Ça fait un bout que j'hésite à revenir. Une autre année difficile sous toutes sortes de facettes que je ne relaterai pas ici. Épuisante comme toutes bonnes années remplies de défis savent le faire... Des défis parfois plus compliqués, des relations plus complexes et décevantes.
Hier ça me revenait en tête. Défilaient mes souvenirs d'une brochette de comportements de gens qui m'ont blessée, cette années ou à d'autres. Manque d'empathie, de reconnaissance, d'aide, de respect. Un vide qui m'enlève le goût de redonner. La température est maussade ce qui en rajoute. Oh qu'il est loin l'Esprit de Noël.
Dans cette noirceur de mes états d'âme, je m'arrête à ce texte de la première semaine de l'Avent. Un billet placé au début de livret de messe, sorte de blogue écrit :
C'est le temps d'espérer
Quand tout va mal et que l'on ne voit pas quand la situation pourrait s'améliorer, c'est le temps d'espérer. Quand une situation est inconfortable et qu'une décision n'est pas simple à prendre, c'est le temps d'espérer. Lorsque rien ne va plus au travail ou à la maison, et qu'on a envie de tout laisser tomber, c'est le temps d'espérer.
Quand tout va trop vite et qu'on a l'impression de ne plus rien maîtriser, c'est le temps d'espérer. Quand survient la détresse qui affole et la peur qui paralyse, c'est le temps d'espérer. Quand le découragement prend le pas sur la volonté d'avancer, c'est le temps d'espérer.
Quand tout va bien et que la joie est au rendez-vous, c'est le temps d'espérer... que cela se poursuive et que d'autres goûtent la même plénitude.
L'Avent, c'est le temps d'accueillir le Dieu qui est, qui était et qui vient. Celui qui porte la puissance d'espérer contre toute espérance. Comme le Seigneur a permis au peuple juif d'avancer dans le désert. Comme Jésus a guéri, consolé et aimé jusqu'à en mourir sur la croix. Comme les générations de disciples ont su compter sur la force du Ressuscité. Comme chacun et chacune de nous qui osons miser sur celui qui peut tout.
Jean-François Hamel
Et j'ajouterais, c'est le temps d'espérer que l'âme humaine de chacun et chacune d'entre nous devienne le meilleur d'elle-même, en tout et partout.
Voilà pourquoi je l'aime cette religion. C'est une lumière dans nos nuits les plus longues...
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