Bien sûr on trouve toutes sortes de monde à Montréal. Mais... je me suis demandée si c'était mon ange gardien déguisé en distributeur de câlins. Un peu comme cette fois où je suis arrivée chez moi après le travail, fatiguée, harassée. La petite lampe était allumée, celle qu'on allume jamais, jamais. Juste décorative. Personne à la maison. Juste cette petite veilleuse qui m'accueille doucement et qui me fait chaud au cœur.
Bon, je n'aime pas trop ces genres de manifestations que je trouve trop étranges... et impossible de savoir de qui ça vient même si je sais que c'est bien intentionné. Mais cette fois-là, que ça m'a don fait du bien. Une douceur à l'âme.
Comme ce câlin. J'en fais habituellement à mon conjoint, le matin avant de partir travailler. Mais il est en vacances. J'en fais à ma parenté, mes amies, ceux que j'aime.
Ce monde devrait développer l'art du câlin. Les distribuer chaque jour. On ne peut pas faire la guerre après un câlin. Pas de chicane. Des parents aux enfants. Des enfants petits et grands aux parents, aux grands-parents. Entre conjoints. Pas habitué ? Ça s'apprend ! On ouvre grand les bras, on s'approche et on étreint bien fort et pas trop. Juste ça. Aux arrivées ou aux départs. Pour les peines et les joies. Surtout les peines...
Comme pour tout ce qui se passe dans le monde. Ces tremblements de terre, ces naufrages d'immigrants, ces guerres, ces souffrances, ces solitudes et ces détresses. Toutes ces peines...
GRRROOOOSSSS CÂLINS.
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