grâce à Saint Joseph pour ses bons coups... et lui glisse encore quelques demandes au cours de cette presque neuvaine.
mardi 10 mars 2020
Journée des femmes
À la messe, je remarque la petite famille assise dans le banc devant moi. Le papa, un beau jeune homme bien droit dans son manteau de drap bleu, comme celui de mon père à la messe de Noël. À ses côtés, fort probablement sa conjointe et sa pré-ado. Ils ont l'air heureux. De belles personnes.
À un moment, en fait à deux reprises, le prêtre souhaite aux femmes une bonne fête des femmes, du bonheur et une belle vie épanouie.C'est gentil. Mais mon sentiment est mitigé. Je regarde à nouveau, du coin de l'oeil, ce jeune homme et me demande ce qu'il pense... Tout le monde a droit à une belle vie épanouie, au bonheur.
J'ai repensé au syndicaliste que j'ai connu, qui a soumis l'idée lors d'une assemblée de délégués, de changer le nom du « Comité des femmes par « Comité de la personne ». Moi je n'étais pas contre... d'ailleurs, les avancées des femmes ont aidé la cause des hommes : conciliation travail-famille, harcèlement psychologique, etc. mais cet ami syndicaliste, qui m'a beaucoup aidé dans l'un de mes projets... a bien failli se faire lyncher!
Bien sûr, les femmes souffrent beaucoup partout dans le monde. Mais je crois profondément que nous devons trouver le moyen d'aider les hommes surtout, mais aussi les femmes et les enfants, à mieux aimer. À apprendre ce qu'est l'amour vrai, et non pas celui qui est peint mur à mur dans les médias : dérives sexuelles, dépendance affective, égoïsme, pouvoir.
En cette Journée des femmes, j'aurais aimé que le prêtre remercie aussi tous ces hommes qui prennent soin de leur femme, qu'il les encourage à continuer. Qu'ils ne les prennent jamais pour acquis. Qu'ils continuent ou apprennent à prendre soin de leur santé mentale, à aller vers des ressources au besoin. Une relation est si fragile. Chacun des conjoints doit nourrir la relation, chaque jour, à chaque moment, comme si leur vie était en sursis. Qu'ils utilisent les outils gratuits mis à la portée de tous : l'humour, la communication, l'empathie, le respect. Partager les tâches quotidiennes... et la fatigue. Apprécier. Être reconnaissant. Honnête. De petites attentions. Dire « Je t'aime » souvent. Donner des câlins.
Qu'ils l'enseignent à leurs enfants... filles et garçons.
À un moment, en fait à deux reprises, le prêtre souhaite aux femmes une bonne fête des femmes, du bonheur et une belle vie épanouie.C'est gentil. Mais mon sentiment est mitigé. Je regarde à nouveau, du coin de l'oeil, ce jeune homme et me demande ce qu'il pense... Tout le monde a droit à une belle vie épanouie, au bonheur.
J'ai repensé au syndicaliste que j'ai connu, qui a soumis l'idée lors d'une assemblée de délégués, de changer le nom du « Comité des femmes par « Comité de la personne ». Moi je n'étais pas contre... d'ailleurs, les avancées des femmes ont aidé la cause des hommes : conciliation travail-famille, harcèlement psychologique, etc. mais cet ami syndicaliste, qui m'a beaucoup aidé dans l'un de mes projets... a bien failli se faire lyncher!
Bien sûr, les femmes souffrent beaucoup partout dans le monde. Mais je crois profondément que nous devons trouver le moyen d'aider les hommes surtout, mais aussi les femmes et les enfants, à mieux aimer. À apprendre ce qu'est l'amour vrai, et non pas celui qui est peint mur à mur dans les médias : dérives sexuelles, dépendance affective, égoïsme, pouvoir.
En cette Journée des femmes, j'aurais aimé que le prêtre remercie aussi tous ces hommes qui prennent soin de leur femme, qu'il les encourage à continuer. Qu'ils ne les prennent jamais pour acquis. Qu'ils continuent ou apprennent à prendre soin de leur santé mentale, à aller vers des ressources au besoin. Une relation est si fragile. Chacun des conjoints doit nourrir la relation, chaque jour, à chaque moment, comme si leur vie était en sursis. Qu'ils utilisent les outils gratuits mis à la portée de tous : l'humour, la communication, l'empathie, le respect. Partager les tâches quotidiennes... et la fatigue. Apprécier. Être reconnaissant. Honnête. De petites attentions. Dire « Je t'aime » souvent. Donner des câlins.
Qu'ils l'enseignent à leurs enfants... filles et garçons.
dimanche 8 mars 2020
Prière de protection
Saint Michel Archange, gardien du paradis,
venez secourir le peuple de Dieu.
Ayez pour agréable de nous défendre contre le démon,
et, généralement, contre nos ennemis qui sont très puissants.
Et enfin, de nous conduire en la présence de Dieu
au séjour des bienheureux.
Seigneur mon Dieu,
je chanterai vos louanges en présence de vos anges,
je vous rendrai mes très humbles hommages
dans votre saint Temple.
Jésus, faites qu'ils deviennent immobiles comme des pierres,
jusqu'à ce que, moi, (nom), qui suis votre créature que vous avez
rachetée de votre précieux sang, soit passée.
Jésus, gardez-moi de ce qui s'élève de tous côtés, dans le dessein de me perdre.
Et sauvez-moi de la main des méchants. Et arrachez-moi de cette femme injuste.
Et délivrez-moi de ceux qui commettent le mal, qui cherchent à répandre mon sang,
ou qui en veulent à ma vie, à mon honneur et à mes biens.
venez secourir le peuple de Dieu.
Ayez pour agréable de nous défendre contre le démon,
et, généralement, contre nos ennemis qui sont très puissants.
Et enfin, de nous conduire en la présence de Dieu
au séjour des bienheureux.
Seigneur mon Dieu,
je chanterai vos louanges en présence de vos anges,
je vous rendrai mes très humbles hommages
dans votre saint Temple.
Jésus, faites qu'ils deviennent immobiles comme des pierres,
jusqu'à ce que, moi, (nom), qui suis votre créature que vous avez
rachetée de votre précieux sang, soit passée.
Jésus, gardez-moi de ce qui s'élève de tous côtés, dans le dessein de me perdre.
Et sauvez-moi de la main des méchants. Et arrachez-moi de cette femme injuste.
Et délivrez-moi de ceux qui commettent le mal, qui cherchent à répandre mon sang,
ou qui en veulent à ma vie, à mon honneur et à mes biens.
samedi 7 mars 2020
Séparation en douceur
J'ai quitté la grand'terre... et mon conjoint de plusieurs années. C'est toujours difficile de faire ce pas. Bien souvent, il reste encore de l'amour, à tout le moins de l'affection. Mais le statut quo, et encore bien moins certains événements, font que la relation ne peut plus durer.
Dans mes prières, j'ai demandé des réponses à Dieu, en Lui disant : « Je ne vous entends pas. Peut-être que certaines personnes le peuvent, mais moi pas! Comment pourriez-vous me le faire savoir ? »
J'en ai eu des surprenantes... dont l'appel d'une astrologue le lendemain matin! Pour une fois, je ne l'ai pas envoyée promener, moi qui avait fait le grand ménage spirituel il y a des années, avec Père John... Mais là, j'avais besoin de réponses claires... À 3 $ la minute, fallait vraiment que ça s'impose!
Elle m'a dit des choses importantes, qui devaient être dites et que personne d'autres ne pouvait savoir et me dire. Mais surtout, de « rester moi-même ». Je me doutais bien que ce n'était pas le « moi-même » bouillant comme j'en suis capable... mais plutôt le « moi-même » capable de générosité et d'amour, envers et contre-tout. D'être prudente et de faire attention à ma façon de recevoir des vérités qui auraient pu envenimer la situation. En ces temps où la violence conjugale fait les manchettes au Québec, une séparation peut s'avérer très délicate.
Alors, j'ai décidé d'en faire une expérience spirituelle... je me suis marché sur l'ego et sur les émotions. J'ai avancé droit, parlé à des moments choisis, calmes, très doucement, franchement, sans reproche mais sans reddition...
Dieu m'a aidé à sortir toute colère de moi.
J'ai cuisiné des mets réconfortants. De temps en temps un câlin (juste tendresse) pour nous réconforter. Mon futur-ex m'a même aidé pour compléter les boîtes... un cauchemar de bébelles à trier et empaqueter! Et même à payer les frais de transport. Je lui ai glissé, à la fin : « On a réussi à terminer dans la dignité, la douceur et l'affection ».
J'ai avancé sur le chemin étroit de la liberté, comme une traverse à gué, comme les Juifs traversant la mer « retenue » lors de leur fuite d'Égypte.
Protégée de moi-même et des autres, entre autres par la prière que j'ai récitée chaque jour.
Dans mes prières, j'ai demandé des réponses à Dieu, en Lui disant : « Je ne vous entends pas. Peut-être que certaines personnes le peuvent, mais moi pas! Comment pourriez-vous me le faire savoir ? »
J'en ai eu des surprenantes... dont l'appel d'une astrologue le lendemain matin! Pour une fois, je ne l'ai pas envoyée promener, moi qui avait fait le grand ménage spirituel il y a des années, avec Père John... Mais là, j'avais besoin de réponses claires... À 3 $ la minute, fallait vraiment que ça s'impose!
Elle m'a dit des choses importantes, qui devaient être dites et que personne d'autres ne pouvait savoir et me dire. Mais surtout, de « rester moi-même ». Je me doutais bien que ce n'était pas le « moi-même » bouillant comme j'en suis capable... mais plutôt le « moi-même » capable de générosité et d'amour, envers et contre-tout. D'être prudente et de faire attention à ma façon de recevoir des vérités qui auraient pu envenimer la situation. En ces temps où la violence conjugale fait les manchettes au Québec, une séparation peut s'avérer très délicate.
Alors, j'ai décidé d'en faire une expérience spirituelle... je me suis marché sur l'ego et sur les émotions. J'ai avancé droit, parlé à des moments choisis, calmes, très doucement, franchement, sans reproche mais sans reddition...
Dieu m'a aidé à sortir toute colère de moi.
J'ai cuisiné des mets réconfortants. De temps en temps un câlin (juste tendresse) pour nous réconforter. Mon futur-ex m'a même aidé pour compléter les boîtes... un cauchemar de bébelles à trier et empaqueter! Et même à payer les frais de transport. Je lui ai glissé, à la fin : « On a réussi à terminer dans la dignité, la douceur et l'affection ».
J'ai avancé sur le chemin étroit de la liberté, comme une traverse à gué, comme les Juifs traversant la mer « retenue » lors de leur fuite d'Égypte.
Protégée de moi-même et des autres, entre autres par la prière que j'ai récitée chaque jour.
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