Lorsqu'elle m'a dit, de sa petite voix flutée : « Carmen, j'sais ce que t'as besoin ! »... J'ai dit « Haaa oui ? Et quoi don ? »... « Un furet ! »... « !!! »
Je vivais seule depuis longtemps. J'amenais Petite Meg camper, une fois par année, depuis ses six ans. Elle m'avait alors démontré tout son sérieux et son amour du camping. Cette fois-là, pour une rare fois, elle est venue à la relâche scolaire de mars.
On a visité les papillons au Jardin Botanique, où elle a réussi, je ne sais comment, à poser un papillon Bleu. (J'ai tout essayé mais en vain). Et puis on a fait notre rituelle visite au Pet shop du coin. Et voilà qu'en y allant, elle me largue ça tout de go !
Bien plus ! C'est qu'elle insistait ! « Oui,, ouiiii. Pour te tenir compagniiie. »
Petite Meg n'a jamais fait de caprices jusque là. Je ne comprenais pas.
On s'est rendues au « marché aux esclaves », comme je l'appelle, et oui... il y avait bien une petite boule de poils roulée en boule dans une cage. Bon, ok, c'est charmant. Elle mordille un peu. Bon.
Mais l'idée même m'étant ridicule, moi qui suis d'ailleurs allergique aux chats et aux chiens, et toujours partie par « monts et par vaux » (drôle d'expression tout de même...), et à l'âge que j'ai... enfin bref, on est retournées chez nous.
Mais... comme j'ai bien intégré la leçon spirituelle « y a-t-il un message pour vous ? »... La question m'est restée jusqu'au lendemain. Pourquoi insiste-t-elle autant ? Et si Dieu s'y prenait de cette façon pour quelques raisons inconnues ? Non, non... trop ridicule.
Au matin, Petite Meg insistant encore pour qu'on y retourne, je lui dis comme ça : « Ça nous prendrait un signe ! ». Rendue là, la furette était dans une cage de transport. « Heu... et pourquoi don ? Elle est « vendue ? » « Non, on nettoie sa cage ». « Haa » (et je me suis surprise à penser « ouf »). Et aussi incroyable que ça puisse paraître... Je suis repartie avec elle.
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