Nous sommes retournées au parc, mon amie de la kt et moi, par une belle journée d'automne. En fait, elle m'a invitée à partager un moment de discussion spirituelle avec deux messieurs de ses amis d'un certain âge. L'un a déjà été moine, et l'autre je ne sais plus. Ils étudient la théologie, comme elle.
La discussion est très intéressante. Mais bientôt, je me rencontre que mon amie glisse... doucement vers la « sortie ». Elle qui nous a déjà dit à tous, avoir vécu une vraie conversion. De celle qui change l'âme et lui donne le goût d'en connaître plus sur ce chemin de lumière.
Elle n'a plus le goût d'aller à la messe. Elle qui, pourtant, m'avait montré que les yeux fermés lors de la messe, on ressent plus les paroles, on les « entend » mieux. Je le fais parfois aujourd'hui, quittant le prêtre et l'autel des yeux, pour qu'elles résonnent en moi.
En discutant, nous comprenons qu'elle est mal tombée sur un prêtre très stricte, voire très dur, à un moment de sa vie où elle a besoin de liberté. Besoin de piger ici et là, de redécouvrir, de découvrir. D'aucun diront : « Ben qu'elle y aille don! ». Mais voilà, l'un des messieurs lui rappelle qu'elle a demandé à être guidée, conseillée. Et dans cette voie, on se fait ramener sur le chemin. Notre chemin spirituel. Et je crois qu'inconsciemment, elle avait besoin de se faire parler aujourd'hui...
Lors de mon voyage sur la Côte-Nord, au monastère de Charlevoix, Père John me demande : «Où vas-tu ?».... Dans une intuition, je lui réponds: «Vers moi».
dimanche 30 septembre 2018
samedi 15 septembre 2018
Mes amis bouddhistes
En fait c'est plutôt elle, je crois. Lui, je ne sais pas.
Des statues de Bouddha ornent ici et là le devant et l'arrière de leur maison. La belle cours arrière reflète cette paix que le gros bonhomme ventru répand avec son sourire. Une cours aménagée, zen, remplie de fleurs, de tomates et de vignes.
Elle médite.
Lui, je ne sais pas.
Mais ils forment un beau couple, ensemble depuis des années. Parents et bientôt grands parents. Ils ont gardé la jeunesse... et leur taille! Ils partagent le goût du voyage, de longues marches... ils ont marché le chemin de Compostelle. En le disant, je me perds un peu en conjectures. C'est un chemin spirituel. Un chemin de foi.. ? Un chemin de profondeur intérieure et de lâcher prise en tout cas. Je leur raconte en nous faisant rire, mes anecdotes d'avion, dont le « miracle de Noël » que j'ai déjà décrit dans un billet. Mais je ne vais pas plus loin dans mes croyances, respectueuse de nos invités.
Elle m'étonne lorsqu'on parle d'environnement. La planète change. Il faut l'accepter. Comme tous ces milliards d'années de changements, de bouleversements. D'une certaine façon, je suis un peu d'accord, car la tâche est trop lourde. On se sent impuissant. Avoir la « sérénité d'accepter ce que l'on ne peut changer »...
Lui, glisse cependant que nous ne devons pas nous déresponsabiliser. Je suis aussi d'accord, car, quel que soit le résultat, nous devons faire notre part, tenter d'améliorer les choses... « Avoir le courage de changer ce que l'on peut... »
Mais je lis, dans ses remarques, un profond besoin d'être heureuse. De ne pas endosser toute la misère du monde. Ne pas se sentir responsable de tout, coupable de tout, en devoir de tout. Vivre en paix comme ce gros Bouddha.
... « et la sagesse d'en connaître la différence »...
Dans ce souper improvisé sur notre galerie, dans cette soirée chaude, très chaude de septembre, que nous offrent les changements climatiques, avec notre beau petit feu de camp que mon conjoint a le don de monter... sous notre arbre « magique » illuminé de nos lumières de Noël blanches allumées à l'année... mais qui me font tellement de bien au moral... ainsi qu'à nos voisins... Nous leur réchauffons le cœur pour leur avion reporté à demain, probablement à cause de l'ouragan Florence, et qui retarde leurs magnifiques vacances. Et s'il y a du bon en chaque chose, aussi étonnant que cela puisse être, c'est bien cela. Ce partage de nourriture et d'amitié... quelles que soient nos croyances.
Des statues de Bouddha ornent ici et là le devant et l'arrière de leur maison. La belle cours arrière reflète cette paix que le gros bonhomme ventru répand avec son sourire. Une cours aménagée, zen, remplie de fleurs, de tomates et de vignes.
Elle médite.
Lui, je ne sais pas.
Mais ils forment un beau couple, ensemble depuis des années. Parents et bientôt grands parents. Ils ont gardé la jeunesse... et leur taille! Ils partagent le goût du voyage, de longues marches... ils ont marché le chemin de Compostelle. En le disant, je me perds un peu en conjectures. C'est un chemin spirituel. Un chemin de foi.. ? Un chemin de profondeur intérieure et de lâcher prise en tout cas. Je leur raconte en nous faisant rire, mes anecdotes d'avion, dont le « miracle de Noël » que j'ai déjà décrit dans un billet. Mais je ne vais pas plus loin dans mes croyances, respectueuse de nos invités.
Elle m'étonne lorsqu'on parle d'environnement. La planète change. Il faut l'accepter. Comme tous ces milliards d'années de changements, de bouleversements. D'une certaine façon, je suis un peu d'accord, car la tâche est trop lourde. On se sent impuissant. Avoir la « sérénité d'accepter ce que l'on ne peut changer »...
Lui, glisse cependant que nous ne devons pas nous déresponsabiliser. Je suis aussi d'accord, car, quel que soit le résultat, nous devons faire notre part, tenter d'améliorer les choses... « Avoir le courage de changer ce que l'on peut... »
Mais je lis, dans ses remarques, un profond besoin d'être heureuse. De ne pas endosser toute la misère du monde. Ne pas se sentir responsable de tout, coupable de tout, en devoir de tout. Vivre en paix comme ce gros Bouddha.
... « et la sagesse d'en connaître la différence »...
Dans ce souper improvisé sur notre galerie, dans cette soirée chaude, très chaude de septembre, que nous offrent les changements climatiques, avec notre beau petit feu de camp que mon conjoint a le don de monter... sous notre arbre « magique » illuminé de nos lumières de Noël blanches allumées à l'année... mais qui me font tellement de bien au moral... ainsi qu'à nos voisins... Nous leur réchauffons le cœur pour leur avion reporté à demain, probablement à cause de l'ouragan Florence, et qui retarde leurs magnifiques vacances. Et s'il y a du bon en chaque chose, aussi étonnant que cela puisse être, c'est bien cela. Ce partage de nourriture et d'amitié... quelles que soient nos croyances.
mardi 11 septembre 2018
Signes d'amour et d'amitié
J'ai ramené mon père à la messe de notre belle paroisse, dans la beauté de la lumière de cette fin de journée de samedi. Il est toujours tout heureux de retrouver son banc, un peu en retrait, pour lui permettre d'allonger sa jambe un peu raide. Il aime son église, sa messe, la sollicitude des gens de notre île.
C'est Père Romero aujourd'hui. Un autre retour des missions d'antan.. il est espagnol et très sympathique.
J'aide mon père à suivre dans le livret... c'est de plus en plus difficile pour lui mais il a toute la meilleure volonté du monde.
Ce sont les Chevaliers de Colomb qui se chargent de la quête. Ils sont beaux avec leur manteaux arborant le sigle de cet organisme. Rendu à notre banc, l'un de ses « frères chevaliers » lui serre la main, tout heureux de le revoir. Geste tendre d'amitié masculine. Je suis touchée.
Je souhaite tant que les jeunes hommes madelinots et d'ailleurs s'y engagent. Que de belles valeurs. Une force tranquille. Un réseau de beaux exemples solidaires. Ce monde en a tant besoin !
C'est Père Romero aujourd'hui. Un autre retour des missions d'antan.. il est espagnol et très sympathique.
J'aide mon père à suivre dans le livret... c'est de plus en plus difficile pour lui mais il a toute la meilleure volonté du monde.
Ce sont les Chevaliers de Colomb qui se chargent de la quête. Ils sont beaux avec leur manteaux arborant le sigle de cet organisme. Rendu à notre banc, l'un de ses « frères chevaliers » lui serre la main, tout heureux de le revoir. Geste tendre d'amitié masculine. Je suis touchée.
Je souhaite tant que les jeunes hommes madelinots et d'ailleurs s'y engagent. Que de belles valeurs. Une force tranquille. Un réseau de beaux exemples solidaires. Ce monde en a tant besoin !
lundi 10 septembre 2018
Et si ?
« On » gratte à ma porte de chambre... juste comme je dois me réveiller tôt pour un rendez-vous avec mon père.
Mon cell, que je n'ai pas programmé, me réveille juste à temps une autre fois...
Et enfin, dans l'avion du retour, cette rencontre avec l'un des bons chanteurs de La Voix au Québec. Je lui dis : « C'est bien vous qui avez chanté.. heu...hum.. »
Lui : « You were always in my mind ».
Moi : « Oui, oui... avec la fille! J'ai le CD dans mon auto. Je l'écoute souvent! »
Pour me rappeler aussi, un peu plus tard, que c'est la chanson que j'ai entendue à la radio chez ma soeur, la veille de mon départ des Îles quand ma mère nous a quittés.
J'avais besoin de ces signes en revenant dans mes Îles, à la maison.
Liens du coeur. Liens spirituels.
Mon cell, que je n'ai pas programmé, me réveille juste à temps une autre fois...
Et enfin, dans l'avion du retour, cette rencontre avec l'un des bons chanteurs de La Voix au Québec. Je lui dis : « C'est bien vous qui avez chanté.. heu...hum.. »
Lui : « You were always in my mind ».
Moi : « Oui, oui... avec la fille! J'ai le CD dans mon auto. Je l'écoute souvent! »
Pour me rappeler aussi, un peu plus tard, que c'est la chanson que j'ai entendue à la radio chez ma soeur, la veille de mon départ des Îles quand ma mère nous a quittés.
J'avais besoin de ces signes en revenant dans mes Îles, à la maison.
Liens du coeur. Liens spirituels.
dimanche 9 septembre 2018
Rominet et papillons blancs
Tantounette était albinos. Si je le dis, ce n'est pas que cela ait dérangé quoi que ce soit à mon affection pour elle et mon estime pour son intelligence et son don extraordinaire de pianiste.
C'est seulement que j'ai le réflexe de penser à elle maintenant quand la nature m'envoie un animal tout blanc. Comme ce gros chat blanc qui est venu voir les spectateurs lors de la soirée de musique en plein air de « La musique au coucher du soleil » au site de la Côte.
Assise près de sa soeur adoptive, on jase et on parle de Tantounette qui aimait venir écouter de la musique. C'était leur style, à elle et Mamie, du beau folklore joué au violon et chanté par un groupe de musiciens. À la vue de l'animal qui s'approche sur la petite piste de danse ronde, en bois, et qui s'amuse avec des enfants, je dis : « Qui sait ? C'est peut-être elle! ». Ma tante : « Je suis déçue. J'aurais cru qu'y serait venu nous voir! »... et moi en souriant : « oh, tu sais, c'est qu'y sont plus subtiles! ».
Lorsque j'ai acheté ma nouvelle auto, cette année, j'hésitais jusqu'à ce qu'un petit papillon blanc se promène doucement près de l'auto, sur le stationnement, très loin de la nature. Je me dis : « Peut-être est-ce un signe ? » J'ai finalement conclu l'achat. À mon retour à la maison, je m'assied sur la galerie. Un autre petit papillon blanc vient presque jusqu'à moi en faisant un détour...
Bon, hasard... tout n'est que hasard ?...
Avec l'une de mes soeurs, j'ai fait une sorte de pèlerinage au cimetière de la paroisse cette année. Par manque de temps, par émotions, je ne sais trop, je n'avais jamais vu plusieurs de ces pierres tombales de membres de ma famille. Juste avant de partir... un petit papillon blanc a voleté autour de celle de Tantounette... j'ai souris.
Ben coudon... j'aime à y voir des signe minuscules... qui me font grand bien.
C'est seulement que j'ai le réflexe de penser à elle maintenant quand la nature m'envoie un animal tout blanc. Comme ce gros chat blanc qui est venu voir les spectateurs lors de la soirée de musique en plein air de « La musique au coucher du soleil » au site de la Côte.
Assise près de sa soeur adoptive, on jase et on parle de Tantounette qui aimait venir écouter de la musique. C'était leur style, à elle et Mamie, du beau folklore joué au violon et chanté par un groupe de musiciens. À la vue de l'animal qui s'approche sur la petite piste de danse ronde, en bois, et qui s'amuse avec des enfants, je dis : « Qui sait ? C'est peut-être elle! ». Ma tante : « Je suis déçue. J'aurais cru qu'y serait venu nous voir! »... et moi en souriant : « oh, tu sais, c'est qu'y sont plus subtiles! ».
Lorsque j'ai acheté ma nouvelle auto, cette année, j'hésitais jusqu'à ce qu'un petit papillon blanc se promène doucement près de l'auto, sur le stationnement, très loin de la nature. Je me dis : « Peut-être est-ce un signe ? » J'ai finalement conclu l'achat. À mon retour à la maison, je m'assied sur la galerie. Un autre petit papillon blanc vient presque jusqu'à moi en faisant un détour...
Bon, hasard... tout n'est que hasard ?...
Avec l'une de mes soeurs, j'ai fait une sorte de pèlerinage au cimetière de la paroisse cette année. Par manque de temps, par émotions, je ne sais trop, je n'avais jamais vu plusieurs de ces pierres tombales de membres de ma famille. Juste avant de partir... un petit papillon blanc a voleté autour de celle de Tantounette... j'ai souris.
Ben coudon... j'aime à y voir des signe minuscules... qui me font grand bien.
samedi 8 septembre 2018
Et re-voyage aux Îles
Au restaurant de l'aéroport, l'air climatisé contraste avec la canicule. Je gèle aussi dans l'avion avec ma petite blouse pas de manches... et me dis que le vol va être long à grelotter... jusqu'au moment où, un grand jeune homme s'assoit sur le siège à côté de moi. Une vraie fournaise! Il émane de son corps une chaleur douce... Un ange déguisé ?... Mine de rien, je me penche un peu...de son côté.
Je retrouve mes Îles, ma famille. Ma mère me manque toujours. Cette année, Tantounette aussi. Mais j'ai des signes de leur « présence » ici et là.
Je rêve que ma mère m'accueille, à la porte. Elle est souriante, lumineuse avec ses beaux yeux bleus. Je l'entoure de mes bras et dis : « Maman, maman, maman... ». Un rêve si réel...qu'il me fait du bien. Tantounette avait déjà rêvé à elle. Elle l'a voyait assise à la table de la cuisine et lui disait : « Ben voyons, tu peux pas être là! » et ma mère de répondre : « Des fois on a le droit de revenir! ». Est-ce que ce sont seulement des rêves ?
Je retrouve mes Îles, ma famille. Ma mère me manque toujours. Cette année, Tantounette aussi. Mais j'ai des signes de leur « présence » ici et là.
Je rêve que ma mère m'accueille, à la porte. Elle est souriante, lumineuse avec ses beaux yeux bleus. Je l'entoure de mes bras et dis : « Maman, maman, maman... ». Un rêve si réel...qu'il me fait du bien. Tantounette avait déjà rêvé à elle. Elle l'a voyait assise à la table de la cuisine et lui disait : « Ben voyons, tu peux pas être là! » et ma mère de répondre : « Des fois on a le droit de revenir! ». Est-ce que ce sont seulement des rêves ?
lundi 3 septembre 2018
MosaÏque religieuse
Je ne suis pas bien placée pour juger les différentes religions. Je ne les connais pas au fond. Comme beaucoup de monde, j'ai été intriguée par certaines d'entre elles, par certains aspects. Pour moi, ce sont comme des morceaux d'un même casse-tête qui nous présentent la vie spirituelle sous différents angles.
Un jour que je discute avec des amis musulmans, d'anciens voisins, nous partons sur une envolée originale en imaginant une pratique religieuse « idéale » (bien entendu, dès lors qu'on accepte qu'il y en ait...). Sans être exhaustifs, et en nous complétant l'un, l'autre en riant, nous en arrivons à la conclusion qu'il nous faudrait :
- l'assiduité des juifs et des musulmans
- la vision spirituelle autochtone en lien avec la nature
- la conscience boudhiste
- les valeurs de Jésus Christ
Comme si, des « clés » intérieures avaient été distribuées ici et là sur la planète. En me relisant, je me rends compte que j'ai fait quelques « emprunts » qui ont enrichi ma pratique religieuse. Père John m'avait toutefois mis en garde contre un éparpillement, une religion « à la carte », en plus de me perdre dans les pratiques « nouvel âge », l'ésotérisme et j'en passe.
C'est pourquoi je me concentre maintenant sur ma religion, celle qui m'apparait la plus lumineuse, et le chemin de vérité. Mais je conserve un très grand estime pour toutes les personnes qui vivent dans le respect, l'amour, la tolérance, la sagesse et autres magnifiques qualités humaines.
Père Romero a dit, justement hier matin : « Aujourd'hui je vous transmets les paroles de Jésus Christ... mais en sortant d'ici, je dois les mettre en pratique. Car Il a dit : l'important ce n'est pas ce qui est dans l'homme... mais ce qui sort de l'homme ».
Un jour que je discute avec des amis musulmans, d'anciens voisins, nous partons sur une envolée originale en imaginant une pratique religieuse « idéale » (bien entendu, dès lors qu'on accepte qu'il y en ait...). Sans être exhaustifs, et en nous complétant l'un, l'autre en riant, nous en arrivons à la conclusion qu'il nous faudrait :
- l'assiduité des juifs et des musulmans
- la vision spirituelle autochtone en lien avec la nature
- la conscience boudhiste
- les valeurs de Jésus Christ
Comme si, des « clés » intérieures avaient été distribuées ici et là sur la planète. En me relisant, je me rends compte que j'ai fait quelques « emprunts » qui ont enrichi ma pratique religieuse. Père John m'avait toutefois mis en garde contre un éparpillement, une religion « à la carte », en plus de me perdre dans les pratiques « nouvel âge », l'ésotérisme et j'en passe.
C'est pourquoi je me concentre maintenant sur ma religion, celle qui m'apparait la plus lumineuse, et le chemin de vérité. Mais je conserve un très grand estime pour toutes les personnes qui vivent dans le respect, l'amour, la tolérance, la sagesse et autres magnifiques qualités humaines.
Père Romero a dit, justement hier matin : « Aujourd'hui je vous transmets les paroles de Jésus Christ... mais en sortant d'ici, je dois les mettre en pratique. Car Il a dit : l'important ce n'est pas ce qui est dans l'homme... mais ce qui sort de l'homme ».
samedi 1 septembre 2018
Été caniculaire : conversation de piscine
Vous avez eu chaud cet été ? Moi aussi !
Je ne suis pas friande des piscines... ces « bouillons de culture ». Surtout les piscines publiques avec les bébés qui ne savent pas forcément qu'ils sont dans une piscine publique... Et celle qui s'arrose si abondamment de crème solaire que je la respire jusqu'au milieu de l'eau. Mais là, y fait tellement chaud! Et comme notre petite piscine hors terre s'est sabordée y a deux ans, j'opte pour un moindre mal. Bon. Au début de la journée c'est encore pas si pire...
À une voisine de baignade : « L'eau est un peu fraiche aujourd'hui !
Elle : « oui... etc, etc. »
Et la conversation s'entreprend sur un peu de tout. Elle est gentille, agréable et très intéressante. Elle donne des ateliers de relaxation et des formations à des prisonniers. Un forme d'hypnose pour traiter l'anxiété, rien de moins. Ce que ça doit être très apprécié!
La conversation vire aux sujets qui passionnent souvent les femmes : le développement personnel, les cartomanciennes, les religions « nouvelles » au Québec (hindouisme, etc.). Je me rends compte à quel point j'ai cheminé depuis ma rencontre avec Père John au monastère de Charlevoix; je n'ai plus besoin de tout ça. Elle, se cherche présentement. Dès qu'il y a un intérêt, car je ne veux pas m'imposer ou paraître Jesus Freak... en fait, dès que je sens que ça peut être utile à quelqu'un, je m'ouvre sur ma spiritualité, à ma discussion avec Père John... et à la remarque de celui-ci lorsqu'il me diagnostic une « anémie spirituelle ».
Elle : « As-tu déjà lu le livre Enquête sur l'existence des anges gardiens ? »
Moi : « Ben sûr! »
Elle : « Pas croyable. C'est la première fois qu'on me répond oui. »
Moi (ben quin!) : « Je suis en train de le relire. Ça me fascine. »
Elle : « C'est drôle. En venant ici, je me sentais « déconnectée ». J'avais besoin de lumière...
Moi : « On est guidés quand on le veut, quand on le demande ».
Alors qu'elle me raconte un problème important dans sa vie, je lui rappelle de demander « d'être guidée et inspirée pour les solutions ». Plus tard, dans un texto, je lui suggère « offre une messe! ». En tout cas, moi ça a bien marché pour plusieurs demandes importantes cette année. Je suis étonnée de sa réponse enthousiaste. Comme si elle avait besoin de ce rappel que notre religion existe toujours, pas besoin de chercher très loin, d'explorer ailleurs. Que nous avons notre « équipe d'en haut », toujours prête à nous aider.
Et voilà une nouvelle amie, enfin j'espère, toute heureuse de s'être fait reconnectée à son passé judéo-chrétien, finalement pas si loin, tout près de sa surface... intérieure.
Je ne suis pas friande des piscines... ces « bouillons de culture ». Surtout les piscines publiques avec les bébés qui ne savent pas forcément qu'ils sont dans une piscine publique... Et celle qui s'arrose si abondamment de crème solaire que je la respire jusqu'au milieu de l'eau. Mais là, y fait tellement chaud! Et comme notre petite piscine hors terre s'est sabordée y a deux ans, j'opte pour un moindre mal. Bon. Au début de la journée c'est encore pas si pire...
À une voisine de baignade : « L'eau est un peu fraiche aujourd'hui !
Elle : « oui... etc, etc. »
Et la conversation s'entreprend sur un peu de tout. Elle est gentille, agréable et très intéressante. Elle donne des ateliers de relaxation et des formations à des prisonniers. Un forme d'hypnose pour traiter l'anxiété, rien de moins. Ce que ça doit être très apprécié!
La conversation vire aux sujets qui passionnent souvent les femmes : le développement personnel, les cartomanciennes, les religions « nouvelles » au Québec (hindouisme, etc.). Je me rends compte à quel point j'ai cheminé depuis ma rencontre avec Père John au monastère de Charlevoix; je n'ai plus besoin de tout ça. Elle, se cherche présentement. Dès qu'il y a un intérêt, car je ne veux pas m'imposer ou paraître Jesus Freak... en fait, dès que je sens que ça peut être utile à quelqu'un, je m'ouvre sur ma spiritualité, à ma discussion avec Père John... et à la remarque de celui-ci lorsqu'il me diagnostic une « anémie spirituelle ».
Elle : « As-tu déjà lu le livre Enquête sur l'existence des anges gardiens ? »
Moi : « Ben sûr! »
Elle : « Pas croyable. C'est la première fois qu'on me répond oui. »
Moi (ben quin!) : « Je suis en train de le relire. Ça me fascine. »
Elle : « C'est drôle. En venant ici, je me sentais « déconnectée ». J'avais besoin de lumière...
Moi : « On est guidés quand on le veut, quand on le demande ».
Alors qu'elle me raconte un problème important dans sa vie, je lui rappelle de demander « d'être guidée et inspirée pour les solutions ». Plus tard, dans un texto, je lui suggère « offre une messe! ». En tout cas, moi ça a bien marché pour plusieurs demandes importantes cette année. Je suis étonnée de sa réponse enthousiaste. Comme si elle avait besoin de ce rappel que notre religion existe toujours, pas besoin de chercher très loin, d'explorer ailleurs. Que nous avons notre « équipe d'en haut », toujours prête à nous aider.
Et voilà une nouvelle amie, enfin j'espère, toute heureuse de s'être fait reconnectée à son passé judéo-chrétien, finalement pas si loin, tout près de sa surface... intérieure.
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