dimanche 25 juillet 2021

Bonne fête grand-maman Sainte-Anne

La fête de la « bonne Sainte Anne » est le 26 juillet. Elle suit la neuvaine qui lui est dédiée.

Mais aujourd'hui est la fête des aîné(e)s. C'est tante-marraine qui me la mentionné hier. Elle jonglait avec l'organisation de dernière minute qui lui est tombée dessus pour la messe de ce matin. Et elle tenait à ce que ce soit une belle messe, pour toutes les personnes aînées. Mais qu'à cela ne tienne, c'est une femme d'action, remplie de ressources et surtout dotée d'une si belle foi : « J'ai mis ça dans les mains de Jésus pis y va m'aider! »... Comme de fait, ses problèmes se sont réglés un à un dans la soirée. 

... et Sainte Anne était la grand-maman de Jésus! 

À ce sujet, j'ai lu « justement » vendredi, au cours d'un grand ménage d'une pièce, une brochure de la cathédrale de Sainte-Anne de Beaupré. On y retrouve de nombreux témoignages de miracles sur un mur pleins de béquilles, j'en ai déjà parlé, et anciennement des tableaux ex voto, en reconnaissance de secours inespérés. Mais aussi, qu'une centaine de paroisses et d'associations du Canada et des États-Unis organisent des pèlerinages annuels dans ce lieu.

Je lis aussi, dans cette brochure  que plusieurs nations autochtones se rendent au sanctuaire. Parmi elles, des Abénaquis, Algonquins, Attikameks, Hurons-Wendats, Micmacs, Mohauks et Montagnais. Ça réchauffe le coeur de savoir qu'il y a eu du bon pour eux dans la religion catholique.On y dit même que « dans le vieux cimetière sont enterrés 71 Amérindiens qui souhaitaient être enterrés près du sanctuaire de celle qu'ils appelaient leur grand-mère. » (Sainte-Anne-de-Beaupré, un rayonnement, Jean-Marie Lebel et Brigitte Ostiguy).

Mais moi, en ce moment, je témoigne de ma reconnaissance à tous ces parents et grands-parents qui nous ont portés jusqu'ici, envers et contre-tout. Qui nous ont permis d'être, nous ont donné ce qu'ils pouvaient, leur amour en autant que possible et transmis leurs connaissances et leur foi. 

Puissent-ils en recevoir autant.

 

 

 


jeudi 8 juillet 2021

CH : À la prochaine !

Défaite crève-coeur de nos chers Canadiens. Bon. Difficile de percer ce mur de colosses dans ce coin de pays chaud.  Y ont dû se pratiquer souvent pour se rafraîchir!... Un simple but. Un seul. Un beau but, je dois l'admettre. Nos joueurs ont tout donné, jusqu'au bout. Et l'autre équipe était la meilleure de toute la ligue nationale toute cette année-ci et celle d'avant... rien de moins!

« À la demande générale »... L'animateur a bien ramené le chapelet de grand-maman Rose-Alma. Mais c'est clair que ce n'était pas suffisant. À lui seul... ou à dix... ou à... combien ? La force du nombre des grand-mamans ?... Hummm... L'espoir des jeunes qui s'y accrochent mais qui n'ont pas appris à prier ? Il est bien loin le temps de la « Sainte Flanelle », où tout un peuple se mettait à genoux...

Dans un autre ordre d'idée, pas si loin que ça, j'ai réécouté le bon vieux film de boxe Rocky cette semaine. D'abord le premier, puis le second ce soir : La revanche. Y avait longtemps. Je ne me souvenais plus que cet « étalon italien » était aussi croyant dans le film. Qu'il s'en remettait autant à Dieu pour sauver sa femme, puis pour combattre le champion du monde. Il demande même à son prêtre de le bénir juste avant... et il remercie Dieu après. Ça m'a frappé (oups, quel jeu de mot!). C'est très rare qu'on voit ça à la télé.

C'est un peu comme cette anecdote avec ma mère que j'ai déjà racontée, qui nous disait : «  Ouais... vous priez pas ? Ben quand vous en aurez besoin, le bon Dieu dira : Quiiii çaaaa ? C'est quooooi ton nom ? Connais pas ! » Se garrocher à genoux à la dernière minute... ça doit pas être très winner... c'est de longue haleine, je crois. Ça part de chacun, à l'unisson. 

Merci à cet animateur de nous avoir ramené un peu de nos racines de foi. 

On a gagné au moins une partie dans cette dernière séquence.

Merci à notre équipe chérie pour ces magnifiques soirées des séries. Je sais. C'est difficile d'imaginer entreprendre une autre saison et recommencer à zéro. Ce fut tellement dur chaque bataille. Mais qui sait ? Une prière à la fois dès le début de la saison, l'expérience acquise des plus jeunes, un coach en santé et une chimie inspirée... qui sait ?

 Bon  été et reposez-vous bien !

mardi 6 juillet 2021

Le CH et le lapin du chapeau

 Nous avons regardé avec passion cette partie historique de nos Canadiens de Montréal hier soir. Une soirée époustouflante remplie de rebondissements... dans tous les sens du mot! Un suspens jusqu'à la dernière seconde. Gagné à l'arraché, surtout le dernier but terminé sur le dos par Anderson.

Trois fois, la rondelle a frappé le poteau de notre gardien. Trois « chances » de compter qui ne se sont pas avérées. Trois « coups de chances » pour nous. Tous sont bons, doués même, d'un côté comme de l'autre. Une intensité égale. Alors ce coup de pouce a fait la différence...

Je ne peux m'empêcher de sourire, toute cette journée, en repensant au début de l'émission au commentateur sportif qui a sorti de sa poche de complet-veston... un grand chapelet! « C'est le chapelet de ma grand-mère! » a-t-il dit. Ça m'a soufflé!

Qu'il ait osé, un homme encore assez jeune, amoureux du sport. Durant mon école secondaire, les sportifs et les spirituels ne se mêlaient pas, comme l'huile et le vinaigre de la vinaigrette. 

Et j'ai pensé, de plus, que malgré les tristes événements liés aux pensionnats autochtones qui font les manchettes ces jours-ci, on a usé de discernement et réchappé ce qu'il y a de plus beau dans notre religion : l'espoir... la foi lumineuse du soutien céleste. 

Moi qui me préoccupe tant de la transmission de notre foi aux jeunes, aux générations suivantes, voilà que Dieu a choisit la tribune idéale aux millions de téléspectateurs!

Chaque match porte son histoire, comme a dit l'un des commentateurs... celle-ci n'est pas banale! 

 « On est fous!» Comme le dit si bien en riant Dominique Ducharme, notre coach enfin de retour. 

Soyons forts !... et inspirés !

 

 

 


dimanche 4 juillet 2021

Le CH : Qu'ils la gagnent, qu'ils la perdent

 Je me suis découverte une passion pour le hockey... quand les Canadiens de Montréal ont commencé les séries de la coupe Stanley. En fait, j'aime le bon hockey : intelligent, doué, rapide. J'ai déjà regardé des joutes, il y a des années, mais la blessure vicieuse causée à notre gardien Carey Price a stoppé l'incroyable avancée de l'équipe au début de la saison. C'était celle du capitaine Pacioretty. J'aurais tellement aimé voir leurs noms gravé sur la coupe!

Je les aime d'amour. Hier et aujourd'hui. Même quand je ne peux pas les regarder, comme beaucoup de monde, lorsqu'ils se font humilier...  Parce que c'est une équipe noble, belle, vaillante, courageuse, qui laisse une chance aux jeunes, aux joueurs d'expérience et aux moins costauds. Pas des « brutus », comme dirait cousine... Des hommes de coeur.

Je les regarde à nouveau depuis peu dans cette série éliminatoire qui sort de l'ordinaire. Bière à la main, avec l'une de mes soeurs, on les suit une minute après l'autre. Chaque bataille gagnée à la dure, pour cette équipe « Cendrillon » nous remplit de joie. 10 contre 1 à chaque tour : Maple Leaf de Toronto, Jets de Winnipeg, Golden Knights de Vegas... et un coach atteint du coronavirus!

Mais dans cette finale qui les oppose aux Lightnings de Tempa Bay, les Canadiens dont la beauté réside dans sa sensibilité, doit résister à l'immense pression de toute une nation... et à un mur de colosses bien organisés. Les meilleurs depuis trois ans, de toute la ligue nationale.

Je ne sais pas ce qui reste de foi dans notre société catholique. La mienne tente de gagner mon « comité d'en haut » à notre cause, je l'avoue. Ne serait-ce que pour tous les autochtones portés dans le coeur de Carey Price.. Mais comme on a dit... ce n'est pas UN mais QUATRE miracles dont ils ont besoin... et ils en ont déjà utilisé plusieurs pendant les séries, gagnant le trophée Clarence-S.-Campbell! 

Aux nouvelles on a dit : «  Saint Jean-Baptiste a intercédé pour eux ! »

Et je repense à ces films tirés de faits vécus d'exploits sportifs sortis de nulle part : En souvenir des Titans, Coach Carter, Katrina. Ou encore à cette équipe brésilienne de soccer qui, la finale remportée, a mis genoux à terre en plein milieu du stade et prié le Notre Père. Une question de foi, non pas seulement des autres, mais à l'intérieur d'eux-mêmes. Une communion unique portée par l'Esprit... d'équipe, selon moi, mais de toute évidence. Et pas seulement du gardien de but, de tous. Rien n'est impossible à Dieu. Mais Son regard est plus large que le mien, sur leur présent et leur avenir...

Alors j'ai réalisé que ma job est de les aimer et de les accompagner. De prier pour qu'ils soient protégés, inspirés... et qui sait ?...

Au risque de paraître ridicule, j'aurais aimé leur faire regarder ces films inspirants. Mais je leur offre, dans le plus grand anonymat, ces quelques vers d'une chanson du folklore acadien :

...

« Non ce n'est qu'une étoile qui éclaire nos amours...

Nos amants sont en guerre, ils combattent pour nous...

S'ils gagnent la bataillent, ils auront nos amours...

Qu'ils la gagnent qu'ils la perdent, ils les auront toujours! »

(Le grain de mil, Edith Butler )


 ... et s'ils gagnent ?