lundi 20 juin 2016

Le bonheur de la lecture 2

Mon livre du matin, sur la plage : Mân de Kim Thuy. Quelle belle écriture. Quelle humanité. Quelle sensibilité pour décrire différents aspects de l'amour. Je l'ai bien comprise car j'ai souffert aussi de l'amour.

J'ai toujours senti que nous sommes comme la terre. Une terre fertile qui peut porter des fleurs. Ou encore, être « labourée » par les durs moments de la vie : perte d'un être cher, deuil d'un amour impossible, rendez-vous manqués, maladie, et tant d'autres...  Ces coups de labour ouvre notre terre et nous rend plus sensibles, plus à l'écoute de nous-mêmes et des autres. Des opportunités aussi pour qui sait y voir le positif, comme tirer le jus du cactus... Et « grâce » à cette douleur des labours en profondeur, cette terre porte plus de fruits.

Thuy en a, à tout le moins, été inspirée pour écrire un très beau livre. J'y ai aussi retrouvé les couleurs du Vietnam que j'ai visité du Nord au Sud. Mes souvenirs et les siens se sont rejoints.

 On comprend pourquoi cette auteure rafle tant de prix littéraires. J'ai « économisé » mon livre, n'en lisant qu'une petite partie chaque jour, pendant deux semaines, toujours au soleil.



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