Enfants, nous nous installions sur le bord d'une petite grève, au pied de la « grande cale » (du grand quai), pour rêvasser. Ma deuxième grande sœur avait baptisé deux rochers les « îles grecques ». Je trouvais ça poétique.
Ce soir, j'ai regardé une émission de Thalassa sur la Grèce, toute en beauté. Des îles différentes ayant chacune leurs attraits. Des villageois heureux, paisibles. Des murs blancs absents de graffitis. Une nonne qui demeure seule dans un monastère. Un facteur qui se dévoue pour la population. Des mules, des moutons, des chiens, des tortues. Des hommes forts, des pères tendres envers leurs enfants. On y parle aussi de longévité mais ça m'importe peu à côté de tout cela.
Et puis des gens de foi, de religion orthodoxe. Heureux de vivre leurs traditions, leurs rites. Parmi eux, un grand couturier grec qui habille les « popes », mais qui est aussi touché par la foi, qui en parle, le démontre. Certains montent à genoux une grande côte jusqu'à leur église, comme des croyants à l'Oratoire Saint-Joseph. Remplies de piété, ces personnes offrent leurs prières et leurs souffrances pour leur famille ou autre. Une femme interrogée se redresse un peu et répond : « La foi c'est une expérience. Je ne fais pas cela parce que les autres le fait mais parce que ça me fait du bien. Je le fais pour le bien de ma famille. Je l'ai fait une première fois pour mon fils qui étudiait en médecine. Il a réussi. Je l'ai refait et il est maintenant chirurgien. »
Une foi qui les rassemble encore.
Tout simplement.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire