mercredi 17 février 2021

La parole est d'or

 On entend souvent dire que le « silence est d'or ». C'est vrai. Mais un moment donné, c'est la parole qui l'est. Au bon moment, quand il le faut. À la bonne personne. Autrement, on peut porter des paquets intérieurs si lourds, trop lourds pour nous rendre disponible à l'autre. 

La fuite dans l'alcool, la drogue, le jeu ou l'action effrénée repousse sans cesse le moment de confrontation avec cette noirceur. Ça demande le courage du chevalier et la lampe de la foi pour faire fondre les démons intérieurs. 

... et une oreille attentive, bienveillante.

On est presque habitués d'entendre la souffrance des femmes. Non. On ne s'y habituera jamais. Mais au moins, elles parlent, aux soeurs, aux amies, aux psy. Mais si les tabous ont tombé sur bien des choses, telle que l'homosexualité, la santé mentale et émotionnelle est encore très tabou en général et surtout chez les hommes. 

Certains comportements qui semblent ne pas s'expliquer ont un lien quelque part dans le passé.  Un ou plusieurs boulets traînés toute la vie. Elles se transforment en dépression, en toxicomanie, en colère, en violence. D'ailleurs Gilles Vigneau a déjà dit : « La violence est un manque de vocabulaire ».

Parler permet d'ouvrir la boîte de pandore, certes, mais libère cette énergie, ces émotions prisonnières. 

Cette fois-là, je l'ai expérimenté sans le vouloir. Après, en parlant de Dieu, nous avons mis un baume sur ce moment de souffrance. « Quand l'élève est prêt, le maître arrive ». « Quand la terre est labourée, le semeur peut semer ». 

Oufff! Mais j'ai eu chaud!!

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