mardi 31 janvier 2017

Après... Le match d'après : le générique

À la fin, on y voit le vrai Bob Ladouceur, filmé, en train de motiver son équipe : « Mais c'est ça notre programme si vous n'aviez pas remarqué. Il ne s'agit pas de football ni d'inscrire des touchdowns. Ni de la Série. Il s'agit de vous guider pour vous aider à grandir. Une fois votre place trouvée, dans le monde, dans notre société et notre communauté, on doit pouvoir compter sur vous. »

Terry Eidson, son entraîneur adjoint et meilleur ami pendant 30 ans: « Ils ont ce lien incroyable de confiance et d'amitié. Et un engagement envers leurs joueurs. Qu'importe ce qui arrive, les joueurs passent en premier. C'est-à-dire l'équipe. Ils ne sacrifieront jamais l'équipe pour .l'individuel. Ils veulent juste créer une communauté avec un objectif commun et jouer. »

(Haaa si nos Canadiens de Montréal pouvaient voir ce film !)

« On est de De La Salle. Certains parlent de malédiction. Je pense que c'est une bénédiction. Vous devez le prouver chaque semaine. Quand vous arriverez demain, pensez à ce qui vous motive, à ce qui va vous faire jouer votre meilleur jeu, du fonds du cœur... Pensez-y et jouez. J'ignore ce que c'est, pour vous. Ce qui remplit votre cœur. J'espère que ce sera le dernier chapitre du livre que vous avez écrit pour vous cette année. Et j'aime appeler ce dernier chapitre de la façon dont... le coach Edson l'appelle. Le dernier chapitre du livre n'est pas le titre du championnat ou San Leandro. C'est                « Fraternité » (It's brotherhood). Voilà comment il doit s'appeler. »

Je dirais de Bob Ladouceur qu'il est meilleur que les coachs des universités et meilleur que les meilleurs coachs professionnels. (John Madden, Former Oakland Raiders Coach)

Voilà. On a le goût de donner le meilleur de nous-même pour des gens comme ça.

lundi 30 janvier 2017

Le match d'après... quelques citations (2)

Coach Ladouceur : « C'est pas facile de grandir. C'est même très compliqué. Mais c'est ce que je m'efforce de vous apprendre. Ce qui compte ce n'est pas que vous gagniez. Ce n'est pas de marquer des touchdown. Ce qui compte c'est de vous entrouvrir une voie qui vous permettra de trouver les valeurs qui vous feront grandir. Afin que le jour où vous trouverez votre place dans le monde ou ici même, dans notre ville, vous puissiez compter sur ces mêmes valeurs. »

Le match d'après... quelques citations

Je me permets de reprendre aussi ces quelques citations car elles nous font comprendre toute la grandeur de ce guide si inspirant pour des centaines de jeunes.

Pendant le film :

Coach Ladouceur : « C'est à vous de décider quelle équipe vous voulez être. Parce que pour l'instant, tout ce que je vois, c'est une bande d'ados qui voudraient s'assoir sans effort sur le trône et qui espèrent qu'on leur apportera la bague de champion sur un plateau. Juste parce qu'ils jouent pour De La Salle et qu'ils pensent le mériter. Mais jusqu'à présent la plupart d'entre vous ont été brouillons, sujets aux erreurs,  pas assez endurant et pas assez agressifs. »

C'est ce qui s'appelle voir les choses en face.

Ce monde a tant besoin de vérité. Toujours partagé entre le vrai et le faux, entre le réel et l'irréel, entre le paraître et le être.

... et d'humilité.

Dure vérité... mais tellement efficace !

dimanche 29 janvier 2017

Un film inspirant... Le match d'après

Parlant de film...

Il est des produits de la culture qui « nous élèvent l'âme ». Car ils nous font connaître des œuvres, des personnes qui autrement nous resteraient cachées. Comme un trésor au fond de l'océan.

Pour moi, ce sont des personnes inspirantes. Non pas par leur succès, mais par leur foi et leur don de faire s'épanouir le meilleur des autres...

Je viens de regarder le film du très inspirant coach de Football américain, Bob Ladouceur. Une histoire vraie. On a dit de lui qu'il était le meilleur des coachs professionnels... bien qu'il n'ait été entraîneur que d'une équipe du lycée.

Le film commence alors que l'équipe gagne son 151e match d'affilé. Rien de moins. La formation fait ensuite face à des défaites. Afin de motiver ses troupes à redevenir champions, il leur apprend les       « principes de la fratrie, de la foi et du dur labeur ».

Entre autres, c'est assez touchant de voir de grands gaillards de toutes origines, parmi les plus pauvres et les plus machos, réciter ensemble le Notre Père.

Aux funérailles d'un membre de l'équipe, le coach Ladouceur dit ces quelques mots (on peut voir le vrai filmé, dans le générique) : « Pourquoi Terence ? Pourquoi maintenant ? Je sais bien qu'en tant que Chrétien nous ne pouvons pas nous permettre de poser ces questions parce que, le faire, reviendrait à mettre en doute ta bienveillance et ta sagesse divine. Mais aujourd'hui, je suis perdu. M. Kail, Mamie Kail, je ne peux même pas imaginer la peine qui est la vôtre. Mais sachez que vous avez élevé le genre de personne que l'on voudrait tous devenir. Nous demandons aux membres de notre équipe de comprendre et d'atteindre certains idéaux. La perfection, l'engagement, la compassion, la fraternité, la foi. Et le jour où j'ai vu TK pénétrer sur le terrain pour la première fois, j'ai tout de suite su que ce garçon avait été touché par la grâce. C'était un athlète mais c'était aussi un jeune homme remarquable. Il incarnait tous ces idéaux. Il n'a jamais baissé les bras, ni laissé tombé qui que ce soit. Et si l'un de nous deux a appris quelque chose à l'autre, c'est bien toi. Merci. Parce que lorsque je serai à nouveau perdu, en train de me débattre avec ma foi, je n'aurai qu'à me remémorer ton souvenir. Pour des raisons qui nous échappent, Seigneur, tu as rappelé TK dans ton royaume. Il est à tes côtés désormais. Prends bien soin de lui. »

L'acceptation de l'inacceptable. Le lâcher prise. La foi même dans la douleur. La beauté du moment envers et contre tout.

mercredi 25 janvier 2017

Comme un film

Vous souvenez-vous des bobines de film de cinéma ou de Kodack ?

La vie se déroule  comme un film. En séquences. Le mystère réside à savoir si le scénario, ou destin, est écrit à l'avance ou non. Peut-être pour certaines personnes ou a certains carrefours de la vie.

Mais le « film de la vie » s'avère autant de scènes collées bout à bout, d'images qui s'impriment en nous comme sur les bons vieux films Kodack ou les bobines de cinéma d'autrefois. Les moments les plus intenses laissant une marque plus profonde dans nos souvenirs, sur notre âme.

Nous sommes l'auteur de notre propre film. Chaque geste, chaque mot, chaque prière s'y inscrit. Voilà pourquoi tout dépend de notre attitude, de notre façon de voir les choses, de les entreprendre. Ce peut être un film triste ou comique, ennuyant ou passionnant, par bout tout au moins.

Chaque scène en devenir est à la fois intrigante, insécurisante, fascinante. Mais lorsqu'on développe sa foi, on ne se sent jamais seul pour y jouer... le jeu de la vie.

lundi 23 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 9

J'ai fini par me rendre aux Îles... deux jours plus tard. Une grosse tempête de neige a recouvert les maritimes... l'Île-du-Prince-Édouard et les Îles de la Madeleine incluses.

J'ai trouvé un bon Bed and Breakfast à Souris PEI bien douillet avec une verrière en prime. J'y ai travaillé dans mon projet de mémoire dans le calme, le chien de la maison venant faire son tour de temps en temps. La maison est tenue par un couple âgé dont la dame confectionnait ses gâteaux aux fruits de Noël pour ses parents et amis. Vraiment sympa.

J'ai même assisté à une messe en anglais à la magnifique église de Souris. Je ne compris pas grand chose avec l'écho et l'accent du prêtre, mais je suivais en pensant aux rites français. J'ai communié avec eux, Jésus nous rassemblant en ce lieu saint. Et puis les chansons étaient tellement belles, toute simples, chantées par trois femmes qui s'accompagnaient à la guitare. Le monsieur du B & B me dit en anglais que lui aussi ne comprend pas à cause de l'écho... J'ai souris et me suis dit « un chic type. Ça m'enlève mes complexes ».

L'électricité a manqué dans la soirée de dimanche jusqu'au lundi matin. J'ai eu droit au petit foyer au gaz dans la verrière. Une belle atmosphère.

Et au déjeuner, j'ai connu une personne qui s'en venait aux Iles. Puis une traversée pas trop houleuse. Oufff.

Et, devinez quoi ? La surprise de mon arrivée samedi aurait surtout été pour moi... personne n'était présent à ce moment !

Comme quoi l'ordre divin des choses est parfois étonnant !

vendredi 20 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 8



Et il y a la bonne.

D'abord en comprenant la situation. Je m'informe.
Le monde des Îles profite maintenant du fameux Black Friday, soit les aubaines d'avant les Fêtes, qui se déroulent notamment à l'Île-du-Prince-Édouard et à Moncton. Voilà pourquoi y a tant d'autos. (Haaa, c'est donc çaaaa). Et ça leur donne aussi une belle « déblâme » (prétexte) pour une petite virée à l'extérieur des Îles.

Les camions sont aussi plus nombreux, amenant le bois, les aliments et autres pour la période des Fêtes. L'été, on laisse passer les visiteurs avant puisqu'il y a de toute façon, deux aller-retour par jour. Mais à cette date-ci, les camions ont le privilège d'embarquer en premier car ils ne peuvent laisser leur marchandise, surtout les aliments, plusieurs jours sur le quai. Et c'est aussi l'économie des Îles qui en pâtit.

Enfin, la réservation permet à la CTMA de planifier les besoins de personnel et surtout les repas. On s'entend que 40 personnes ce n'est pas comme 200...

Mea culpa.
Pour être honnête, la situation de ma voisine était plus frustrante. Mais je n'ai pas réservé et je suis arrivée après une heure. La leçon est prise pour le reste de mes jours.
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Leçons spirituelles :

C'est une marque de respect envers la compagnie de transport que de réserver dès que possible pour toutes les raisons ci-dessus.
Faut comprendre son personnel et demeurer dans une attitude positive.
Faire attention à ce qu'on demande... car ça risque d'arriver. Je m'inquiétais pour mes travaux à faire dans mon projet de mémoire... et bien j'aurai du temps... et pourrai m'y consacrer.
Faire confiance et lâcher prise pour trouver un hôtel, de la nourriture et des côtés positifs à l'aventure...

mercredi 18 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 7

D'abord la mauvaise.

C'est tentant d'avoir une attitude négative :

En maudissant la CTMA qui n'a pas eu l'élégance de nous faire passer avant les camions.
En perdant ce magnifique beau temps d'une mer d'huile et en désespérant de devoir traverser demain dans une houle à faire peur...
En rechignant.
En tapant du pied.
En empruntant des termes catholiques dans une situation inappropriée...
En évaluant les coûts supplémentaires d'une (seulement une ? y annoncent une tempête !) nuit à l'hôtel et des repas.
En évaluant la perte de mon beau samedi soir d'arrivée surprise avec mes sœurs et mon père.
En me culpabilisant (haaa si seulement je n'avais pas fait tous ces arrêts, si je m'étais rendue sur le quai tout de suite, etc.). Étonnamment la question de la réservation n'est pas encore soulevée. Qui a envie de se sentir coupable dans un tel moment ??
Etc.

mardi 17 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 6

Pas de réservation ? Le beau jeune homme de Souris PEI (Prince Edouard Island) qui guide le trafic sur le quai m'indique que je serai chanceuse si je peux partir aujourd'hui...

Ben voyons donc ! Pas possible ! OK  y a du monde. Mais la CTMA fait TOUJOURS embarquer les autos avant les camions et tout le monde embarque... enfin, le « peuple ». En plus, y annoncent une tempête demain...

Le chargement du bateau est long. Plus que d'habitude. Tout est calculé au quart de livre pour équilibrer ce monument des mers. Même la passerelle du 2e étage est utilisée pour les autos. Y a vraiment beaucoup de monde. Mais pourquoi diantre ? Les derniers embarquent au compte goutte. Reste un camion de bois, mon auto lilliputienne et une autre pas plus grosse avant moi.

Et là... s'avançant la mine basse... le pauvre jeune homme qui vient nous annoncer la mauvaise nouvelle. On embarque pas !! Je suis incrédule... mais celle avant moi est en beau maudit ! Elle avait une réservation - ELLE. Sauf qu'elle est arrivée à 13h20 mais la règle est 13h00. Y tolèrent un peu mais clairement... pas aujourd'hui. On est pas habitué à ça, nous, Madelinots, une telle rigidité.

J'ai pour mon dire qu'en toute circonstance il y a deux façons de prendre les choses... : la bonne et la mauvaise.

lundi 16 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 5


Le lendemain, « On the road again » comme le dit la chanson.

Avant la construction du pont de la Confédération, nous en avons stressé un coup pour arriver à temps, avant 1 h du matin, pour atteindre le traversier de Cap Tourmentin. On partait de Québec, quelques étudiants dans une auto bringuebalante. Passé Moncton, la fatigue me tenaillait comme conductrice et j'ai souvent demandé à mon ange gardien de « me tenir éveillée » jusqu'au bout, de       « prendre la relève » en quelque sorte. Étonnamment, ça fonctionnait ! (Je le fais encore au besoin). Certains voyages, j'avais aussi quelques barres de chocolat qui, outre les boutons sur le visage, me donnaient de l'énergie. On est plusieurs fois arrivées à 1h - 1/4, juste à temps, la porte du bateau se refermant sur notre passage... Autrement, il fallait attendre jusqu'à 6 h du matin, sur le quai...

La poésie de ce transport maritime a laissé la place, bienvenue, au pont qui embellit le paysage et permet une bien plus grande flexibilité. Bref, je le traverse dans le soleil, baissant la fenêtre pour humer l'air salin. Ça me fait chaud au cœur à chaque fois.

La température est douce à l'Île-du-Prince-Edouard. On se croirait au printemps. Très peu de neige. La mer est calme. La traversée sera idéale. Exactement ce que je souhaitais. Je ne suis pas malade en mer mais tout de même...  Cinq heures dans le golfe Saint-Laurent ça peut être long dans les vagues automnales...

Le bateau part à 14h. Je n'ai pas le goût d'attendre une heure pour rien sur le quai. En cette fin novembre, j'estime à quelques autos et camions tout au plus, l'achalandage qu'il y aura sur le bateau. Je n'ai donc pas réservé et prends tout mon temps, visite une entreprise de statues en pierre, achète une bouteille de vin pour fêter mon « arrivée surprise » avec mes sœurs, rempli le réservoir d'essence.

J'arrive sur le quai à 13h15... et... constate que celui-ci est rempli à ras bord d'autos et de vannes. Oups. J'ai manqué quelque chose ?

Sur la route de mes z-Îles 4

Enfin Fredericton. Je réserve une chambre d'hôtel puis je m'en vais souper dans un pub. Très fatiguée, dans ce coin que je ne connais pas,  je passe tout droit et traverse inutilement le pont aller-retour... plus ça change plus c'est pareil... 

Enfin, enfin, assise devant le plus gros hamburger que j'ais goûté, et délicieux avec ça, j'informe la serveuse que le panneau de stationnement devant le pub présente quelque problème. « Haaa, c'est pour ça que les gens ont des contraventions ! »... Si près et pourtant si loin de sa réalité.

Mais le hamburger et la bonne bière rousse ont valu le déplacement ! Et quel déplacement !

dimanche 15 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 3

Mamie m'est venue en pensée, peut-être parce que j'ai vu, posée sur un petit buffet chez mon amie, la même carte qui m'a été offerte par Tantounette à mon anniversaire l'année du décès de ma mère. Sur cette carte, une rose à la couleur spéciale, un peu orangée. La même couleur que cette rose qui m'avait été donnée, au travers tout un bouquet de roses rouges, pour la plupart, aux funérailles. J'aurais préféré une rouge mais ce n'était pas le moment d'en faire un plat, et j'ai lancé la mienne moi aussi, sur le cercueil. En me disant que peut-être, cette couleur spéciale reviendrait dans ma vie à des moments particuliers, comme un signe.

Et c'eut été bien elle de « m'avertir » de partir, compte tenu de la température refroidie, de la neige, des routes glacées. D'autant que j'avais eu une pensée pour la « glace noire », ma frayeur, celle qui ne parait pas. La température se maintenant entre -2o C. et + 2o C.

J'ai donc « capté » le message, s'il en est me direz-vous, qu'il était plus que temps que je reparte. D'autant que mon amie m'a parlé des dangers de la glace noire juste avant de partir.

« Y a t-il un message pour vous ? » Être « présent » à son environnement demande une bonne part d'écoute.

À la fin d'une longue journée de route, très fatiguée, j'avais oublié que je « perdais une heure » au Nouveau-Brunswic, l'heure des maritimes, et que la nuit tombe beaucoup plus tôt en cette fin novembre. L'heure où la visibilité est moindre et que la pluie tombée le jour se glace sur les routes... J'ai repensé à mes « messages » et demandé un « signe clair ». Devais-je continuer ou arrêter dormir à Fredericton ? Juste à cet instant, je tourne le regard sur le panneau de route... qui m'indique Fredericton. Alors voilà ! Heureusement, car je croyais en avoir seulement pour une heure pour atteindre Moncton. Il m'en a pris une heure trente le lendemain pour m'y rendre sur une route pluvieuse et non plus glacée de la veille...

D'aucun parleront « d'instinct », d'intuition. Moi, de l'inspiration de mes « guides ». Mon ange gardien ou ma mère, qui inspirent mes proches ou moi-même. Une belle équipe !

samedi 14 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles 2

Deuxième arrêt, chez une amie. De belles retrouvailles amicales, d'autant qu'elle en a invité une autre à se joindre à nous pour souper. Ce sont d'anciennes collègues, de bonnes personnes au grand coeur. Nos « revoyures » s'étirent de plus en plus avec le temps puisque je vais moins à Québec.

Je me lève tôt le lendemain pour saluer mon amie retraitée qui se prépare pour son bénévolat à l'Auberivière. Je décide de me recoucher un peu avant de partir pour être bien reposée pour la route. Finalement, elle n'y va pas et se recouche elle aussi. et on s'entend qu'elle me réveillera à 9h30. Je me réveille au son d'un toc-toc-toc sur la porte... un peu impatient du genre « bon là faut que tu partes parce que la route est longue et glacée »... Il est 9h30... Je me lève et remarque... que mon amie est encore au lit dans sa chambre...

Je lui demande si c'est elle qui a frappé... elle me répond que ce doit être quelqu'un à l'étage. Était-ce Mamie ?

Ben coudon. J'accepte toute « l'aide » dont j'ai besoin !

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mardi 10 janvier 2017

Sur la route de mes z-Îles

Mon neveu est aux études. Il est déjà épuisé bien que la fin de session est encore loin... et la vue des pâtés au poulet, recette de Mamie chérie, lui remonte le moral.

J'ai longtemps cuisiné avec ma mère. J'ai retranscris plusieurs de ses recettes, notre « patrimoine culinaire » comme je l'appelle.  Chaque fois que je les cuisine, je me rappelle tous les efforts et tout l'amour que Mamie mettait à les préparer. Et j'ai plaisir à en distribuer, tant les plats que cet amour.

On prend le temps d'aller dîner ensemble, neveu et moi, de jaser. Sa facilité à communiquer m'étonne toujours. Je n'y suis pas habituée avec les hommes de mon entourage. Pourtant, ce monde gagnerait tant à bâtir des ponts de compréhension...

J'aurais aimé avoir plus de temps à lui accorder, au cours de ses dernières années à Québec. Enfin, on donne ce qu'on peut.

À son tour, il me donne de son temps très rare pour organiser mon cadeau de Noël de mon conjoint, un I Pod qu'il branche dans un petit amplificateur. Youppi! J'aurai de la musique tout le long.

lundi 9 janvier 2017

La vie est un voyage...

Je suis partie de Montréal en auto, le jeudi 26 novembre.

Partir pour les Îles de la Madeleine, en plein automne, est tout un voyage ! Quinze heures de route à la fin novembre où les premières gelées peuvent vous tomber dessus... beaucoup, beaucoup de gens attendent au 15 décembre, soit la date limite permise par la loi, avant de placer leurs pneus d'hiver... C'est qu'il peut s'en passer d'ici là!... Cinq heures de traversée en bateau... les tempêtes d'automne nourries aux changements de température peuvent vous brasser le kakawit en un rien de temps !

C'est une aventure en soi.

J'invite mon ange gardien à « s'assoir à mes côtés »... et sur la longue route, après un bout de mon répertoire musical, histoire de passer le temps, de me « connecter » et de me protéger... je récite un chapelet.

 Premier arrêt à Québec, voir mon neveu et dormir chez une amie. Ça coupe la route et permet de renouer des liens.