mercredi 20 décembre 2017

Merci Sears

Bien que j'ai déjà fait la promotion de services publics, je suis habituellement assez imperméable à la publicité. C'est qu'après le troisième rappel publicitaire pour vous faire sentir bien mal à l'aise de vos dents, vos jambes, votre cellulite, et en même temps pour vous vendre 2000 calories dans un repas fast food, je développe une peau de canard. Je sais aussi détecter quand la pub se positionne dans une émission de télé, ou se glisse au moment critique d'un film ! aaaaaaargh !
 
Mais l'une des entreprises qui a commandité cette émission des « Anges de la rénovation » est la compagnie Sears. Vous remarquerez que je ne fais aucune publicité sur ce blogue. Cette entreprise n'en a plus besoin car elle ferme ses portes actuellement.... Je peux donc vous dire comment j'ai été étonnée de constater tout ce qu'elle a donné ce jour-là, à Sweet Alice et ses voisins.  
 
  Mais, j'ai aussi été touchée lorsque j'ai découvert, en achetant cet ourson ces jours-ci, au magasin Sears près de chez moi, la Fondation Sears... qui a donné notamment à des centres hospitaliers pour enfants. Ce que l'on peut faire du bien quand de belles valeurs sont associées au pouvoir!
 
 La caissière, les larmes aux yeux, m'a dit : « C'est le dernier (toutou) qu'ils feront » (pour la Fondation)...
 
Et, pour moi, restent les souvenirs d'un précieux catalogue de Noël que l'on épluchait soigneusement, page après page, en rêvant de nos futurs jouets... C'est loin les Îles. Mais Sears venait jusqu'à nous...
 
Merci d'avoir aussi contribué à nos bonheurs d'enfants.
 
 

mardi 19 décembre 2017

Connaissez-vous Sweet Alice ?

Sûrement pas! Sauf si comme moi, vous avez écouté Les Anges de la rénovation il y a quelques années… C’est, je crois bien, mon meilleur moment de télé à ce jour…

Bref, Sweet Alice ainsi surnommée avec raison, est une mama noire du fin fond des Etats-Unis. Elle élève seule ses trois enfants dans une pauvreté extrême. Un jour, toute sa rue est inondée, incluant leur maison. Les matelas, posés à même le sol sont remplis de moisissures. Malgré tout, la dame, remplie d’amour, partage le peu qu'elle a avec les itinérants du coin. Elle les loge au besoin, dans une petite pièce à part. Elle arrive même, miraculeusement, à servir un repas à quelque 400 personnes à chaque Action de Grâces!… Jésus disait : «Ce que vous aurez fait aux plus petits d’entre vous, c’est à moi que vous le ferez». En tout cas, ce doit être la « multiplication des pains »!

Un beau matin, les « Anges »... de la rénovation débarquent chez eux. Ils rénovent et remeublent la maison au complet... incluant une pièce pour les itinérants avec section friperie et lits superposés. Sweet Alice a aussi reçu un barbecue géant pour son repas de l’Action de Grâce, un jardin zen pour se reposer et… un cabanon rempli à ras bord de jouets pour les enfants du quartier !

Connaissant celui de Sweet Alice qui n’aurait pu se réjouir seule de sa bonne fortune (un bon repas n’est-il pas meilleur partagé ?), les habitants de cette rue ont reçu des matelas neufs, de l’aide pour réparer leurs électroménagers, des arbres et des fleurs pour embellir leur maison. La salle communautaire a reçu des ordinateurs, la cour d’école fut rénovée.

Haaa, le rêve pour un cœur de Mère Noël !

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 

dimanche 17 décembre 2017

Le problème de Noël

Les miracles de Dieu sont partout. En tout cas, dans ma vie, y en a plusieurs !...

Mais on ne veut ou peut pas toujours les voir. Le problème c'est que Dieu n'est pas habillé de rouge en parcourant le ciel sur un traîneau tiré par des rennes dans le ciel des cahiers à colorier, des sites Internet, des boutiques, des bonhommes en plastique sur le gazon.

Il est invisible pour les yeux. Comme le vent. Comme les ondes radio. Comme l'amour.

Mais les miracles existent. L'amour existe. Même, le « ciel » existe, selon le témoignage d'un enfant de quatre ans. J'en reparlerai.

Le problème de Noël, c'est qu'aujourd'hui, comme la religion prend le bord une grosse partie de l'année.  Le faste de Noël prend toute la place dans bien des familles et dans les espaces publics. Ça devient une occasion de s'offrir des cadeaux luxueux pour les petits mais aussi pour les grands enfants que nous sommes. Des cadeaux électroniques qui rapprochent parfois... ou qui nous séparent les uns des autres...

On en oublie le « fêté » qui n'a jamais paru aussi humble dans sa petite crèche... lorsqu'elle est encore présente sous le sapin.

Le problème de Noël, c'est que je stresse devant le marathon de cuisine... du peu de temps que je serai dans ma famille... de la météo pour l'avion. Du fait que cet « esprit d'amour » et d'entraide qui flotte partout s'évapore le 26 de décembre ou le 2 janvier.

Reste que je voyage des milliers de kilomètres pour revoir ma famille. Qu'on travaille tous ensemble pour organiser la fête. Qu'une chanson me rappelle de beaux souvenirs. Que le souffle de ma mère semble flotter dans la maison familiale et nous rejoint dans ses recettes. Que la messe « de minuit » à Lavernière, aujourd'hui à 21h, est d'une beauté touchante...  Que je remercie Dieu, chaque année, pour cet autre sursis. Que c'est un moment très spécial.

N'en tient qu'à nous. À ce que nous en ferons... après Noël.

samedi 16 décembre 2017

La magie de Noël

Tenir bon... jusqu'à la dernière minute.

Le bilan du party de Noël est inespéré. Près de 80 personnes. Un étonnant surplus financier. Nous avons aidé une trentaines de personnes d'une entreprise d'insertion qui réintègrent le marché du travail en apprenant à devenir cuisiniers. En plus d'aider cet organisme à s'autofinancer. Nous avons contribué à des entreprises du terroir, des producteurs locaux. Et tout le monde est content... Que du bon!

La magie de Noël a opéré.

Mais, en fait, c'est la magie de Dieu.

Je me suis déjà demandée si on a voulu Le personnifier en Père Noël ? Bien que l'idée de départ fut peut-être promotionnelle... Je crois qu'une partie de l'humanité avait besoin de sentir plus près un gros monsieur sympathique, un père, qui aime universellement tout le monde, surtout les enfants. Qui est généreux, vaillant, qui répond à nos souhaits et qui produit le miracle de servir tout le monde en une seule nuit !

dimanche 10 décembre 2017

Le sens de Noël

L'organisation de cette activité de Noël peut sembler anodine vue de l'extérieur, mais elle a mise ma ténacité, ma patience et même ma capacité d'aimer à rude épreuve. Pas seulement parce que j'ai écouté de la musique de Noël ad nauseam pendant que les décos d'Halloween traînaient encore partout en ville pour me motiver pour nos rencontres du comité. Pas seulement à cause des      « vers d'oreille », tous les Jingle Bells de ce monde et la publicité qui envahit les médias pour nous inciter à consommer alors que nous devons gérer la décroissance pour sauver notre planète...

Mais parce que j'ai dû gérer des situations injustes. J'ai dû tenir la barre envers et contre tout. Et surtout, toujours me ramener à mes valeurs profondes...

 Chaque événement, chaque chose qui existe, tout dépend du sens qu'on y donne et ce que l'on en fait.

Pour moi, Noël est un rappel annuel de l'amour de Dieu pour nous et de l'envoie de Jésus pour nous apprendre à aimer. C'est l'amour envers et contre tout. Au travers les mesquineries, les jalousies, les méchancetés. C'est essayer de tempérer les colères, calmer notre égo.

Ça été de prendre toutes les responsabilités sans même être remerciée officiellement. Inspirer, guider sans que ça paraisse, en laissant toute la place... c'est le travail de l'ange.





samedi 9 décembre 2017

Le party de Noël : le fin mot de l'histoire

Comme je ne pouvais participer à l'organisation la journée même, j'ai rongé mon frein avec d'autres dossiers du bureau. Puis, vers 17h, je monte accompagnée de mes collègues.

J'entre dans le local. Cette grande salle de réunion... est transformée. L'atmosphère est douce, colorée. Les moitié des lumières sont fermées pour laisser place , à ma droite, à un feu de foyer en direct de You Tube sur l'écran visio, et aux petites lumières de Noël. On a même placé un extincteur comme clin d'œil. La plupart des tables et des chaises sont sorties. On en a laissé quelques unes pour le buffet et le « bar », et amené des tables rondes comme effet « bistrot ». Des petits sapins artificiels trônent ici et là. On se croirait ailleurs...

Les gens entrent, enchantés. La salle est remplie de monde qui discutent, détendus. On procède aux petits discours d'usage, au tirage de prix de présence, modestes mais sympas. Plusieurs proviennent de nos bons produits du terroir. Les bouchées du buffet de l'entreprise d'insertion sont délicieuses et copieuses.

Une fête sans prétention, mais chaleureuse.

On a réussi, envers et contre tout.

Merci mon Dieu... mon « comité d'en haut » et mon comité de Noël « d'en bas ». Vive le travail d'équipe... et la foi.

lundi 4 décembre 2017

Le party de Noël... dernier droit

Ce message sur la rampe d'escalier... ça l'air futile comme ça, mais je vis aussi présentement le lâcher prise au bureau dans l'organisation du party de Noël. J'en suis responsable, et je ne pourrai pourtant pas y travailler mercredi, pour cause syndicale. Juste assister. Enfin, c'est compliqué.

S'assurer que tout est prêt la veille c'est toujours difficile. Mille détails foisonnent dans l'organisation d'un événement : déco, logistique, musique, etc. Mais l'équipe est motivée.

La prière de la sérénité m'aide beaucoup a traverser les nombreuses difficultés qui ont jalonnée notre parcours. Des bâtons dans les roues en veux-tu, en v'là.

Mais là... on y arrive. Étonnamment les billets d'entrée se vendent bien. On dirait une contamination positive. Comme quelque chose qui flotte dans l'air... la magie de Noël ?

Des chansons de Noël que l'on sifflote dans les corridors... l'excitation d'une nouvelle décoration, de billets vendus qui s'ajoutent... je retombe en enfance et ça parait je crois bien. C'est contagieux.

Moi et quelques filles, on teste la musique du petit sono d'un collègue en dansant... Une patronne passe et dit, intéressée : « On va danser au party ? »...

C'est intriguant de ne pas savoir. Ça rend impatient. C'est une aventure. C'est l'Avent.

dimanche 3 décembre 2017

La rampe d'escalier 3

Je n'ai plus reparlé de la rampe d'escalier.

J'embarque toujours ma nouvelle complice du train à l'arrêt, le matin. On parle météo, de la musique de Noël, et autres petites choses.

Et puis, un matin, elle me dit : « J'ai appelé pour leur dire de terminer la rampe. On m'a dit que c'est la ville qui doit le faire. Je les ai appelé eux aussi. Y vont venir voir... C'est aussi pour les autres. » Ben oui. Y en a qui ont les genoux maganés. La  moyenne d'âge est assez élevée chez les travailleurs...

Mais quelle fierté j'ai ressentie pour cette jeune fille qui est passée par-dessus sa timidité, voire sa gêne d'afficher son handicap, d'oser demander. Pas facile. ...  Quel courage.

C'est une chose importante que de comprendre qu'on ne contrôle pas tout sur ce chemin de la vie. Parce que les autres aussi ont un rôle à jouer. Il faut leur laisser la place. Juste difficile parfois pour moi de savoir quand.

C'est probablement le plus difficile apprentissage d'un parent pour son enfant.

C'est apprendre à gérer son pouvoir d'action. Lâcher prise, faire confiance.

samedi 2 décembre 2017

La rampe d'escalier 2

J'ai réalisé sa réticence à prendre la photo de la rampe. Je n'insisterai pas... J'apporte mon appareil quelques jours plus tard et la pose.

Arrivée au bureau, pas moyen de sortir la photo avec mon fil de kodack... J'ai placé une carte d'ordinateur au lieu d'une carte photo dans l'appareil. Ben voyons donc! Qu'à cela ne tienne, je déniche le numéro de la compagnie ferroviaire et au moment où je veux appeler, une collègue entre dans mon bureau pour une information.

Et là... j'arrête tout.

« Y a-t-il un message pour vous ? »

Je ne suis pas dû. En tout cas, pas tout de suite. Comme si, chaque fois, quelqu'un arrêtait mon bras dans son élan. Je repense à cette fille et me dis que bon, peut-être qu'elle se fera des amis en prenant le bras d'une personne... ou encore je ne sais quoi. Peut pas aller toujours à contre-courant.