Nous sommes allés voir l'ami Jack au centre de rééducation. Il est dehors avec sa tendre moitié. Il nous fait visiter son « hôtel quatre étoiles », tous services inclus... et nous montre, sur Internet, le reportage qui est passé aux nouvelles ce soir-là, encore impressionné d'avoir fait les manchettes.
On les accompagne dîner à une table de piquenique. En fait, pour sortir, Jack en chaise roulante, pousse par exprès le gros bouton de la porte électrique... avec sa tête! Comme un enfant de cinq ans... C'est amusant à le regarder aller, non seulement avec nous mais avec le personnel et les patients du centre.
Avec ses folies et son humour, il fait naître des sourires à des madames d'un certain âge. Il est comme un colibri dans ce lieu lourd de souffrances. Probablement qu'il masque les siennes, ses propres peines et ses peurs. C'est un gros chantier que d'entreprendre une rééducation après un grave accident de moto... sans en connaître le dénouement.
Et puis on placote autour de la table. Jack et moi échangeons dans un coin. Quelle belle discussion nous avons. Sur les énergies de la vie... sur ce qu'il découvre. Comme ce jeune concierge de l'hôpital qui a l'air de rien, discret, humble. Il ont discuté ensemble... et Jack a découvert un homme brillant, un danseur de danses chinoises qui a appris le mandarin pour un spectacle là-bas... rien de moins!
Nous sommes la pointe de notre propre iceberg...
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