J'ai beaucoup travaillé mon projet de mémoire, dans cet endroit inspirant. On a aussi pris une bonne marche au soleil couchant.
Et puis j'ai rencontré le Père Garant. Un bon petit prêtre qui en a vu d'autres. Je lui parle de la famille en général, de difficultés, de lourdeur. Étonnamment, il me dit qu'il arrive parfois que nous devons nommer et prier pour certaines petites âmes, telles que mes deux frères ou sœurs que ma mère a perdu avant nous, avant leur naissance. Quelles que soient les situations qui ont précipité leur départ ou rater leur arrivée... on leur fait une place dans notre cœur et on peut leur faire chanter une messe.
Et puis je lui raconte qu'un jour, une dame a lancé un « souhait » à mon grand-père qui avait refusé de l'embarquer sur son bateau... Est-ce que ça pourrait nuire à la famille ? Sa réponse est ainsi : « Seule la peur qu'on accorde aux « mauvais sorts » ou à quoi que ce soit peut nous nuire. Elle donne du pouvoir aux autres, à ce qui est extérieur à nous. » Sur ce, il m'a conseillé deux livres : Vivre la guérison intérieure de Barbara Leahy Schlemon et Lettre à un ami sur la vie spirituelle de Henri J.M. Nouwen.
Ça me fait penser au livre autobiographique Adieu la tortue où un prêtre français, Roger Riou, missionnaire pendant vingt ans sur la petite île de la Tortue, au nord de Haïti, a fait face à tellement de mauvais sorts vaudous. Mais ils n'ont pas eu de pouvoir sur cet homme de grande foi qui a bâtit envers et contre tout un dispensaire, redonné la dignité et aimé ce peuple insulaire.
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