La fête de la « bonne Sainte Anne » est le 26 juillet. Elle suit la neuvaine qui lui est dédiée.
Mais aujourd'hui est la fête des aîné(e)s. C'est tante-marraine qui me la mentionné hier. Elle jonglait avec l'organisation de dernière minute qui lui est tombée dessus pour la messe de ce matin. Et elle tenait à ce que ce soit une belle messe, pour toutes les personnes aînées. Mais qu'à cela ne tienne, c'est une femme d'action, remplie de ressources et surtout dotée d'une si belle foi : « J'ai mis ça dans les mains de Jésus pis y va m'aider! »... Comme de fait, ses problèmes se sont réglés un à un dans la soirée.
... et Sainte Anne était la grand-maman de Jésus!
À ce sujet, j'ai lu « justement » vendredi, au cours d'un grand ménage d'une pièce, une brochure de la cathédrale de Sainte-Anne de Beaupré. On y retrouve de nombreux témoignages de miracles sur un mur pleins de béquilles, j'en ai déjà parlé, et anciennement des tableaux ex voto, en reconnaissance de secours inespérés. Mais aussi, qu'une centaine de paroisses et d'associations du Canada et des États-Unis organisent des pèlerinages annuels dans ce lieu.
Je lis aussi, dans cette brochure que plusieurs nations autochtones se rendent au sanctuaire. Parmi elles, des Abénaquis, Algonquins, Attikameks, Hurons-Wendats, Micmacs, Mohauks et Montagnais. Ça réchauffe le coeur de savoir qu'il y a eu du bon pour eux dans la religion catholique.On y dit même que « dans le vieux cimetière sont enterrés 71 Amérindiens qui souhaitaient être enterrés près du sanctuaire de celle qu'ils appelaient leur grand-mère. » (Sainte-Anne-de-Beaupré, un rayonnement, Jean-Marie Lebel et Brigitte Ostiguy).
Mais moi, en ce moment, je témoigne de ma reconnaissance à tous ces parents et grands-parents qui nous ont portés jusqu'ici, envers et contre-tout. Qui nous ont permis d'être, nous ont donné ce qu'ils pouvaient, leur amour en autant que possible et transmis leurs connaissances et leur foi.
Puissent-ils en recevoir autant.
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