Bon... j'avais vraiment besoin de vacances...
Les jours suivants, on s'est installés dans le sens contraire du son du haut parleur... J'ai commencé par la marche et la méditation au seul moment où tout est calme, très tôt le matin. Pur délice. Vers 11 h 30, quand le boum-boum sourd de la guitare-base raisonnait, je prenait une plonge jusqu'au dîner.
Encore, sur la fin de l'après-midi, les hoola-hoops de la piscine me rapatriaient de notre adorable balcon à l'intérieur de la chambre. Ce qui me faisait au moins rendre grâce que cette dernière ne soit pas située dans le bloc juste en face de la piscine...
Le petit toc-toc du petit pic-bois du grand palmier semblait charmant à côté de ça.
Et encore dans le camion touristique nous nous sommes promenés presqu'en dansant... même au retour.
Le matin, nous déjeunions au son du meringué (et même de la tondeuse à gazon qui aurait fort bien pu attendre l'entre-deux repas). C'est à ce moment que j'ai sorti cette expression : « On peut pas dire vraiment qu'ils ont le sens de la tranquillité ici... »
La vie ne doit pas toujours aller à cent mille à l'heure. Le bruit des vagues et des bruissements de feuilles méritent aussi d'être écoutés...
Haaa. Un petit paradis qui veut tellement faire plaisir aux visiteurs sans vraiment... les entendre.
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