baigne dans la foi.
Dans leurs déboires, ces mineurs furent accompagnés d'un pasteur. Mais aussi, d'un important leader positif et de rappels de l'essentiel, à ce qui fait de nous des êtres humains.
Selon des témoins de l'époque, Jésus n'a pas ressuscité tout le monde, bien qu'il en ait guérit plusieurs. Mais, aussi incroyable que cela puisse nous sembler, il a ramené à la vie, dans des contextes différents, une petite fille et un homme. Par amour et pour montrer la puissance de la foi et son lien privilégié avec Dieu le Père. D'aucun diront que c'est ridicule de croire à ces histoires... En effet... quelles sont les probabilités statistiques que de telles choses se produisent ?...
Dieu choisit son moment. Il vient à notre rencontre dans un moment de grâce...
Ce qui ressort particulièrement dans ces histoires de miracles, c'est une foi si grande que ces hommes vont à Sa rencontre. La foi des mineurs, non seulement au cours de leur épreuve, mais un peu chaque jour. La foi de leurs familles, de tous ceux et celles qui ont prié pour eux.
Puissance de l'amour et de la foi.
Lorsqu'on réchignait à aller à la messe, ma mère nous disait, mi-sérieuse, mi-riante : « C'est ça... pis un jour que vous en aurez besoin, Y dira en tendant l'oreille... « t'es quiii toiii ? J'te connais paaaas !!! ».
Se connecter à Lui le plus souvent possible pour qu'Il nous reconnaisse...
Sur un mur du refuge, l'un des mineurs a écrit : « Dieu était avec nous. »
Dans mon carnet du Carême, en ce 25 mars : « Mais le prophète lui donne quand même un signe : « La jeune femme va être enceinte et mettre au monde un fils. Elle le nommera Emmanuel [c'est-à-dire] « Dieu avec nous ».
Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
vendredi 29 mars 2019
jeudi 28 mars 2019
Et le Carême
Et dans mon carnet du Carême, qui semble me suivre à la trace, il était écrit le 22 mars lorsque j'ai vu le film :
« Que de jalousie nous portons parfois dans le coeur. Que de fois nous cherchons à abaisser celles et ceux qui réussissent mieux que nous, qui semblent plus aimés que nous : des collègues, des membres de notre communauté, des voisins ou voisines... Pourtant, Dieu étant Père de tous les humains, chaque individu est notre frère ou notre soeur en Jésus Christ...Père, chaque humain, riche ou pauvre, savant ou ignorant, bon ou mauvais, est mon frère, ma sœur. Bénis-les tous et toutes. »
Et le 23 mars : « Réalise pour nous des prodiges. Aucun Dieu n'est semblable à toi, Seigneur, tu effaces la faute, tu pardonnes la révolte du reste de ton peuple qui a survécu. [...] Tu prends plaisir à nous manifester ta bonté. » (Michée, 7, 15-18)
« Que de jalousie nous portons parfois dans le coeur. Que de fois nous cherchons à abaisser celles et ceux qui réussissent mieux que nous, qui semblent plus aimés que nous : des collègues, des membres de notre communauté, des voisins ou voisines... Pourtant, Dieu étant Père de tous les humains, chaque individu est notre frère ou notre soeur en Jésus Christ...Père, chaque humain, riche ou pauvre, savant ou ignorant, bon ou mauvais, est mon frère, ma sœur. Bénis-les tous et toutes. »
Et le 23 mars : « Réalise pour nous des prodiges. Aucun Dieu n'est semblable à toi, Seigneur, tu effaces la faute, tu pardonnes la révolte du reste de ton peuple qui a survécu. [...] Tu prends plaisir à nous manifester ta bonté. » (Michée, 7, 15-18)
mardi 26 mars 2019
Quand Dieu s'exprime 4 : le moment crucial
En fait, il y en a eu plusieurs, mais le point tournant fut sans doute lorsque le leader du groupe a décidé d'y croire. Même à des centaines de pieds sous la montagne, sans issues.
Il a décidé d'y croire.
Il a décidé d'y croire.
samedi 23 mars 2019
Quand Dieu s'exprime 3 : un passage obligé
Et pourtant, si. Tout comme pour les jeunes Thaï dans le fin fond de leur grotte, les miracles se sont additionnés... Pour ces jeunes, bouddhistes pour la plupart... et un chrétien.
Cette aventure des 33 mineurs fut un huit clos extraordinaire d'enseignements pour ces hommes et pour nous les témoins des actualités, du livre, du film.
Quel que soit notre problème, on aura beau tourner en rond, il faut y faire face. On a beau le fuir dans des loisirs, des tonnes de nourriture, ou diverses dépendances... Cet arrêt, ce travail sur soi est un passage obligé... Dans leur cas, le destin les a réuni ainsi.
Ce passage s'effectue parfois dans la confrontation de nos valeurs et de nos préjugés. Comme pour ce pauvre mineur Bolivien victime d'intimidation. Dans l'abstinence de cet autre, alcoolique. Dans le test de leur sens moral, survivre seul ou mourir en groupe dans un partage équitable ? Se mettre de l'avant ou avancer tous ensemble ?
Dans le mien, ce furent des quêtes amoureuses et des déserts affectifs. L'apprentissage de meilleures relations. Des cours au long-cours qui se sont ajoutés au travail... mais que je devais et dois encore traverser.
On se découvre des forces insoupçonnées.
Et la beauté de l’œuvre, ce fut non seulement de les voir sortir un à un, mais aussi de les voir tous ensemble, les vrais mineurs, à la fin du film, se tenir dans les bras les uns les autres. Et de lire en épilogue : « Ils sont tous restés des frères. »
Cette aventure des 33 mineurs fut un huit clos extraordinaire d'enseignements pour ces hommes et pour nous les témoins des actualités, du livre, du film.
Quel que soit notre problème, on aura beau tourner en rond, il faut y faire face. On a beau le fuir dans des loisirs, des tonnes de nourriture, ou diverses dépendances... Cet arrêt, ce travail sur soi est un passage obligé... Dans leur cas, le destin les a réuni ainsi.
Ce passage s'effectue parfois dans la confrontation de nos valeurs et de nos préjugés. Comme pour ce pauvre mineur Bolivien victime d'intimidation. Dans l'abstinence de cet autre, alcoolique. Dans le test de leur sens moral, survivre seul ou mourir en groupe dans un partage équitable ? Se mettre de l'avant ou avancer tous ensemble ?
Dans le mien, ce furent des quêtes amoureuses et des déserts affectifs. L'apprentissage de meilleures relations. Des cours au long-cours qui se sont ajoutés au travail... mais que je devais et dois encore traverser.
On se découvre des forces insoupçonnées.
Et la beauté de l’œuvre, ce fut non seulement de les voir sortir un à un, mais aussi de les voir tous ensemble, les vrais mineurs, à la fin du film, se tenir dans les bras les uns les autres. Et de lire en épilogue : « Ils sont tous restés des frères. »
vendredi 22 mars 2019
Quand Dieu s'exprime 2 Des tonnes de miracles
Quel étaient les probabilités statistiques pour :
- que chaque membre d'un groupe de 33 mineurs survivent séparément, dans le fin fond d'une mine (ça prenait une heure pour s'y rendre en camion), à l'effondrement d'une montagne ?
- qu'ils réussissent à se rendre au même refuge ?
- qu'ils survivent pendant plus de deux semaines avec seulement quelques conserves... divisées entre 33 hommes ?
- qu'ils ne s'entretuent pas pour le peu de nourriture ou seulement par souffrance mentale ?
- que le président du pays se préoccupe du sort de 33 pauvres mineurs enterrés dans une mine perdue d'Atacama ?
- qu'un ministre de ce pays se démène envers et contre tout, sans même savoir s'ils étaient en vie ?
- que le pays dépense des millions de dollars, une dizaine de foreuses dans de la pierre deux fois plus solide que du granit, fasse venir de l'équipement spécialisé du Brésil, un ingénieur des États-Unis, mais surtout, que tous ces équipements et ce beau monde arrivent à temps ?
- que les nombreux essais et échecs ne les découragent pas ?
- que l'immense bloc ne s'effondre après que les mineurs eut fait une explosion contrôlée de l'intérieur ?
- que tous aient tenu le coup pendant plus de deux mois ?
- que chaque membre d'un groupe de 33 mineurs survivent séparément, dans le fin fond d'une mine (ça prenait une heure pour s'y rendre en camion), à l'effondrement d'une montagne ?
- qu'ils réussissent à se rendre au même refuge ?
- qu'ils survivent pendant plus de deux semaines avec seulement quelques conserves... divisées entre 33 hommes ?
- qu'ils ne s'entretuent pas pour le peu de nourriture ou seulement par souffrance mentale ?
- que le président du pays se préoccupe du sort de 33 pauvres mineurs enterrés dans une mine perdue d'Atacama ?
- qu'un ministre de ce pays se démène envers et contre tout, sans même savoir s'ils étaient en vie ?
- que le pays dépense des millions de dollars, une dizaine de foreuses dans de la pierre deux fois plus solide que du granit, fasse venir de l'équipement spécialisé du Brésil, un ingénieur des États-Unis, mais surtout, que tous ces équipements et ce beau monde arrivent à temps ?
- que les nombreux essais et échecs ne les découragent pas ?
- que l'immense bloc ne s'effondre après que les mineurs eut fait une explosion contrôlée de l'intérieur ?
- que tous aient tenu le coup pendant plus de deux mois ?
samedi 16 mars 2019
Quand Dieu s'exprime
Ce soir, j'ai regardé le film Les 33, à propos des 33 mineurs chiliens qui sont restés coincés pendant des mois au fin fond de leur mine. On dit, au début, que 12 000 personnes perdent la vie dans des mines dans le monde chaque année... notamment à cause des mauvaises conditions de travail et de la négligence.
Tout comme pour ces douze jeunes Thaï et leur entraîneur enfermés dans la grotte, toutes les conditions étaient réunies pour que ces mineurs meurent ou, simplement, qu'ils soient abandonnés à leur sort. Mais, dans cette histoire vraie, la foi est partout. Chez ces mineurs qui s'arrêtent le temps d'un signe de croix devant une statue de la Vierge, juste avant de rentrer travailler. Chez le pasteur qui les accompagne. Chez leurs parents et amis qui ont prié pendant tous ces longs jours d'attente, et autres.
Ce récit met en relief tous les défis humains pour rester en vie malgré le peu, puis l'absence de nourriture et d'eau. Mais aussi la torture mentale, à s'endurer entre eux, confinés dans un espace restreint; à endurer le temps qui passe, chaque minute sans même savoir s'ils seront sauvés. Et surtout, les questions morales de respect de chacun, du partage du peu de ressources... l'altruisme jusqu'à ses limites.
À la fin, tous sauvés (bon, je vous le dis comme cousiine...). Sur l'un des murs quelqu'un a écrit : « Dieu était avec nous ».
Dieu a exprimé toute sa grandeur dans ce « rien n'est impossible », encore une fois, dans cet assemblage de miracles.
Bientôt la fin de ce blogue ?
Google nous a informé que l'aventure Blogger se terminera bientôt, en avril.
Je ne sais pas si j'ai bien compris... et surtout pas pourquoi.
Déjà Google + est disparu et autres fonctionnalités.
Alors j'en profite avant que tout disparaisse.... poufff.
Quelques pages encore...
Je ne sais pas si j'ai bien compris... et surtout pas pourquoi.
Déjà Google + est disparu et autres fonctionnalités.
Alors j'en profite avant que tout disparaisse.... poufff.
Quelques pages encore...
mercredi 13 mars 2019
Une bonne synchro
On a discuté de synchronicité en fin de semaine avec des amies.
Hier j'ai reçus les commentaires de ma
directrice de mémoire... J'avoue que ça me prend tout mon courage pour retravailler le document... Et voici ce que dit le livret du Carême pour cette même journée :
« Ma parole ne revient pas à moi sans avoir produit d'effet, sans avoir
réalisé ce que je voulais, sans avoir atteint le but que je lui avais
fixé ». (Isaïe 55, 11). Et plus loin dans la page : « En effet, le
prophète encourage les éléments de la nature à
tenir bon jusqu'à l'accomplissement total de ce dont ils sont
responsables. « La pluie et la neige tombent du ciel, mais elles n'y
retournent pas sans avoir arrosé la terre, sans l'avoir rendue fertile,
sans avoir fait germer les graines. » (Isaïe, 55, 10).
C'est beau n'est-ce pas ? Et encourageant.
jeudi 7 mars 2019
Carême again
Le Carême chrétien a commencé hier. Les Musulmans ont leur Ramadan. Leur période change chaque année. Nous, c'est grosso modo à ce temps-ci. Et, lorsque je « le fais », je me passe habituellement de mon péché mignon... le chocolat. Souvent, je ne l'ai pas fait, me disant que je sacrifiais déjà tout mon temps aux autres. Et puis la sérotonine du chocolat aide grandement à passer la saison de shnout de fin d'hiver...
Hier, j'ai réembarqué dans l'aventure. Comme un défi à moi-même. En plus, aînée m'a appelé à 18h30, juste au moment où je tergiversais pour me rendre à une église un peu plus loin que d'habitude. Elle y avait été au matin avec papa, mais aussi, cadette se rendait hier soir, à l'église du Bassin, un bon bout. Message.
Piquée, je me suis donc rendue moi aussi. C'était une vraie messe, celle du mercredi des cendres. C'est bien, mon départ était meilleur. Au delà du rappel qu'on est poussière et celui d'entreprendre une conversion de notre coeur pour le pardon, c'est une période de réflexion pendant les quarante prochains jours... petit livret en main, une pensée pour chaque jour.
J'ai coupé le chocolat... mais aussi ce qui, comme l'a si bien dit le prêtre, m'éloigne de Dieu et des autres... et dans mon cas, un peu trop de télé. J'ai donc rétréci la période d'écoute comme une peau de chagrin. Aussi pour me consacrer à des projets. Parce que, comme dirait le chroniqueur Alain Samson : « Nous ne connaissons pas la limite de notre carte de crédit temporelle ». Autant bien utiliser ce qui reste de notre temps.
Hier, j'ai réembarqué dans l'aventure. Comme un défi à moi-même. En plus, aînée m'a appelé à 18h30, juste au moment où je tergiversais pour me rendre à une église un peu plus loin que d'habitude. Elle y avait été au matin avec papa, mais aussi, cadette se rendait hier soir, à l'église du Bassin, un bon bout. Message.
Piquée, je me suis donc rendue moi aussi. C'était une vraie messe, celle du mercredi des cendres. C'est bien, mon départ était meilleur. Au delà du rappel qu'on est poussière et celui d'entreprendre une conversion de notre coeur pour le pardon, c'est une période de réflexion pendant les quarante prochains jours... petit livret en main, une pensée pour chaque jour.
J'ai coupé le chocolat... mais aussi ce qui, comme l'a si bien dit le prêtre, m'éloigne de Dieu et des autres... et dans mon cas, un peu trop de télé. J'ai donc rétréci la période d'écoute comme une peau de chagrin. Aussi pour me consacrer à des projets. Parce que, comme dirait le chroniqueur Alain Samson : « Nous ne connaissons pas la limite de notre carte de crédit temporelle ». Autant bien utiliser ce qui reste de notre temps.
mercredi 6 mars 2019
Chu capaaab!
... tout seul! C'est ce que le petit dit à quatre ans.
C'est aussi ce que j'ai entendu d'adultes toxicomanes ou alcooliques.
Avoir l'humilité d'admettre qu'on a besoin d'aide pour cheminer. Que la vie présente tant de choix... sur quoi se baser ? Qu'elle est tellement complexe... tant de problèmes éthiques et moraux surgissent chaque jour. Tant de problèmes, point.
Ma mère disait toujours : « On ne vieillit pas pour avoir la paix. ». Parce que la vie amène toujours son lot de soucis. Heureusement ponctuée parfois de petits bonheurs, comme des verres d'eau dans le désert... pour continuer.
On est pas tous des petits Mario Bros, capables tous seuls de sauter et d'affronter tous les défis. Même à ça, il a besoin d'une main extérieure pour l'aider!
Et nous, en plusss, en tout cas dans ma foi, on est en ce monde pas juste pour avoir du plaisir et passer au travers, mais aussi et surtout pour grandir et s'améliorer. Voilà pourquoi choisir son chemin et son guide n'est pas banal.
Cesser de marcher toujours sur la ligne entre l'ombre et la lumière... Sortir du gouffre... Tourner le dos à l'ombre... entrer de plein pied dans la lumière.
Demander la grâce de la foi... l'aide de Dieu et de ses anges.
C'est aussi ce que j'ai entendu d'adultes toxicomanes ou alcooliques.
Avoir l'humilité d'admettre qu'on a besoin d'aide pour cheminer. Que la vie présente tant de choix... sur quoi se baser ? Qu'elle est tellement complexe... tant de problèmes éthiques et moraux surgissent chaque jour. Tant de problèmes, point.
Ma mère disait toujours : « On ne vieillit pas pour avoir la paix. ». Parce que la vie amène toujours son lot de soucis. Heureusement ponctuée parfois de petits bonheurs, comme des verres d'eau dans le désert... pour continuer.
On est pas tous des petits Mario Bros, capables tous seuls de sauter et d'affronter tous les défis. Même à ça, il a besoin d'une main extérieure pour l'aider!
Et nous, en plusss, en tout cas dans ma foi, on est en ce monde pas juste pour avoir du plaisir et passer au travers, mais aussi et surtout pour grandir et s'améliorer. Voilà pourquoi choisir son chemin et son guide n'est pas banal.
Cesser de marcher toujours sur la ligne entre l'ombre et la lumière... Sortir du gouffre... Tourner le dos à l'ombre... entrer de plein pied dans la lumière.
Demander la grâce de la foi... l'aide de Dieu et de ses anges.
mardi 5 mars 2019
La vallée Pinocchio
Le monde actuel me fait souvent penser au conte de Pinocchio. Dans cette histoire, la petite marionnette de bois fugue et se retrouve à l'Île aux plaisirs. Les enfants y sont attirés et séduits par toutes sortes d'attraits... mais ils sont ensuite transformés en âne pour travailler dans des mines de sel...
Souvent les histoires sont inspirées de la réalité. Jamais, depuis les cent dernières années, n'aurons-nous eu autant accès, facilement, à toutes sortes de plaisirs... mais l'équilibre est difficile.
On ne peut juger car il est facile de tomber dans un ou plusieurs des gouffres de la dépendance.
Nous sommes si fragiles.
Pas pour rien que le bon pape François a changé cette phrase du Notre-Père : « Ne nous soumets pas à la tentation », par celle-ci : « Ne nous laissez-pas entrer en tentation »...
Et moi, d'ajouter dans mes prières: « Protégez-nous de nous-mêmes et des autres ».
Souvent les histoires sont inspirées de la réalité. Jamais, depuis les cent dernières années, n'aurons-nous eu autant accès, facilement, à toutes sortes de plaisirs... mais l'équilibre est difficile.
On ne peut juger car il est facile de tomber dans un ou plusieurs des gouffres de la dépendance.
Nous sommes si fragiles.
Pas pour rien que le bon pape François a changé cette phrase du Notre-Père : « Ne nous soumets pas à la tentation », par celle-ci : « Ne nous laissez-pas entrer en tentation »...
Et moi, d'ajouter dans mes prières: « Protégez-nous de nous-mêmes et des autres ».
dimanche 3 mars 2019
Sur notre chemin spirituel
Alors que « tous les chemins mènent à Rome », selon l'expression consacrée (ha la la, encore un jeu de mots!), je dirais que tous les bons chemins mènent à Dieu. Mais, dépendant de nos hivers « spirituels », tout habitant nordique me comprendra à cette période de l'année, notre route intérieure est tantôt parsemée de cratères dus au gel et dégel de notre cœur. Elle est parfois aussi à risque de glisser sur la glace de notre insensibilité et de notre manque d'empathie.
La visibilité est parfois nulle... tellement on est embrouillé dans nos émotions et aveuglés par nos besoins. Et tantôt on prend le champ!
Tout dépend des conditions de la route, c'est-à-dire de notre contexte personnel, familial, social, et surtout de notre état mental et physique. Dès que notre attention est détournée, que nous sommes moins concentrés et moins vigilants, tout peut arriver... de partout et en tout temps.
samedi 2 mars 2019
La soupe aux légumes
J'ai déjà entendu à la radio, quelqu'un demander à un nutritionniste s'il est préférable de manger les légumes crus ou cuits. Voici sa réponse : « Mangez-les crus, cuits, bouillis... n'importe comment, pourvu que vous en mangiez! »
De mon enfance à aujourd'hui, mon expérience spirituelle, mon cheminement m'a amené sur la route catholique. Mais j'ai aussi assisté à des funérailles et des mariages empreints d'une grande spiritualité, sans les rituels catholiques, qui m'ont beaucoup émue. Certains avec un prêtre, d'autres non. Les rituels autochtones de purification, de pardon, ou autres expriment une sincère connexion avec le « Grand Esprit ». Leur respect envers la nature démontre une conscience particulière, voire plus complète que celle que nous avons les uns envers les autres puisqu'elle inclut toute part de la création. Une grande spiritualité existe chez des personnes de toutes les grandes religions et l'esprit bouddhiste, tant qu'elle est enracinée et vécue dans le coeur. Il y en a même qui sont des êtres spirituels sans le savoir, sans pratique, sans religion, mais au service des autres, remplis d'amour.
De mon enfance à aujourd'hui, mon expérience spirituelle, mon cheminement m'a amené sur la route catholique. Mais j'ai aussi assisté à des funérailles et des mariages empreints d'une grande spiritualité, sans les rituels catholiques, qui m'ont beaucoup émue. Certains avec un prêtre, d'autres non. Les rituels autochtones de purification, de pardon, ou autres expriment une sincère connexion avec le « Grand Esprit ». Leur respect envers la nature démontre une conscience particulière, voire plus complète que celle que nous avons les uns envers les autres puisqu'elle inclut toute part de la création. Une grande spiritualité existe chez des personnes de toutes les grandes religions et l'esprit bouddhiste, tant qu'elle est enracinée et vécue dans le coeur. Il y en a même qui sont des êtres spirituels sans le savoir, sans pratique, sans religion, mais au service des autres, remplis d'amour.
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