Il y a deux façons de trouver en nous un «oasis de paix». La première est de choisir ce qui nous fait du bien et la seconde est de ne pas laisser entrer en nous ce qui nous fait du mal, nous agresse, nous dérange sans que l'on sache trop pourquoi.
Nourrir le positif et fermer la porte au négatif. J'ai appris ce principe dans mon cours de biologie au secondaire 3. Nos cellules ont une membrane semi-sélective qui laissent entrer les éléments essentiels à leur survie. Elles sont toutefois imperméables aux autres éléments. C'est le secret de leur réussite depuis des millénaires.
Notre cerveau, notre âme, répondent aux mêmes principes. La difficulté réside à déterminer ce qui est bon pour nous ou néfaste. Dans notre société (presque) totalement libre, nous croyons que ce qui nous plait est bon pour nous. À preuve, nos livres en trop qui nous collent au corps... et le stress apparent.
Auparavant, la religion faisait la promotion de ce qui pouvait «nous élever l'âme». Difficile à comprendre. Disons simplement ce qui nous met un sourire sur le visage. Qui a la saveur d'un bonheur. Qui allume une lumière. Encore là, vous me direz que des jeunes sortant d'un concours de jeux vidéo ont probablement un sourire bien accroché. Mais le plaisir de l'adrénaline n'est pas la paix intérieure... Ce calme où réside le temps de réflexion, le repos essentiel à nos cellules pour qu'elles se régénèrent et la douce confiance en la vie.
Savoir trier s'apprend à mesure que l'on se connaît mieux soi-même. Il faut aussi en donner les clefs aux jeunes d'aujourd'hui.
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