Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
dimanche 28 mars 2021
samedi 27 mars 2021
Les hommes viennent de mars, les femmes de Vénus 2 : les tâches
Dans ce livre, j'ai retenu aussi la classique : les hommes sont plutôt one side chanel » (une chose à la fois) et les femmes naviguent couramment dans le
multitâches. J'ai souris lors du onemanshow, quand l'animateur a donné comme exemple, la femme qui place la balayeuse au pied de l'escalier pour la monter lorsqu'elle aura affaire en haut. L'homme passe par-dessus pour monter... sans plus.
Mais, j'ajouterais ici que ce qui semble naturel à ces
dernières, (enfin à beaucoup d'entre nous) cette grande capacité à penser à plusieurs tâches et agir en même temps, leur nuit quand la fatigue prend le dessus. Et ça vient vite !
Surtout lorsqu'il y a des enfants ou simplement que les deux
partenaires travaillent. Elles cumulent alors à la journée longue, une
fatigue lancinante et profonde. Les repas ça revient tous les jours,
trois fois par jour. Non seulement il faut les cuisiner, mais il faut aussi planifier, faire les courses, ranger l'épicerie, préparer les aliments, etc. Le ménage c'est continuel. Les routines de vie des
enfants, des personnes âgées ou handicapées, des animaux de compagnie,
s'ajoutent à leurs propres routines.C'est ce que l'on appelle la «
charge mentale » des femmes, cette préoccupation de tous les jours. Mine de rien, leurs journées se terminent plus tard... et elles continuent bien après la retraite!
La mentalité du « jeune-vieux » existe toujours : celle qui dévolue d'office, les tâches dites d'« intérieur » à la femme, et les tâches dites d'« extérieur » à l'homme... il n'y en a pas beaucoup rendu au mois de novembre au Québec ! L'autre voit ce qui fait son affaire. « Tu ne peux pas être fatiguée. Tu travailles devant un ordinateur ! » m'a-t-on déjà répondu, sans savoir l'immense stress et de fatigue visuelle que je vivais dans mon travail de communicatrice. Pas étonnant que des personnes deviennent moins agréables ou tolérantes... les reproches s'accumulent de part et d'autres. Bien des femmes ne se séparent pas parce qu'elles n'aiment plus... elles se séparent parce qu'elles n'en peuvent plus.
Au Québec, cet écart tend à s'amincir. Peut-être au fil des séparations, parce qu'on doit alors en arriver à s'organiser tout seuls. Les jeunes apprennent aussi à vivre en appartement. Mais le concept du jeune-vieux est tenace.
Et c'est peut-être ici que j'intègrerais une partie spirituelle. « Voir » l'autre, au sens de il ou elle existe, de reconnaître son apport, d'« accueillir » sa fatigue mentale et physique, de voir toute sa fragilité.
« L'essentiel est invisible pour les yeux. On ne voit bien qu'avec les yeux du coeur », nous dit le Petit Prince de Saint-Exupéry.
« Aimer » au sens de donner de soi, d'aider. C'est l'amour altruiste de Jésus Christ. Être une ou un ami dans son couple. C'est ce qui donne le goût de sourire encore après des années de vie commune.
« Charge partagée est moins pénible à porter ».
... c'est un bouquet de fleurs à chaque geste de soutien. C'est une caresse du cœur.
L'amour ne s'en porte que mieux.
jeudi 25 mars 2021
Les hommes viennent de Mars, les femmes de Vénus : la communication
J'ai tellement aimé le spectacle Les hommes viennent de Mars, les femmes viennent de Vénus, que j'ai acheté des billets pour l'un de mes neveux et sa blonde de l'époque. Je me suis dit, à ce moment, que j'aurai peut-être semé quelque chose de bien chez un homme : une meilleure connaissance de soi et la compréhension de sa partenaire.
Le show humoristique tiré du livre, met en évidence des différences fondamentales entre les hommes et les femmes, notamment en matière de communication. Pour la plupart des femmes, c'est un besoin viscérale. Elles ont besoin de ce partage d'énergie, d'exprimer leurs émotions, de comprendre, d'être écoutée et comprise, d'échanger sur tout.
Les hommes aiment surtout trouver des solutions et sont beaucoup moins enclins à communiquer... (mais ça existe!) je ne l'ai jamais si bien compris que lorsqu'une annonce publicitaire d'un magasin de rénovation montre trois gars qui travaillent en silence. Ils communiquent en grommelant comme nos ancêtres de l'époque « cromagnon »... Je glisse alors à mon compagnon, mi-sérieuse, mi-riante : « Et ben! Je savais pas qu'il en existait d'autres ! ». Surtout lorsqu'ils souffrent. Ils s'enferment alors dans « leur caverne
»... où bien souvent on les poursuit « pour savoir ce qui ne va pas » et
les « aider ». Déjà vu?
Il faut aussi tenir compte de notre bagage génétique souvent oublié ou méconnu. Par exemple, les personnes ayant quelques degrés d'autisme non diagnostiqué peuvent avoir plus de difficulté à communiquer. Certains traumatismes peuvent mener à un mutisme sélectif.
« Connais-toi toi-même », avait dit le grand philosophe Socrate. Moi
j'appelle cela « cartographier » notre « intérieur ». Connaître nos limites
biologiques, psychologiques, émotionnelles pour les respecter (et se faire respecter) ou pour mieux les dépasser. Apprendre à dépister et à mettre des mots sur nos émotions (dont nos peurs) nos besoins, nos goûts, nos désirs, nos rêves. Ça aide beaucoup la communication.
Remarquez, je me suis déjà enfermée aussi dans ma caverne. Je travaille toujours sur moi. Mais en moyenne, je me situe clairement dans la première catégorie. Ça me ressource et m'aide à comprendre les autres, à savoir où on est rendu.
Car le chemin de la vie est complexe... surtout le chemin intérieur.
lundi 8 mars 2021
Savoir communiquer
En communication il existe deux formes de « langage » : le verbal et le non verbal. Pour savoir écouter, il faut tenir compte des deux, car bien souvent, le langage du corps (expressions du visage, des gestes, etc.) nous trahie. Par exemple, on vous répond : « Tout va bien !» Mais en fait, les yeux sont tristes et les mots sont dits sans joie. Ou encore : « C'est ben correct » mais l'intonation sonne la contrariété comme les cloches de Notre-Dame de Paris.
Le langage verbal est le plus simple mais pas nécessairement le plus clair. On dit bien souvent ce que l'autre veut entendre. Ou comme j'ai déjà connu, pour moi même et d'autres personnes, on ne dit rien ou on répond : « Ça ne me dérange pas » par peur de déplaire, de confronter, de contrarier, de prendre le risque de choisir, de perdre l'autre. À la longue, plutôt que de démontrer sa personnalité et ses goûts, au lieu de montrer ses vraies couleurs, le gris domine. Lassitude et frustrations.
Ce qui est évident pour vous ne l'est pas nécessairement pour l'autre. L'empathie et la télépathie ont leurs limites. Ajoutons toutes sortes d'embûches et de problèmes personnels et professionnels, de drames et des traumatismes non réglés. Bref, autant de nœuds d'énergie et de nuages intérieurs...
Les émotions négatives s'accumulent, surtout la peur, la colère et les frustrations. La gestion des émotions entre en jeu... de quelle manière ? Beaucoup tombent dans des dépendances malsaines. Les relations s'enveniment.
C'est pourquoi, dans l'incapacité de pouvoir communiquer à l'intérieur d'une relation, et j'inclue ici les relations familiales au grand complet, il importe de faire les pas vers des ressources, vers des personnes de confiance notamment des professionnels en psychologie qui peuvent coacher, aider à dénouer ces nœuds d'énergie, des blocages, évacuer des émotions négatives, faire la paix intérieure, et réfléchir à sa vie présente et future.
Et dans ce lot de professionnels, les guides spirituels peuvent apporter beaucoup. C'est travailler sur une dimension particulière dont le pardon, ce grand spécialiste de la paix. Parce qu'ils accompagnent sur le chemin de Dieu, prêtres ou conseillers, ils aident à établir un pont de communication avec le Père. Surtout, concrètement, ils aident à dissoudre la peur et l'anxiété, à gagner en confiance, à apprendre à aimer.
Et, par expérience, l'amour est le meilleur canal de communication.
samedi 6 mars 2021
Écoute active
Quand j'étais jeune adulte, je me demandais pourquoi les jeunes aimaient tant se confier à l'une de mes soeurs. J'ai due me rendre compte, en l'observant, qu'elle avait ces qualités essentielles : le sens de l'accueil et de l'écoute dans la douceur, et surtout elle s'intéressaient à ces personnes, à leurs histoires, à leur vie.
Moi j'étais constamment dans l'action et timide (sans que cela paraisse). Et pour dire vrai, certaines conversations m'ennuyaient. Cela me semblait énormément de temps. Je me suis observée. J'ai appris à m'intéresser aux autres, à écouter. À cheminer avec ces personnes. À utiliser le « bâton de la parole » comme font les Amérindiens, c'est-à-dire, chacun son tour, on parle lorsqu'on détient le bâton et les autres écoutent, en vrai ou en figuré.Enfin lorsque je suis avec une personne respectueuse...
Mais ce n'est pas toujours facile, surtout lorsque les conversations sont émotives. C'est dur à ramener. Mais c'est faisable. On reformule... si j'ai bien compris... On a parfois des surprises telles que des drames cachés... Parfois on fait « du pouce » ou on surf sur une idée, un sujet. On creuse, on s'étonne à quel point on est pas tout seul à penser comme ça, ou on s'ouvre à de nouvelles idées, des pistes de réflexion, des solutions inattendues.
J'ai facilement le cerveau qui « marmoute », qui mijoute. Les idées rebondissent. J'aurais toujours quelque chose à ajouter, à dire à propos de tout.
Parfois je pense au sage qui remplissait une tasse de thé en écoutant un aspirant apprenti qui jase, jase.. la tasse déborde et le sage continue à verser. Puis il dit : « Pourquoi venir apprendre plus ? Votre tasse est déjà pleine, vous ne pouvez recevoir encore! »
Alors je me tais... et j'écoute.
jeudi 4 mars 2021
L'écoute aussi est d'or
Yeah, yeah
C'est vrai
That's right
We talk about your work
Comment votre patron est un imbécile
How your boss is a jerk
Nous parlons de votre église
We talk about your church
Et ta tête quand ça fait mal
And your head when it hurts
On parle des ennuis que tu as avec ton frère
We talk about the troubles you been having with your brother
À propos de ton papa et de ta mère
About your daddy and your mother
Et ton ex-amant fou
And your crazy ex-lover
We talk about your friends
Et les endroits que tu as été
And the places that you've been
On parle de ta peau et des démons sur ton menton
We talk about your skin and the devils on your chin
Le vernis sur vos orteils et la course dans votre tuyau
The polish on your toes and the run in your hose
Et Dieu sait que nous allons parler de vos vêtements
And God knows we're gonna talk about your clothes
You know talking about you makes me smile
Mais de temps en temps
But every once in a while
I wanna talk about me, wanna talk about I
Je veux parler du numéro un, oh mon moi mon
Wanna talk about number one, oh my me my
Ce que je pense, ce que j'aime, ce que je sais
What I think, what I like, what I know
Ce que je veux, ce que je vois
What I want, what I see
J'aime parler de toi, toi, toi, toi habituellement
I like talking about you, you, you, you usually
Mais occasionnellement
But occasionally
Je veux parler de moi (moi, moi, moi, moi)
I wanna talk about me (me, me, me, me)
Je veux parler de moi (moi, moi)
I wanna talk about me (me, me)
We talk about your dreams
Et nous parlons de vos projets
And we talk about your schemes
Votre équipe de lycée et votre crème hydratante
Your high school team and your moisturizing cream
Nous parlons de votre nana à Munci, Indiana
We talk about your nana up in Munci, Indiana
On parle de ta grand-mère en Alabama
We talk about your grandmaw down in Alabama
We talk about your guys
De toutes formes et tailles
Of every shape and size
Ceux que vous méprisez et ceux que vous idolâtrez
The ones that you despise and the ones you idolize
Nous parlons de votre cœur, de votre cerveau et de votre intelligence
We talk about your heart bout your brain and your smarts
Et vos dossiers médicaux
And your medical charts
Et quand tu commences
And when you start
You know talking about you makes me grin
Mais de temps en temps
But every now and then
I wanna talk about me, wanna talk about I
Je veux parler du numéro un, oh mon moi mon
Wanna talk about number one, oh my me my
Ce que je pense, ce que j'aime, ce que je sais
What I think, what I like, what I know
Ce que je veux, ce que je vois
What I want, what I see
J'aime parler de toi, toi, toi, toi habituellement
I like talking about you, you, you, you usually
Mais occasionnellement
But occasionally
Je veux parler de moi (moi, moi, moi, moi)
I wanna talk about me (me, me, me, me)
Je veux parler de moi (moi, moi)
I wanna talk about me (me, me)
I wanna talk about me
Moi, moi, moi, moi, moi
Me, me, me, me, me
Je veux parler de moi
I wanna talk about me
Moi, moi, moi, moi, moi
Me, me, me, me, me
Vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous, vous
You, you, you, you, you, you, you, you, you, you, you, you, you
Je veux parler de moi
I wanna talk about me
I wanna talk about me, wanna talk about I
Je veux parler du numéro un, oh mon moi mon
Wanna talk about number one, oh my me my
Ce que je pense, ce que j'aime, ce que je sais
What I think, what I like, what I know
Ce que je veux, ce que je vois
What I want, what I see
J'aime parler de toi, toi, toi, toi habituellement
I like talking about you, you, you, you usually
Mais occasionnellement
But occasionally
Je veux parler de moi (moi, moi, moi, moi)
I wanna talk about me (me, me, me, me)
Je veux parler de moi (moi, moi)
I wanna talk about me (me, me)
Je veux parler de moi (moi, moi, moi, moi)
I wanna talk about me (me, me, me, me)
Oh moi
Oh, me