Le Carême chrétien a commencé hier. Les Musulmans ont leur Ramadan. Leur période change chaque année. Nous, c'est grosso modo à ce temps-ci. Et, lorsque je « le fais », je me passe habituellement de mon péché mignon... le chocolat. Souvent, je ne l'ai pas fait, me disant que je sacrifiais déjà tout mon temps aux autres. Et puis la sérotonine du chocolat aide grandement à passer la saison de shnout de fin d'hiver...
Hier, j'ai réembarqué dans l'aventure. Comme un défi à moi-même. En plus, aînée m'a appelé à 18h30, juste au moment où je tergiversais pour me rendre à une église un peu plus loin que d'habitude. Elle y avait été au matin avec papa, mais aussi, cadette se rendait hier soir, à l'église du Bassin, un bon bout. Message.
Piquée, je me suis donc rendue moi aussi. C'était une vraie messe, celle du mercredi des cendres. C'est bien, mon départ était meilleur. Au delà du rappel qu'on est poussière et celui d'entreprendre une conversion de notre coeur pour le pardon, c'est une période de réflexion pendant les quarante prochains jours... petit livret en main, une pensée pour chaque jour.
J'ai coupé le chocolat... mais aussi ce qui, comme l'a si bien dit le prêtre, m'éloigne de Dieu et des autres... et dans mon cas, un peu trop de télé. J'ai donc rétréci la période d'écoute comme une peau de chagrin. Aussi pour me consacrer à des projets. Parce que, comme dirait le chroniqueur Alain Samson : « Nous ne connaissons pas la limite de notre carte de crédit temporelle ». Autant bien utiliser ce qui reste de notre temps.
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