Un prêtre reçu un jour, un montant assez important. L'un de ses bons paroissiens lui dit : « Mais Père, savez-vous d'où vient cet argent ? Il vient du crime ! » Et le prêtre de répondre : « Maintenant que l'on sait ce que le Diable a fait avec... on va voir ce que le bon Dieu en fera ! » ;-)
Ceci dit, c'est en fait ce qui se passe avec les médias et des nouvelles technologies. Tout dépend ce que l'on en fait, de comment on les utilise et des sentiments qu'ils nous procurent. Un certain Spinoza disait, il y a longtemps : « Les sentiments de joie augmentent la puissance d'agir et sont bons pour le joueur. Les sentiments de tristesse l'empêchent de réaliser le modèle de la nature humaine et sont nuisibles à la conservation de son être. Ils diminuent sa puissance d'agir. » (L'éthique)
À la sortie du cinéma, j'ai remarqué que lorsque le film est joyeux, tout le monde en ressort avec des ailes. On placote, on sourit, on est épanoui. Lorsque le film est triste et stressant, les gens en ressortent... ben stressés, les coins de la bouche vers le plancher...
Des heures de jeux vidéo plus tard, quels que soient les sentiments qu'ils procurent, si on traîne la patte devant le linge ou la vaisselle à laver, si tout notre être ne rêve que de replonger dans ce monde virtuel, le résultat peut être décevant pour nous-même et les nôtres. Si, en plus, on en ressort avec des sentiments agressifs, que les images restent collées dans le cerveau, bennn, pas fort.
Auparavant, on visait « ce qui élève l'âme ». Aujourd'hui, on consomme ce qui séduit, anime, met du « piquant », stimule, shoot à l'adrénaline. Il n'y a pas de jugement ici, seulement, le résultat ne peut être le même. Tout dépend de nos objectifs de vie.
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