jeudi 25 mars 2021

Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus : la communication

 J'ai tellement aimé le spectacle Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, que j'ai acheté des billets pour l'un de mes neveux et sa blonde de l'époque. Je me suis dit, à ce moment, que j'aurai peut-être semé quelque chose de bien chez un homme : une meilleure connaissance de soi et la compréhension de sa partenaire.

Le show humoristique tiré du livre, met en évidence des différences fondamentales entre les hommes et les femmes, notamment en matière de communication. Pour la plupart des femmes, c'est un besoin viscérale. Elles ont besoin de ce partage d'énergie, d'exprimer leurs émotions, de comprendre, d'être écoutée et comprise, d'échanger sur tout.

Les hommes aiment surtout trouver des solutions et sont beaucoup moins enclins à communiquer... (mais ça existe!) je ne l'ai jamais si bien compris que lorsqu'une annonce publicitaire d'un magasin de rénovation montre trois gars qui travaillent en silence. Ils communiquent en grommelant comme nos ancêtres de l'époque « cromagnon »... Je glisse alors à mon compagnon, mi-sérieuse, mi-riante : « Et ben! Je savais pas qu'il en existait d'autres ! ». Surtout lorsqu'ils souffrent. Ils s'enferment alors dans « leur caverne »... où bien souvent on les poursuit « pour savoir ce qui ne va pas » et les « aider ». Déjà vu? 

 Il faut aussi tenir compte de notre bagage génétique souvent oublié ou méconnu. Par exemple, les personnes ayant quelques degrés d'autisme non diagnostiqué peuvent avoir plus de difficulté à communiquer. Certains traumatismes peuvent mener à un mutisme sélectif.

« Connais-toi toi-même », avait dit le grand philosophe Socrate. Moi j'appelle cela « cartographier » notre « intérieur ». Connaître nos limites biologiques, psychologiques, émotionnelles pour les respecter (et se faire respecter) ou pour mieux les dépasser. Apprendre à dépister et à mettre des mots sur nos émotions (dont nos peurs) nos besoins, nos goûts, nos désirs, nos rêves. Ça aide beaucoup la communication. 

Remarquez, je me suis déjà enfermée aussi dans ma caverne. Je travaille toujours sur moi. Mais en moyenne, je me situe clairement dans la première catégorie. Ça me ressource et m'aide à comprendre les autres, à savoir où on est rendu.

Car le chemin de la vie est complexe... surtout le chemin intérieur.

 

 

 



 


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