J'arrive très tôt à ma station de métro ce matin et me dirige vers mon double Espresso qui m'attend pas très loin. Voilà, j'ai tenu le coup, ces trois ans et demi, par (les prières bien sûr), la bonne bouffe et le bon café. La carotte au bout du bâton pour me tirer de mon lit à l'heure des poules. Pour jumeler études et travail. Ces efforts surhumains qu'on ne se connaît pas...
Et puis ce matin, mon dernier cours de scolarité de maîtrise. Pas croyable. Je ne réalise pas tout à fait dans les brumes du matin. Il faut dire qu'hier, j'ai découvert un pétit quelque chose de louche sur ma petite furette chérie, déjà rendue à six ans et demi. C'est déjà vieux pour ces petites bêtes... Je suis triste car elle est ma petite zoothérapeute, mon petit bébé de poils, petite boule d'affection pure qui me soutient depuis tout ce temps au travers toutes les peines et les difficultés.
Je suis préoccupée, de même que par cet exposé de 12 minutes dans mon séminaire de classe. Si court 12 minutes dans un lit... si long en prolongation au hockey... ou dans un séminaire à venir. Je ne me sens pas vraiment prête. Je cours à nouveau après le temps pour ce travail de fin de session.
Bref, plusieurs émotions en passant le tourniquet du métro, mais surtout la tristesse.
... et je croise un jeune homme, à 7 h 30 du matin... qui me dit : « Voulez-vous un câlin ? C'est gratuit ! J'offre des câlins. »
Habituée à me faire solliciter à cet endroit, je ne m'attends vraiment pas à ça. Surprise, je m'arrête une seconde et répond d'une petite voix : « Un câlin ? »... En pensant aux PPP (puces, poux, punaises) qui peuvent s'accumuler ainsi. Haaa et puis ! Tant pis ! Je prends le risque !
J'ouvre les bras grands, lui aussi. Et là, on se fait un grand câlinnn. Quel bien ça fait. Je crois qu'il a senti ma peine car il dit : « Ça va ? »... et moi de partir en lui disant, tout sourire, « merci ! ».
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