dimanche 14 mai 2017

Sursis de paix

Comme « par hasard », le jour où j'ai commencé à m'informer des « détails » auprès de ma vétérinaire, le soir même, je suis tombée sur cet article Dire adieu à son chien, d'un magazine acheté un mois plus tôt. L'auteure y parle de son sentiment de culpabilité, puisqu'on ne laisse pas
« faire la nature » jusqu'au bout. Attendre de le voir souffrir est inacceptable dans un cœur aimant.

J'ai lutté contre moi-même pour ne pas reprendre la routine médicale. Surtout que, au lieu de partir vite, Cocotte a repris un regain de vie. Je me suis fais dire que ça arrive, comme ça, quand on arrête tous les médicaments, même chez les humains. À croire que c'est ça qui nous rend malade ? Ou le corps, tout joyeux de cette nouvelle liberté, de cette pause, reprend de l'énergie.

Mais je savais que ce n'était qu'une question de temps. Surtout, qu'elle pouvait s'empoisonner à l'intérieur, tranquillement. Et puis, j'ai entendu une chanson qui disait « Let me go naturally »...

Je sentait bien qu'elle n'en pouvait plus. Fatiguée de tout ça. En même temps elle nous aime, elle aime sa petite vie de fureteuse. On est allé fouiné dans le garage et un peu partout. On a regardé « l'arbre magique », le pommier rempli de petites lumières blanches de Noël... à l'année. Elle a eu toutes ses gâteries préférées... sans payer d'une seringue au préalable.

Comme je ne travaillais pas pendant un long congé, on en a profité à plein. Dix jours de petits bonheurs...

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